caractère Shin n’a pas mauvais fond, bien qu’il puisse paraître froid, et bad boy au premier abord, il n’est pas pour autant quelqu’un de mauvais. Étant orphelin, il n’a jamais connu ses parents, de ce fait il n’a pas été éduqué avec l’amour des deux parents. Bien qu’il eu toutefois la possibilité d’avoir été pris sous la charge de différentes familles, il n’a jamais vraiment aimé qu’on lui dicte sa conduite. C’est un jeune homme qui est vite devenu autonome, et mène sa vie comme il l’enchante. Depuis petit déjà, Shin est un vrai fauteur de trouble, la bagarre ça le connaît, et il n’hésite pas à cogner dès qu’on vient à lui chercher les ennuis. Il est assez turbulent et aime prendre des risques, d’ailleurs il ne le cache pas du tout, puisque même au lycée, en compagnie de son meilleur ami, Jae Hyun, à eux deux, ils aimaient semer la zizanie. Provoquer les professeurs. Passer pour des moins que rien, tout en ayant une certaine classe, c’était leur propre marque de fabrique. Mais ce ne fut pas pour autant qu’il s’en prenait aux plus faibles, il a toujours eu le sens de la justice, et ne se privait pas de donner une bonne leçon aux lâches qui s’en prenaient à ces derniers.
Shin est assez réservé de nature, il n’accorde que très peu sa confiance, car rare ont été les fois où il accepta quelqu’un dans son cercle de jeu, et en tant qu’ami. En effet, seulement quatre personnes jusqu’à présent lui sont proches ; Jae Hyun, Hae Na, et ses deux parents adoptifs, monsieur et madame Lee. Autrement allez ramper si vous souhaitez lui gratter l’amitié. Il attache une grande valeur à celle-ci, et ne pourrait accepter qu’on le trompe, ça, jamais il ne le pardonnera. Il aime la sincérité, et l’offre en retour si on lui prouve assez qu’on peut compter sur vous. Il a très peu d’amis, mais cela le suffit, car comme il l’a toujours pensé ; trop d’amis, trop de faux amis.
| histoire « Vas-tu donc arrêté d’être insolent ! », « Quelqu’un comme toi est inutile à la société ! », « Tu vas finir assisté avec ce genre de comportement ! », « Tu mérites réellement de retourner à l’orphelinat ! », « Pas étonnant que tes parents t’ont abandonné ! », « Quels parents voudraient d’un fils comme toi ! ». Voici le genre de phrases méprisantes auxquelles on a pu me balancer tout au long de mon existence. La liste est bien trop longue pour pouvoir toutes vous les énumérer. Je n’ai pas vécu une enfance parfaite, mon passé n’a rien de charmant non plus, mais détrompez-vous je n’ai pas été à plaindre, car je l’avais à mes côtés, et ça me suffisait amplement. Si je devais vous raconter ma vie, on y passerait bien une année entière, alors je vais vous épargner les détails.
Je suis né à Seochon, enfin, c’est du moins là-bas que j’ai été envoyé dès ma naissance. Dans cet orphelinat. Je n’ai jamais connu l’identité de mes parents, et j’en ai quelque peu souffert lorsque je suis entré au lycée. À cette époque je n’ai pas eu à connaître les longs couloirs de l’orphelinat, les instructeurs sévères qui sont ici pour vous éduquer en n’en ratant pas une pour vous taper sur les doigts, et la méchanceté gratuite entre orphelins. Non, tout ça j’ai eu la chance de l’éviter car on m’a très vite placé au sein d’une famille d’accueil avec d’autres, à Daejeon. Et c’est à partir de là, que tout à commencé.
