Il faut nourir les Birmans !


Avec Tae Hyun <3

J’arrive exténuée à mon appartement, traverse rapidement le salon en déposant au passage mes affaires sur les meubles du salon et me dirige vers le canapé où je me laisse littéralement tomber dessus. Dure journée ? Le mot est faible. J’ai pris possession il y a quelques jours du bureau que j’attendais tant, les locataires sont partis et il m’appartient enfin. J’ai eu quelques clients en plus de ceux que je fais en étant commis d’office mais tout allait bien jusqu’à aujourd’hui. Ma matinée avait bien commencé dans le calme, j’étais sur la rédaction d’un contrat pour une marque. Rien de bien compliqué. Dans ce cas quel est le problème ? Mon problème c’est l’infernal grand père que j’ai eu en rendez vous cet après midi. Mon dieu ! Je n’ai jamais vu une personne aussi têtue. Il vient me voir pour que je règle des problèmes avec son fils qui voudrait apparemment le mettre en maison de retraire pour lui piquer tout ses sous. Jusqu’ici pas de difficulté sauf que ce cher monsieur en plus d’être têtu, il est sourd et m’a donc fait parler fort tout l’après midi et répéter sans arrêts les choses. Ah oui et j’oubliais la cerise sur le gâteau ! Au bout de 3h30 de rendez vous, oui j’ai du me le supporter tout ce temps… Il a finit par conclure que j’étais trop jeune, que je ne comprenais rien et qu’il allait devoir m’apprendre mon métier… Ce que j’ai ressenti à ce moment là ? De la haine ? Non, j’ai juste envisagé d’ouvrir la fenêtre et de lui montrer à quel point j’avais une belle vue de la où je suis… Ah je vous jure, il a de la chance d’être une personne âgée sinon je l’aurais viré en lui secouant les puces.

Tandis que je soupire pour évacuer le stress de ma journée, Ice, mon chaton sacré de Birmanie arrive en ronronnant, content que je sois rentrée, il saute sur le canapé, me monte dessus pour se caler et réclamer des câlins que je lui donne sans tarder.

- Mon Ice chéri, merci tu es toujours là pour me remonter le moral

Je le regarde en souriant et le caresse puis le pose à côté de moi pour me lever et aller jusqu’à la salle de bain. Le chaton me suit pour ne pas changer, je me douche rapidement et me change tandis que Ice tourne en rond en miaulant. Ah celui là de miaulement je le connais, il a faim. Je regarde ma montre 18h50, oui le pauvre chaton il serait temps de le nourrir. Je le prends dans les bras et me dirige vers la cuisine pour chercher ses croquettes. Je trouve son sachet mais au poids qu’il fait je comprends rapidement qu’il ne doit plus rester grande chose. En effet, lorsque je verse ce qu’il reste dans sa gamelle 10 pauvres croquettes en tombent. Oups ! Il n’y en a plus et je n’ai plus rien en stock. Je pose le chaton qui se jette sur les croquettes et les finis bien vite avant de miauler une nouvelle fois.

- Ah désolé mon gros…j’ai oublié de t’en acheter, je vais y aller tout de suite

Je sais je parle à mon chaton. C’est courant de parler aux animaux, en plus je suis sûre qu’il me comprend…un peu. Je récupère mon sac et quitte l’appartement pour rejoindre le centre ville. Il est tard j’espère que l’animalerie sera ouverte. J’y arrive rapidement et oui ! Elle est ouverte, sauvée ! J’entre en saluant le personnel puis me dirige du côté des aliments pour chats.

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Je traîne les pieds jusqu’à la cuisine dans l’espoir de trouver quelque chose qui pourrait remplir mon ventre. Je continu d’un mouvement assez lent de secouer d’une serviette mes chevaux humide alors que je tire le tiroir du frigo. Je m’arrête net dans mon élan quand je constate le vide astral qu’il y a dans cette objet. La serviette glisse entre mes doigts et je ne la sens pas tomber au sol alors que je sors un soupire désespéré. Bon en soit, ce n’est pas si catastrophique que ça, je n’ai qu’à aller voir ce qui me reste en conserve et … Ah mince, tous les tiroirs sont vide, et à part de la nourriture pour chat et chien, cela va être dure de se nourrir. Non je fais pas mon difficile, mais la nourriture pur animaux, j’ai un peu du mal à le digérer le soir… Je referme les tiroirs en soupirant et je fixe Gaelia qui me regard d’un air interrogateur.

