Oh My God, You're so gorgeous !

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Tenue

Les yeux désespérément rivés sur mon téléphone, je m’amusais à le déverrouiller et le verrouiller à nouveau, à l’affût d’un message qui me proposerait une sortie improvisée pour la soirée. En vain. Je pouvais très bien en envoyer un moi-même cela dit, mais si j’avais bonne mémoire, toutes mes amies étaient occupées et je n’avais d’envie ni d’idée précise. En somme, j’avais un peu la flemme de sortir à moins qu’on ne me le propose avec une idée géniale. Autant dire que je pouvais déjà réfléchir au film que j’allais regarder ce soir-là avec un pot de glace dans les mains. Je n’aimais pas vraiment rester le soir chez moi sans rien faire, ça m’énervait mais là tout de suite, je n’avais pas la moindre idée de ce que je pouvais faire. Sinon rester sur mon canapé, allongée, dans le jogging qui me servait de pyjama, comme je le faisais déjà depuis une bonne partie de l’après-midi. Une vraie larve en puissance, chose inédite pour l’hyperactive de nature que j’étais. Pourtant, ma nouvelle coupe de cheveux devrait me donner envie de sortir justement, mais pour une raison qui m’échappait je n’avais pas vraiment le courage de sortir toute seule ce jour-là. Peu étonnant que j’en sois coincée à mon statut de « célibataire désespérée ».

Lâchant un profond soupir, je fis toutefois un effort considérable pour me lever de mon canapé, à la recherche de la moindre activité susceptible d’attirer mon intérêt. Mais dans mon duplex, je n’avais pas vraiment l’embarras du choix et à part lire un livre ou regarder un énième film, je n’avais pas grand-chose à faire. Abattue par cette évidence, j’étais partie pour me laisser à nouveau tomber sur mon canapé et hiberner comme un gros ours pour le reste de la journée, mais un papier retint mon attention. Je l’attrapai, ne me souvenant pas d’où il venait, ni la raison pour laquelle je l’avais laissé traîner. Je m’en souvins quand je vis l’adresse et le nom d’un fast-food, me rappelant que c’était un dont une de mes collègues de travail avait parlé lorsque nous avions évoqué nos sorties respectives. Je n’avais pas vraiment l’occasion de découvrir de nouveaux endroits pour manger à l’extérieur, en général, je m’en tenais à ceux que je connaissais déjà quand je sortais avec mes amis, par sûreté. Mais là, j’étais toute seule et je ne risquais pas de ne plus l’être d’ici ce soir. Saisissant cette opportunité, je retrouvai mon énergie habituelle et ce fut en sautillant que je courus dans ma chambre pour trouver une tenue plus adéquate. Sans parler de mes cheveux et du maquillage qui s’imposait. Je ne pouvais tout de même pas sortir comme cela.

Enfin prête à sortir à l’extérieur, après une série à me pomponner et à vérifier que je n’avais omis un détail, je décidai de sortir, bien décidée à m’amuser un peu même si personne ne serait là pour m’accompagner ou me suivre dans mes délires. J’avais un naturel pour engager la conversation alors je me trouverais bien des gens avec lesquels bavarder un peu si j’en éprouvais le besoin. Et qui sait, peut-être que pour une fois le destin me sourirait et qu’au lieu de tomber sur des crétins finis, je trouverais enfin l’homme de mes rêves ? Moyennement convaincue par cette perspective, je me réjouis toutefois du fait que je n’avais plus d’héritier boulet aux trousses et relativisai ainsi l’ennui dont j’avais été victime cet après-midi : en fin de compte, m’ennuyer était un luxe, au moins, je n’avais plus à imaginer des stratagèmes tordus pour me sortir de situations tout aussi tordues. Autant dire que mes pauvres neurones ne s’étaient jamais sentis aussi bien, même si mes escapades avec Hye Ri suffisaient à les entretenir. Quand ce n’était pas moi qui attirait les boulets, c’était elle et vice-versa. Deux choses : soit c’était une vraie malédiction, soit j’avais été une conasse finie dans une vie antérieure et c’était l’effet du karma. Au final, j’espérais juste que ce n’était que de la simple malchance.