Je ne me rappelle pas des détails, mais je sais qu’un courant était bien passé avec l’un d’entre eux. Il s’appelait Jae Hyun. On s’entendait bien et nous étions même plutôt proches. Comme des gamins, nous nous amusions à tout et n’importe quel jeu, jusqu’à finir par devenir amis. À cet âge déjà, on me connaissait avec un « sale caractère ». Disons que j’entraînais Jae Hyun dans toutes mes péripéties aussi idiotes que farfelues. À cause de moi il s’est fait beaucoup taper sur les doigts, aussi. Malheureusement nous avons du nous séparer et ce fut donc un an plus tard qu’on me retrouva à Séoul, au cœur de la capitale sud coréenne. Je fus transféré dans une autre famille d’accueil, au sein d’une famille aisée possédant une forte influence dans tout Séoul, et plus particulièrement à Gagnam, où l’on retrouvait l’ensemble des chaebol. Cette famille dont le nom était Kim, possédait plusieurs parts de marché dans différents corps de métier. Vous ne pouvez pas vous imaginer combien l’argent et le pouvoir peut réussir à vous faire devenir quelqu’un des plus privilégiés de Séoul, mais aussi des plus détestables. J’étais peut être jeune à cette époque, et certainement pas en âge de tout comprendre, mais j’avais au moins apprit une chose en faisant parti de leur famille. Tous, sans exception adorait qu’on les convoitises sans cesse. Il était clair que pour la famille Kim, les habitants de Séoul se devaient être privilégiés ou non selon leur classe. Sérieusement ? Ils se croyaient encore à l’époque de la dynastie Joseon pour penser ainsi ? Bref, je ne supportais pas leur façon de se comporter ni de penser, surtout quelqu’un comme moi, ne possédant rien, vagabondant seulement de maison en maison. Vous allez sûrement me demander ce qui les avait dans ce cas pousser à m’adopter. Et bien, la famille Kim ne possédait que des filles. Six filles, aussi jolies les unes que les autres, et aussi « charcutés » et pestes les unes que les autres. Ne parvenant pas à avoir de fils, ils avaient décidé tout simplement à l’adoption. Cependant ne partageant pas les mêmes valeurs, j’ai tenté de pousser ma mère adoptive de m’envoyer à Mokpo, afin de rejoindre Jae Hyun. Au départ ce fut un échec, mais je finis par me rebeller, jusqu’à devenir invivable pour eux, en leur faisant voir de toutes les couleurs, et ce fut donc à l’âge de mes sept ans que je fus transféré là-bas, premièrement en famille d’accueil. Je suis resté trois années chez la famille Huang, ma troisième famille d’accueil. Étant une famille très disciplinée, les règles établies devaient être toutes, sans exception suivies à la lettre. De même que l’éducation, dont notamment les études ne devaient être négligées. Cette fois-ci ce fut, entouré uniquement de garçons plus âgés que moi, que je me trouvais à partager une chambre, des bols de riz, des bouquins, des cours du soir et bien d’autres. Il existait une certaine compétitivité au sein des frères Huang. Leur père, dès leurs plus jeunes âges, les avait éduqués afin qu’ils deviennent des élites, de parfaites recrues qui deviendront plus tard, de futurs employés au sein des différents chaebol. Et bien sûr je ne manquais pas d’y passer moi non plus. Pourquoi m’avaient-ils adopté ? Bonne question, je ne leur ai jamais demandé, et je m’en fichai pas mal, car du temps que je pouvais être avec Jae Hyun, plus rien ne comptait. En effet même si nous ne partagions pas le même toit, nous vivions dans la même rue, à quelques maisons, et nous allions ensembles à l’école, comme deux meilleurs amis, presque même deux frères qui s’étaient de nouveau retrouvés. J’avais beau subir la pression à la maison, mais dès que j’avais l’occasion de fuir les murs de cette prison, c’était avec Jae Hyun que je passais tout mon temps, et certainement pas à étudier. À dire vrai je n’étudiais jamais, ou que très peu, puisque je passais mon temps à m’amuser, vivant les plaisirs d’être un enfant, pour la première fois. Ce qui attira très vite l’œil de mon père adoptif qui ne pouvait plus supporter mon comportement, et avait même osé me dire que je finirai par devenir quelqu’un d’inutile à la société, un assisté. Ils renoncèrent donc à me garder d’avantage et on m’envoya à l’orphelinat de Busan où je vécus un an dans l’enfer.