« Non promis, je ne mangerai pas ta nourriture. »

Et comme en signe de compréhension, le berger australien laisse passer un petit aboiement avant de venir réclamer des caresses. Je me baisse pour venir laisser mes mains se plonger dans les longs poils du chien, mais très vite, une chipie vient réclamer la même chose, Eria. Ah mais pourquoi ai-je autant d’animaux ? Heureusement que Sethi le casper n’est pas un fan de câlin car il y aurait problème quelque part vu que je n’ai que deux mains. Après une séance de 15 bonnes minutes à câliner mes meilleurs ami, mon ventre me rappelle à l’ordre en criant famine et je me redresse pour pouvoir fixer l’heure de ma pendule : 17h58. Les boutiques sont encore ouverte, c’est le moment ou jamais de se motiver ! Ce qui est mission impossible pour un dénommé Tae Hyun, mais vu que rien n’est impossible. Etant rester en caleçon après la douche, je me dépêche d’aller m’habiller avec un simple short sportif noir et rouge, accompagné d’un débardeur blanc. Bon je faisais un peu vacancier mais avec cette chaleur, je ne souhaitais pas m’encombrer d’un jean, et puis je n’allais pas si loin que ça. Je dévale les escaliers pour me retrouver dans l’entrée, je glisse mon prote feuille dans une poche, mes clefs dans l’autre et hop je vais pour partir. Oui, je vais, car deux yeux tout mignon à croqué me fixe avec insistance. Je finis par craquer et je met le collier à Gaelia pour qu’elle puisse venir avec moi. Pas besoin de laisse car elle a été habitué sans et n’est pas du genre sauvage ou à sourire après les autres chiens. Tout le long du trajet, ma chienne me suis juste à côté de moi et fait retourné plusieurs passant dans la rue par sa taille imposante mais aussi son pelage et ces yeux de différents couleurs. Après 20 bonnes minutes de marches, j’arrive à l’épicerie du quartier, enfin si on peut appeler ça quartier car j’ai mit du temps à y arriver, et je laisse Gaelia devant la porte pour aller faire mes courses. Je ne reste à peine que 10 minutes dans le magasin et en ressors avec un sac rempli de bonne chose. Hop, et c’est repartit pour une semaine ! Je commence à faire le même chemin pour le retour, mais je commence à ralentir, pour finalement m’arrêter devant une boutique d’animalerie. Je baisse les yeux pour rencontrer ceux de Gaelia et lui sourit doucement.

« Ca vous tente des nouveaux coussins ? »

Elle aboie doucement en guise de réponse positif et je pousse la porte pour rentrer avec mon animal. Après tout, c’est une animalerie… Je me dirige vers le coin chien pour trouver mon bonheur. Depuis que Eria s’est défoulé sur le coussin du chien, des trous son apparut, et il devenait urgent de refaire une beauté aux paniers. De plus, pas besoin d’en acheter de différentes tailles, deux grand suffissent car tout le monde dors dans le même panier. Ils sont fou mes animaux ! Je choisis un premier exemplaire et vais pour le proposé au chien mais je me rend compte que je suis seul dans l’allée. Elle est partit où ? Je tourne sur moi même avant de partir dans une direction inconnu en espérant que ça soit la bonne. J’arpente les rayonnages d’un pas rapide en appelant doucement mon chien, histoire de ne pas affoler les autres clients. J’aperçois très vite une queue remuer, tournant plus loin et je me précipite à sa suite. Le virage proche… je le prend… Je tourne et BAM… Je bute contre quelque chose de plus dure qu’un chien, normal quand je me rend compte que c’est un humain.

