Quand sa journée fut terminée, Song Jung Wan monta dans son appartement et s’y enferma. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il ne faisait que ça. Si avant il ne tenait plus en place, voulant tout le temps sortir, racontant n’importe quoi, faisant le clown dans la rue ou dans les magasins maintenant, il ne faisait quasi plus rien. La plus part de son temps, il le passe dans la boutique de fleur et dans son appartement qui est juste à l’étage. Il n’a même plus envie de sortir et son appétit a sacrément diminué. En fait, il ne se nourrit plus comme avant. On peut donc dire que s’il n’a plus d’appétit c’est que ça devient grave, surtout quand on connait bien Song Jung Wan. Quand il regarda autour de lui, il trouvait la maison vide et fade. Il manquait une présence qu’il avait l’habitude d’avoir près de lui. Sa réaction ne fut rien d’autre qu’aller dans son lit et s’assoupir.

Il lui manquait Charlie, son cousin. Cousin, qu’il prenait comme un frère avec qui il avait passé de sacré moments. Le cousin qu’il avait accompagné, avec l’aide de sa grand-mère à ce moment la, à aller de l’avant et à avouer aux parents du jeune homme son homosexualité. Le garçon qui aimait autant les fleurs que lui, celui qui l’a aidé quand leur grand-mère décéda. C’est avec lui qu’ils ont fait revivre le magasin de fleur de leur grand-mère en le renommant avec le nom de celle-ci en son souvenir. Wendy, voilà comment elle s’appelait. Et d’où venait le nom du magasin : Wendy’s Flowers. Sa grand-mère ou il passait beaucoup de temps avec elle. Autant vous dire que sa mort a été comme un choc pour Wannie et il a eu du mal à l’accepter. Heureusement que Charlie était la, avec lui. Mais maintenant, il ne l’est plus. Il est partit ailleurs, il a quitté Incheon.

WanWan s’en veut. Il s’en veut de n’avoir pas réussi à faire réagir son cousin, de n’avoir pas réussi à lui faire changer les idées, de n’avoir pas réussi à le faire sourire et rire. Tous les jours il s’inquiétait pour lui, mais il n’arrivait à rien. Voir Charlie allongé par terre sans réagir lui faisait mal. Il n’aimait pas le voir comme ça. Il s’en voulait oui, mais il en voulait encore plus à Sung Gyu., l’ancien petit ami de Charlie qui avait rompu avec lui. Son cousin n’arrivait pas à le supporter, sur la fin il ressemblait plus à une larve et Jung Wan n’arrivait vraiment à rien en plus de s’inquiéter pour lui. Au final, il partit à l’étranger car rester en Corée, à Incheon son cousin n’y arrivait vraiment plus. Emportant les deux chiens, vu que ce n’était pas ceux de Wannie mais ceux de Charlie. Le laissant seul. Cependant, Jung Wan n’aime pas être seul. Pourtant, il l’a laissé partir. Mais au final, il continue de s’inquiéter pour son cousin et maintenant il se retrouvait seul dans cet appartement qu’il trouvait maintenant trop grand pour lui.

Oh, il sait bien que son cousin est toujours vivant. Mais Wannie est tellement gentille il pense d’abord aux autres avant lui. Il a toujours été comme ça. Mais voir son cousin comme ça l’avait tellement chambouler. Et sa le travail encore, se demandant si ça va aller pour lui. De plus, il n’avait plus de contact avec lui, ce qui l’inquiète d’avantage.

On sonna à l’appartement. Mais Song Jung Wan ne se leva pas. Puis deux fois, puis trois fois. Il se mit à ouvrir les yeux. Quatre coups. Il se décida enfin à sortir de son lit et à ouvrir la porte pour savoir qui sonnait comme ça. En ouvrant la porte, il fut étonné car il ne s’attendait à personne ni à….

- Jin Ah.

Kim Jin Ah, voilà qui se trouvait derrière la porte que Jung Wan avait ouverte. Celle-ci lui demanda directement si il ne regardait jamais son téléphone. Il ne dit rien à cette remarque tandis que son amie-confidente rentrait sans que celui-ci ne les invité. Chose qu’elle a bien fait, car pour l’instant Wannie ne réagit pas vraiment. L’attitude de Jin Ah lui fit comprendre qu’elle ne partira pas directement, il ferma donc la porte son choc passer.

- Pas vraiment.

Fut sa seul réponse. Non il n’était pas occuper, il broyait juste encore une fois du noire. Son amie avait l’air de bonne humeur et d’un seul coup il se demandait ce qu’elle était venu ici. Mise à part pour discuter, il ne voyait rien d’autre. Alors, il monta les escaliers qui menait à son appartement en faisant signe à Jin Ah de monter avec lui. Une fois dans l’appartement, on pouvait clairement voir qu’il n’était plus entretenu. L’envie de Jung Wan de débarrasser un minimum n’était même plus la. La poussière aussi, elle s’accumulait. Il ne faisait pas vraiment sale par terre, mais il n’entretenait pas non plus le sol. Pas que faire le ménage était un truc qu’il appréciait, mais avant il aimait quand même un minimum de propreté. Mais puisqu’il était seul, il ne faisait plus rien dans la maison. Il ne faisait même plus les courses. Chose qu’il faisait avant pour Charlie car il avait tendance à pratiquement tout manger ce qu’il y avait dans le frigo. Sauf que maintenant, il n’y avait plus rien dans le frigo, il était vide. Et Jung Wan, ne mangeait quasi plus rien. D’où le fait que les gens ont l’impression qu’il a maigrit. Ce qui est peut être le cas car Monsieur le Song ne se pèse jamais. Lui, qui ne grossit jamais. Il ne prenait plus de douche, ne se lavant juste au lavabo pour dire d’être propre quand il est au magasin. Parfois, il pouvait garder sa barbe pendant plusieurs jours. D’ailleurs, en ce moment sa barbe date de trois jours. En bref, il ne faisait quasi plus attention à son bien être. Il s’assit la ou il y avait de la place sur le canapé, Jin Ah fit de même en bousculant ce qui la gênait pour s’asseoir à coté de lui. Puis, il y eu un silence, un long silence. Jung Wan avait alors comprit qu’elle était venu pour lui et non pour lui raconter ses problèmes à lui. Pourtant tout le long de ce silence, il n’avait rien dit et ne l’avait même pas regardé. Mais le silence en disait long : parle, ça te fera du bien. Ou peut être autre chose, mais c’est ce que lui comprenait dans ce silence.

- Jin Ah….

Il avait murmuré son prénom, sa voix rempli de tristesse. Quesqu’il devait lui dire ? Par quoi devait-il commencer ? Mais au lieu de commencer une phrase, sa tête se posa sur l’épaule de sa confidente et il se mit à pleurer silencieusement.