Ce fut là-bas que je connu pour la première fois la méchanceté gratuite des autres enfants. Je ne compris pas ce qui les poussait à agir ainsi avec moi, alors que nous étions tous orphelins, je pensais qu’au contraire, nous nous soutiendrons, mais il faut croire que j’étais bien trop naïf. Âgé de dix ans, j’en venus donc aux mains, pour la première fois. Je m’en rappellerai toujours, parce que je n’avais pas souhaité me soumettre à cette tradition, organisés par nos ainés afin d’être acceptés et reconnus. En d’autres termes afin d’éviter que l’on se fasse bizuter toute l’année. Refusant d’humilier l’un des nôtres, et de ce fait provoquant la colère du plus âgé, je fus leur souffre douleur pendant un an. Vous auriez beau être un dur à cuire, leur tenant tête, si vous vous trouvez seul au monde face à des imbéciles incapables de penser par eux-mêmes, ayant besoin qu’on leur dicte leur conduite, vous deveniez alors le plus petit des êtres. Un microbe qu’ils pouvaient se permettre d’écraser comme bon leur semble. Insultes, moqueries, humiliations, bagarres sous toutes formes, et j’en passe. Ce fut également durant cette année que j’appris à m’occuper en m’exerçant sur des morceaux de hip-hop du moment, et développais cette passion.
Une longue année vécu dans l’enfer avant qu’un miracle ne se produisit. Oui, avant que Jae Hyun n’arriva à son tour dans cet orphelinat que je méprisais plus que tout. On dit que parfois il suffit d’une seule personne pour vous donner à nouveau le courage, et la force d’affronter les étapes de la vie. Et bien cette personne, pour moi, fut Jae Hyun. Il était le seul parmi tous les orphelins avec qui je m’étais entend le mieux, et que j’avais pu accepter dans mon estime. Ensemble, l’ordre fut très vite rétabli au sein de l’orphelinat, et l’on s’amusait à donner une bonne leçon à ces minables qui persistaient d’abuser des nouveaux, ou s’en prendre aux plus faibles. Ça nous amusait, et au moins ça occupait nos journées. Nous nous sommes fait beaucoup tirer les oreilles et taper sur les doigts par nos inspecteurs, pour au final attirer l’attention du directeur, qui décida de nous envoyer dans des villes différentes afin de nous séparer définitivement. Pour la cinquième fois je fus obligé d’emménager ailleurs, à Changwon. Mais je ne restais pas bien longtemps, à peine une dizaine de mois avant d’être amené à bouger de nouveau, alors que l’on apprit que je me faisais maltraiter par les instructeurs de ce nouvel orphelinat. Je fus cette fois-ci transféré à Suwon, où j’y retrouvais mon ami. Encore une fois, le destin nous avait réunis, et encore une fois, nous nous étions amusés à semer la zizanie partout où nous allions. Lorsque j’atteignis mes quinze ans, l’âge d’enter au lycée, le directeur de l’orphelinat décida de nous séparer, en nous envoyant chacun dans une famille d’accueil. Il m’envoya à Namyang, où je fis la rencontre de Hae Na, ma cousine d’adoption, et la nièce de mes parents adoptifs, monsieur et madame Lee, des gens respectueux et aimables qui ne possédaient pas d’enfant. Je me suis très vite attaché à eux, mais aussi à Hae Na. Nous avons fini par tisser une solide amitié. Bien qu’elle ne vive pas à Namyang, nous restions tout de même en contact. Hae Na, était ma deuxième amie, la deuxième personne en qui j’avais forgé ma confiance, c’est notamment grâce à elle que j’ai pu savoir où Jae Hyun avait été envoyé. C’est donc après avoir terminé le lycée et arrêté l’Université que je partis pour Incheon, commencer une nouvelle vie et une carrière en tant que danseur, que je rêvais depuis si longtemps.
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