« Oh je suis vraiment désolé, je… »

J’aperçois la bête plus loin et je m’élance pour venir l’entourer de mes bras au niveau de son cou.

« Je cherchais la bête. Pourquoi tu es partie Gaelia ?!!! »

J’essaie de faire mine de la punir car je sais pertinemment qu’une fois à la maison, l’histoire serai oublié et pardonné. Je me tourne alors vers la personne, ou plutôt la jeune femme vu les chevilles, que j’ai bousculé.

« Je suis désolé, il ne vous a rien fait ? »

La question qui devait se poser c’est si moi je lui ai rien fait. J’essaie tant bien que mal à le redresser mais je me rend compte qu’un de mes bracelets c’est coincé dans le collier. Je me retrouve dans un position délicate, avec le cul en l’air et ne voyant que les jambes de mon interlocutrice. Heureusement que le chien ne bouge plus, sinon j’aurais l’air encore plus con.

Gaelia assit, Gaelia, assit j’ai dit ! Oui je sais, essayer de se faire obéir par la pensée ne doit pas fonctionner, mais qui ne tente rien à rien non ? Car je n’ai pas d’autre choix, sauf de devoir le crier pour qu’enfin ma chienne obéisse mais par la même occasion, montrer le fait que je sois pas un bon maître. Vous auriez fait quoi à ma place vous ? Le télépathie, on est d’accord… Je ne comprend pas, c’est pourtant une chienne obéissante, qui reste à côté de son maître et de ce fait, qui n’a pas besoin de laisse. Qu’est ce qui s’est passé pour qu’elle parte ainsi ? A-t-elle sentit quelque chose ? Une odeur qui aurait attiré son attention ? Un bruit peut être ? Pure mystère, mais le pire dans tout ça c’est qu’elle continue à gigoter alors que je suis coincé à son collier. Je remarque très vite qu’elle remue la queue et semble s’intéresser à la personne que j’ai bousculé, pourquoi ? Peut être a-t-elle des biscuits pour chien et Gaelia l’a sentit ? Non mais c’est vraiment pas son genre de partir… Le cu en l’air, je me débat pour essayer de décrocher mon bracelet au collier, tout en tournant en rond en suivant les mouvements du chien. Soudain, la silhouette féminine que j’ai bousculé rentre dans mon champs de vision et je vois ces genoux ce plier pour ainsi voir qui sait. Hye Ri ! Je la regard avec des gros yeux alors qu’elle me présente un sourire amusé.

- Bonsoir, M. le photographe. On dirait que vous avez besoin d’aide ?

Rire nerveux de ma part, confus de la croisé dans un tel position. Franchement, je sais que je m’y connais pas en social, mais là je crois que je n’ai jamais fait pire…

« Euh… Salut… »

Oui, il n’y a rien d’autre à dire, à part que oui, j’ai besoin d’aide, mais ça, pas besoin de lui préciser, car mon passe temps favoris n’est pas de montrer mes fesses aux passants.

- La position est quand même amusante. Qu’est-ce qu’il va se passer si je jette une balle ?

J’hoche la tête sur le côté tout en visualisant la scène qui pourrait se dérouler si elle faisait ce qu’elle disait.

« Hum… je crois pas que se soit une bonne idée, sauf si tu souhaites me rendre visite à l’hôpital pour les prochaines semaines. »

Autant dire non ! Ne le fait pas sinon je me retrouve à être traîné par terre, il faudra appeler les urgences pour qu’ils me ramassent à la petite cuillère.

« Mais je te rassure, c’est pas dans mon habitude de présenter mes fesses aux gens. »

Oui, autant la rassurer sur ce point car elle va me prendre pour un pervers. Bon c’est vrai qu’on a put pas mal se parler ces derniers temps depuis que Hye Ri m’a trouvé sur twitter et elle commence un peu à me connaître. Mais quand même ! Je la regard poser son sac à terre pour venir avec ces mains me libéré de l’emprise du collier, et ainsi pouvoir me redresse. Liberté quand tu nous tiens !