Je ne mis pas longtemps à arriver à l’endroit désigné par le papier. Pour le moment, l’endroit ne semblait rien avoir de spécial, à vrai dire, je ne voyais pas vraiment différence avec Mac Donald’s par exemple. Néanmoins, je ne fis pas attention à ces préjugés et passai l’entrée pour m’avancer vers la file d’attente. Il y avait du monde, dans un sens, cela me rassurait car, de un l’endroit devait être bien, de deux, j’allais avoir du temps pour choisir ma commande. Que demander de mieux ? Un charmant garçon pour vous servir. Ce n’était pas une blague. Sans rire, la chance devait être de mon côté à ce moment, car, alors qu’il y avait encore deux personnes avant moi, j’aperçus le type qui servait et je n’en revins pas. Il était canon ! Je me fis alors une promesse de moi-même à moi-même de ne pas repartir sans son numéro de téléphone. Visiblement, je n’étais pas la seule à ne pas être indifférente au jeune homme, la lycéenne deux places avant moi semblait également sous le charme. Sauf que, comme toute coréenne de mon point de vue, elle était beaucoup trop réservée pour tenter quoi que ce soit. Et de toute façon, c’était une lycéenne, on ne jouait pas dans la même cour, haha.

Enfin vint mon tour et j’adressai un sourire des plus charmants au jeune homme. De plus près, il était encore plus beau, il ne me semblait pas avoir vu de garçon aussi craquant depuis mon arrivée à Incheon. Je devrais peut-être songer à en parler à mes amies, si jamais en plus il était intelligent et sympathique, ce serait le top. Perdue dans mes pensées, j’avais laissé le serveur dans le silence pendant plusieurs et je repris mes esprits, gênée de le faire attendre. « Bonjour ! Alors je voudrais un hamburger, une grande frite et une grande boisson, un Sprite s’il vous plaît. », annonçai-je d’un ton joyeux. J’espérais qu’il ne m’en voudrait pas pour ce léger temps de retard mais bon, ce n’était pas ma faute moi s’il était à tomber par terre ! Je profitai du moment où il préparait ma commande pour engager la conversation. « Tu travailles souvent ici ? C’est la première fois que je viens mais l’endroit m’a l’air plutôt sympa. ». Une petite approche en douceur. Il n’allait quand même pas flipper comme la plupart des Coréens parce que je l’abordais quand même ? J’espérais que non, sinon j’allais repartir bredouille et déçue une nouvelle des mœurs si contraignantes de ce pays.

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J’avais beau faire de mon mieux, je n’arrivais pas à détacher les yeux du jeune homme, visiblement bien occupé avec ma commande. Sans rire, peu de garçons m’avaient déjà fait cet effet, j’avais rarement été attirée physiquement par un coréen, alors que moi-même je n’avais pas grand-chose physiquement d’une américaine. Mais je ne savais pas, celui-là avait un petit quelque chose qui me donnait presque envie de l’inviter à aller boire un verre après son service, chose que j’étais susceptible de faire d’ici la fin de la soirée. Certains me trouvaient malpolie, grossière ou simplement choquante, mais j’avais un penchant naturel pour engager la conversation et établir un contact avec les gens. Même si j’étais consciente que dans ce pays peu de monde avait mon sens du contact, cela ne m’empêchait pas d’en faire usage, quitte à me faire envoyer sur les roses et, dans les cas les plus extrêmes, à me faire insulter. Je souhaitais que je n’en ferais pas l’expérience ce soir, non seulement parce que je n’étais pas d’humeur à me défouler sur quelqu’un, mais parce que je perdrais sans doute foi en l’homme coréen si c’était le cas. Il devait bien y avoir un type dans ce pays qui ne serait pas scandalisé de ma conduite quand même. Enfin, un qui n’était pas tordu bien entendu, cela allait de soi.