- Te voilà libre. Tu joueras les cascadeurs une autre fois.

« Merci c’est gentil de pensée à moi, bien que je me serai bien testé à une course à quatre pattes. »

Ironie bien sur, mais elle me cherche aussi ! Je m’étire, profitant de ma liberté de mouvement et fait craquer mon dos qui a mal vécu ces quelques secondes de courbettes bizarres.

- Comment tu vas ? Tu es toi aussi tombé en rade de croquettes ? Il faut bien nourrir Eria pour qu’elle soit en forme.

Elle me laisse paraître un grand sourire auquel je répond par un assez doux, amusé par ce qu’elle me dit. Non je n’ai pas oublié sa proposition qu’elle m’a faite quand elle est venue chez moi, pour accouplé nos chats birman.

« Pourquoi pas, ça pourrait être bien. Mais il faut voir s’ils s’entendent. »

Je ne souhaitais pas forcer mon chat, une fois adulte, à s’accoupler avec n’importe qui. Oui, je sais, je la vois presque comme une humaine, et les animaux fonctionnent avec des chaleurs. Mais je ne souhaites pas la forcer, normal, bien que cela pourrait être bien.

« A part courir après Gaelia ? Ca peut aller ! Oui, en rade de croquette mais pour moi. »

Je lui montre mon sac de course que j’ai réussit, par un miracle à garder accroché à ma main. Allez savoir pourquoi, instinctivement, je les garder fermement entre mes doigts, mais je les fais.

« Et là je suis à la recherche d’un coussin car Eria a trouvé une nouvelle occupation en jouant à déchiqueté les coussins. Et toi ? Comment vas-tu ?  A part être en rade de croquette apparemment. »

Je souris pour lui montrer que je la taquine, moi aussi, il faut bien non ?!

Non franchement, il faudrait que je fasse attention de comment je me présente aux gens, car montrer ces fesses n’est pas des plus polies comme rencontre. Bon heureusement que je connais Hye Ri et que elle aussi me connaît, car si c’était une personne que je ne connaissais pas, j’aurais préféré que Gaelia continu de courir et qu’elle me traîne derrière elle plutôt que de devoir subir cette gêne. Si j’avais de la chance d’être tombé sur mon amie ? Oui, car quand je vis son visage, je fut soulagé qu’il soit familier et évitant ainsi qu’une inconnue se fasse des films sur ma position très… inhabituelle. Une fois libéré des entrailles du collier, je rassure mon amie en lui disant que ce n’était pas dans mes habitudes d’exposer mon fessier aux gens.

- Ah vraiment ? Je pensais que c’était une nouvelle technique de séduction. Une sorte de parade nuptiale

Je souris, amusé par sa remarque qui est plus ironique qu’autre chose. Sauf si elle est sérieuse ? Non quand même pas… Bon je la connais un peu, mais au point d’être sur de moi ? Je chasse cette pensée ridicule de mon esprit et finis par lui répondre.

« Ah tu ne savais pas ? Je suis en train d’expérimenté cette technique, peut être que ça me permettrait de trouver l’âme sœur. »

Bah quoi, il faut bien que je la taquine aussi un peu non ? Et puis moi recherche un petite amie, ça serait comme un chat voulant sortir avec une souris, et donc impossible. Pas que je ne désire pas en avoir une, disons plutôt que pour le moment, je ne suis pas intéressé et que je n’arrive pas à me voir avec quelqu’un. Donc je ne cherche pas spécialement, je suis bien ainsi. Si on me propose ? Je ne me suis jamais posé la question, mais cela n’arrive pas d’arriver si je continu à faire n’importe quoi comme montrer mes fesses.
Mon amie me relance alors sur le sujet de nos deux chats. C’est vrai que depuis notre première rencontre où elle m’avait fait part de cette proposition, on en a jamais vraiment rediscuter. Si cela me tente ? Pourquoi pas, avoir un bébé chat en plus ne me dérangerait pas car je les adore, mais cela ne se jouera pas sur ma seule décision car je souhaite que ma chatte grandisse déjà et surtout s’entend bien avec le chat de Hye Ri. Oui, je la vois un peu trop comme un être humain, mais j’y suis attaché.

- C’est vrai, même si ce sont des animaux on ne peut rien leur imposer. C’est comme pour nous.

Ce qu’elle me dit me rassure, je ne voulais pas qu’elle pense que je ne souhaitais pas essayer quelque chose, juste que je ne voulais pas les forcer. Un plus ? Oui, car on est sur la même longueur d’onde et c’est plutôt rassurant de voir que je ne suis pas le seul à tenir à mon chat autant que ça. La jeune femme me demande alors le pourquoi de ma présence dans l’animalerie et je lui fais part des mésaventure de Eria avec les coussins.

- Charmante occupation

Elle ne pouvait pas mieux dire ! Moi même je trouve des meilleures occupations que de me déchaîner sur un coussin… Hum quoi ? Je suis pas mieux ? oui bon certes, j’ai aussi mes moments de folies mais je ne fais pas mes griffes sur les coussins moi ! Oui je sais, je n’ai pas de griffes… Je retourne la question à Hye Ri, lui demandant si elle va bien.

- Moi tout va bien si ce n’est que j’ai failli jeter un grand père par la fenêtre de mon bureau. Très longue histoire, imagine juste un insupportable petit vieux têtue qui cherche à t’apprendre ton travail…

J’essaie vaguement de m’imaginer la scène. Pas besoin qu’elle me donne des détails car j’ai moi même des chieuses en mannequinât, alors me représenter un vieu super chiant et têté, ce n’est pas très compliqué.

« J’imagine très bien et je t’accordes le fait de m’épargner les détails. Rien que ton explication me suffis ! »

- J’ai faim…

Oui moi aussi, c’est pour ça justement que je suis aller faire des courses. A cette pensée de manger, j’entends mon ventre faire un léger grognement pour me faire rappeler ma venue dans les rues de Incheon et qu’il était tant que je le nourrisse.

- Tu as des choses qui craignent ?

Euh… Non pourquoi ? Elle a quoi derrière la tête ? Pourquoi je trouve cette remarque suspecte ??

- Hum… puisque tu sembles ne pas avoir mangé non plus, on peut manger ensemble ? Oui on va faire ça ! Viens ! Je t’invite à la maison, je te présenterais Ice !

Je suis assez surprise de sa proposition mais finis par lui sourire comme pour répondre à sa question. Je vais pour prendre la parole suite à sa question mais la jeune femme ne me laisse pas le temps de répondre qu’elle m’attrape par le bras et m’entraîne vers la sortie. Elle se stoppe pourtant après quelques pas et se tourne vers moi.

- Hum, attend. Il faut d’abord que tu choisisses tes coussins !

« Non c’est bon, j’étais dans le coin quand j’ai pensé en acheter un, ce n’est pas urgent. »

Et puis je me vois mal me trimbaler avec. Entre le sac de nourriture qui est tenue par ma main, mon autre bras tenue par la jeune femme, comment pourrais-je tenir en plus un gros coussin pour un berger australien ? Heureusement que Gaelia n’a pas de laisse sinon ça serait critique. Hye Ri ne se fait pas prier et m’entraine en dehors de la boutique et commence à marcher en direction de chez elle. Je me tourne pour regard ma chienne qui m’interroge du regard quand à la destination que l’on prend. J’hausse les épaules pour lui faire par de mon propre désarrois.

« Au fait, quand tu dis m’inviter, je viens chez toi mais si j’ai bien comprit, on mange ce que j’ai acheté ? »

Car si c’est ça, ce n’est plus inviter la personne. Oui oui, je l’embête encore, mais il faut bien non ?