Ayant bon appétit pour le coup, j’avais donc commandé le menu le plus basique, ne me disant pas du tout que les gens trouveraient étrange qu’une fille de mon gabarit puisse manger autant. Il fallait dire que faire du sport m’entraînait à garder une silhouette svelte et, parfois à mon grand regret, assez menue. Je ne m’en formalisai donc pas et restai concentrée sur ma cible. C’était un peu rude de parler en ces termes mais j’étais passée en mode stratégie et, par conséquent, je ne devais pas me laisser distraire ou déstabiliser. J’avais peut-être l’occasion de rencontrer un type bien, qui pourrait potentiellement entrer dans mon cercle de relations voire, soyons folles et ambitieuses, de devenir un petit-ami potentiel. Je ne me faisais quand même pas trop d’illusions, mais savait-on jamais, c’était peut-être mon jour de chance. En tout cas, je n’étais pas décidée à lâcher prise et je faisais de mon mieux pour attirer son attention, engageant la conversation sur un sujet des plus banals. Cela me permit entre autre d’obtenir une vague réponse de sa part mais, surtout, de remarquer qu’il avait un accent quand il parlait. Un accent qui n’était ni américain, ni anglais, j’en étais certaine mais je ne parvins pas à identifier sa nature. Tout ce que je pouvais en déduire, c’était que c’était un expatrié, comme moi, et qu’il avait vécu dans un pays occidental avant de venir en Corée du Sud. Cela nous faisait déjà un bon point commun.

Mais, pour la même raison qu’il avait stoppé sa phrase, je ne pus pas lui en parler. Un homme que je devinai être son supérieur vint le chercher pour l’entretenir un moment. Je pris une petite moue attristée, déçue de ne pas pouvoir discuter davantage avec le beau jeune homme. Le supérieur avait certes un débit assez rapide mais, contrairement au blond, j’arrivais tout de même à comprendre ce qu’il racontait. Toutefois, je me réjouis dans un sens du tracas du jeune homme pour l’observer plus en détail, le t-shirt blanc au col V étant un parfait élément pour cela. Ce ne fut que lorsque je l’entendis parler en anglais que je reconnus alors cet accent. Je l’avais déjà remarqué quand je vivais aux États-Unis et je l’avais trouvé assez mignon d’ailleurs : c’était l’accent français, du moins, c’était ce qu’il me semblait, je n’osais pas trop m’avancer sur le sujet. Bref, le fait qu’il fit répéter le supérieur qui parla plus longtemps me permit de prêter attention à ses paroles : c’était le blondinet qui ferait la fermeture ce soir. Jackpot ! J’allais avoir tout le loisir de créer des opportunités pour que nous nous rapprochions, par quelque moyen que ce soit.  Je n’avais pas froid aux yeux et le fast-food commençait effectivement à se vider. Il restait par ailleurs simplement deux personnes derrière moi. Lui parler allait plus facile que prévu.

Je hochai la tête quand il m’annonça qu’il se dépêchait pour préparer ma commande et lui offrit un joli sourire en retour du sien. Visiblement, ma compagnie ne lui déplaisait, j’en étais heureuse, c’était déjà ça de gagné, d’où l’avantage d’avoir un joli physique et une personnalité extravertie. Alors qu’il continuait de préparer ma commande, il m’informa du regard d’un type au fond de la salle qui paraissait inquiétante. Curieuse, je me retournai et aperçus en effet le type, du genre « bad boy » un peu raté. Tss. Je n’aurais décidément jamais la paix où que j’aille et quoique je fasse. Je devais porter des baggys et des pulls moches pour qu’on me fiche la paix ? Je levai les yeux au ciel, agacée. « Ok. Deux secondes, je reviens. », dis-je en joignant le geste à la parole. Cela lui laisserait plus de temps pour préparer ma commande et il pouvait très bien s’occuper des suivantes en attendant, je ne le prendrais pas mal. La démarche furieuse et les yeux semblables à des revolvers, j’allai trouver le vilain individu à sa table, constatant au passage qu’il semblait avoir fini son repas depuis un moment. Il allait passer un sale quart d’heure, je n’étais pas d’humeur à être ennuyée. « Bonjour ! Aurais-tu l’obligeance d’arrêter de me dévisager avec un regard qui essaie vainement de ressembler à un celui d’un serial killer ? Vois-tu, ça m’ennuie. Alors, tu prends tes affaires, tu débarrasses ton plateau et tu dégages. Merci. ».

Sincèrement, j’aurais aimé que mes paroles suffisent à le faire partir. Mais, comme j’en aurais dû m’en douter vu qu’il sentait l’alcool à plein nez, il ne sembla pas comprendre. Il se leva, l’air énervé et m’attrapa sèchement le poignet alors que je repartais vers la caisse. Non … mais je vais le tuer. Le regard noir, je lui envoyai un bon coup de poing dans la figure qui le fit reculer, qui le fit même tomber sur son siège à vrai dire. Il ne semblait pas en revenir. Serrant les dents, je fis les yeux méchants, les yeux qui disaient que s’il recommençait il le regretterait. Sans vérifier s’il s’en allait comme prévu, je repartis finalement vers la caisse, un peu irritée par ce qu’il venait de se passer. Mais la vue du beau caissier suffit à me rendre ma bonne humeur. « Alors c’est prêt ? », lançai-je d’un ton taquin. Qui sait, j’allais peut-être pouvoir passer une bonne soirée en fin de compte.

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Vraiment, parfois il y avait des boulets dignes de ce nom. Je ne pensais pas qu’un jour je tomberais sur un énergumène tel que j’en viendrais aux mains. Il fallait croire que certaines personnes avaient le don de vous faire faire des choses que vous ne penseriez jamais faire. Je l’aurais bien amoché davantage cet homme désagréable mais bon, j’étais dans lieu public – enfin en théorie puisqu’il ne restait pas grand-monde, pour ne pas dire personne à part moi et le caissier – et je n’avais aucune envie de me retrouver au poste de police même si un certain contact pouvait me faire sortir rapidement si je le souhaitais. Ahem. Cela me chagrinerait surtout de perdre l’occasion de discuter davantage avec ma « cible » du jour. Pour une fois qu’il y avait un garçon beau et gentil – oui j’avais déduit par son avertissement qu’il était forcément gentil – je n’allais pas le laisser filer comme ça. Ce serait trop dommage. Son expression surprise quand je revins vers lui me laissa comprendre qu’il ne s’attendait pas à ce que je règle le problème si aisément, les filles n’étant en général pas fans de ce genre de méthode – si on excluait mes propres amies des « filles en général » bien entendu. Je récupérai donc ma commande avec un joli sourire reconnaissant et allai m’installer quelque part dans le fast-food. Pas trop loin de la caisse bien sûr.

Me battre n’avait pas été sans me donner faim et je m’attaquai aussitôt au hamburger que le blond m’avait préparé. Je remarquai d’ailleurs qu’il était rare que cette couleur aille si bien à un coréen, ou à un type d’origine coréenne plus généralement, puisque j’avais toujours l’intuition que ce jeune homme n’était pas un natif du pays. Je dévorai ainsi ledit hamburger tout en observant le dernier être humain dans la salle à part moi, occupé de faire le ménage. Je me réjouis presque du fait qu’il était occupé, n’ayant jamais été à l’aise avec le fait qu’un garçon puisse me regarder manger un hamburger. J’avais beau venir des Etats-Unis, je n’étais pas plus douée qu’une autre fille pour manger ce genre de nourriture proprement et je bénissais toujours le type qui avait pensé à fournir systématiquement des serviettes avec les commandes. Pas très classe non, mais j’avais beau y mettre du mien, je n’arrivais jamais à manger un hamburger proprement. Ce qui était moins problématique avec les frites et, heureusement, car ce fut en plein milieu de ma dégustation de celles-ci que le beau blond se décida à venir me voir.

Je ne m’étais pas attendue à ce qu’il vienne vers moi et, à vrai dire, je pensai même pendant un moment qu’il était venu me dire de finir rapidement pour qu’il puisse fermer. Mais non. Il venait me demander si j’habitais loin et ce, dans le but de me raccompagner parce que cela pouvait être dangereux. J’en fis deux déductions. De un, son accent laissait désormais clairement entendre qu’il avait du mal avec le coréen et que je n’avais pas rêvé et donc qu’il était un expatrié comme moi. De deux, ce type était une vraie perle. Non seulement il m’informait quand un type bizarre me dévisageait mais en plus, il proposait de me raccompagner car il craignait que je ne me fasse attaquée à cette heure tardive. Si nous ne venions pas de nous rencontrer, je crois que je lui aurais fait un gros câlin, là, tout de suite. « Je n’ai pas vraiment peur, répondis-je le plus naturellement du monde, mais je reconnais que ne pas faire le chemin toute seule est une bonne idée. Je n’habite pas très loin alors ça ne te fera pas un grand détour… ».

J’avais préféré le tutoiement car, sans rire, nous devions avoir à peu près le même âge. Non pas que je lui en veuille de m’avoir vouvoyée, j’étais à peu près certaine que cela venait des instructions strictes que son boss devait lui avoir donné, mais bon, je préférais opter pour un dialogue plus décontracté et cela ne sembla pas le déranger, puisqu’il me tutoya à son tour ensuite. Haha, je l’avais dit ! Ainsi, il venait de France… Ce devait être joli la France. Néanmoins, Aaron était un prénom plutôt courant dans mon pays d’origine, donc je n’allais pas avoir de mal pour le prononcer, fort heureusement. Le peu de Français que j’avais rencontrés aux Etats-Unis avaient des prénoms que j’écorchais presque systématiquement. J’en étais venue à les appeler par l’équivalent de leur prénom en anglais. « Moi c’est Katherine, avec un « K », répondis-je en croyant bon de préciser cette particularité de mon prénom, je viens des States pour ma part. Je comprends un peu qu’on peut avoir du mal avec le coréen du coup. ». Et je devais aussi avoir un débit de parole plus accessible pour lui par conséquent.

Ayant fini ma nourriture, je m’attaquai alors à mon Sprite, réfléchissant au moyen de poursuivre la conversation. J’avais son prénom et je savais qu’il venait de France, cela n’allait cependant pas beaucoup m’aider si je voulais le revoir à l’occasion. Même si, en fait, le fait qu’il me raccompagne me laissait largement le temps de blablater jusqu’à arriver au moment où je lui demanderais son numéro de téléphone pour garder contact. Tandis que je rêvassais à cette perspective, me passant en tête les différents moyens de parvenir à mon objectif, la porte du fast-food s’ouvrit brutalement. Sonnée, je me rendis compte que l’idiot de tout à l’heure était revenu, avec deux types, ses potes sans doute. Ils avaient besoin d’être trois désormais pour s’en prendre à une fille ? Décidément, je n’allais jamais cesser de me réjouir du fait d’avoir pris des cours de self-defense. J’eus juste le temps de finir ma boisson qu’ils s’approchèrent vers nous, et gonflai les joues, déjà agacée par le fait que j’allais devoir de nouveau utiliser mes poings. Le boulet tenta de me mettre un coup mais je stoppai net son geste en l’attrapant par le poignet et le repoussai un peu plus loin. « Ils ne savent quand il faut s’arrêter on dirait n’est-ce pas ? » Lançai-je au dénommé Aaron en me levant. Le combat s’annonçait palpitant si j’avais trois adversaires face à moi. A moins que ma nouvelle connaissance ne me vienne en aide ?

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