« Et j’espère qu’Ice aime les chiens, car je laisse pas Gaelia dehors, on va penser que je suis un mauvais maître. Et puis j'espère que tu n'as pas d'objet précieux dans ton appartement car il y aura massacre sinon... »

Moi essayer d’échapper à son invitation ? Non car dans un sens ça me fait plaisir mais bon… Elle me prend un peu au dépourvu et maintenant que j’y pense, je ne suis même pas habillé correctement…

Le coussin ? Il pouvait attendre demain, il était certes avec plusieurs trous apparent causé par Eria, mais il n’y avait rien d’urgent. J’étais déjà bien chargé en plus par mes affaires et je ne voulais pas non plus inonder l’appartement de Hye Ri avec mes affaires. Après être passé à la caisse pour que la jeune femme paie la nourriture de son chat, on se retrouve dans la rue et je commence à la suivre pour aller en direction de chez elle. Amuser par ce changement de situation, je lui fais par de ma curiosité quand au fait qu’elle compte volé ma nourriture pour manger et il ne me faut pas longtemps pour avoir une répliquer de mon amie.

- Yaa ! Tu me prends pour une opportuniste ? Je ne suis pas affamée au point de piquer ta nourriture.

« On ne sait jamais… Tu as peut être une double vie de voleuse de nourriture… »

Je lui tire la langue alros qu’elle se tourne vers moi pour répliquer à ma remarque et elle se contente de me grimacer pour montrer son désaccord face à ce que je lui ai dit. Ah, c’est si amusant de l’embêter. Je prend de nouveau la parole pour être sur que son chat n’est pas trop peureux face aux gros chien. Bah on ne sait jamais, c’est vrai qu’entre Gaelia, Eria et Sethi ça se passe bien, mais parce qu’ils ont été habitué tous les trois dès leur plus jeune âge à être avec d’autre animaux. Mais c’est bien connu que les chiens n’aiment pas les chats et ces derniers évitent de ce fait les chiens. Aller savoir pourquoi au fait ? C’est un vrai mystère au fait de savoir pourquoi ils ne savent pas, comme savoir pourquoi les chats courent après les souris. Donc je ne m’inquiète pas pour Gaelia qui a l’habitude des chats, mais plutôt pour le chat qui pourrait avoir peur. On ne sait jamais, s’il a déjà eut une mauvaise expérience avec un chien qui lui n’aimait pas les chats. De plus, je préviens mon amie qu’elle risque d’avoir de la casse si elle a des objets à la hauteur de queue. Gaelia n’a jamais attaqué le mobilier, mais des fois, elle ne contrôle pas sa queue qui vient taper des objets sans qu’elle ne le veuille.

- Tu ferais mieux de te faire du souci pour toi… Gaelia c’est sûr elle pourra rentrer. Toi en revanche…je ne sais pas…

C’est malin… Vous y croyez vous ? On fait entrer le chien et on laisse le maître dehors. Pas le temps de répliquer que la jeune femme m’entraîne alors vers un restaurant qui fait des plats à emporter.

- Poulet frits et japchae ça te tente ?! Ah mais c’est vrai, tu vas rester dans le couloir toi donc ce n’est pas grave ahah.

« Tu reviendrais sur ta parole de m’inviter chez toi ? »

Il fallait bien que je réplique pour me défendre non ? Je lui souris à mon tour et après lui avoir fait signe de tête que le repas m’irait, je la laisse entrer pour aller commander. Avec le chien, je ne peux pas me permettre de rentrer et puis je me vois mal laisser Gaelia dehors. Bon oui je l’ai fait tout à l’heure pour l’épicerie, mais parce que je connais le gérant qui garde un œil sur le chien pendant que j’effectues mes courses. Je sais qu’elle ne partirai pas, mais on ne sait jamais, un voleur de chien peut peut être traîner dans les environs et aurait envie d’adopter le chien. Inimaginable pour moi, alors je préfère rester avec elle le temps que Hye Ri fasse ces achats. Elle ressors très vite avec la nourriture et on se dirige vers un immeuble plus loin et elle m’entraîne dans l’ascenseurs pour arriver enfin à son étage. Là, elle compose sont code pour déverrouiller la porte et ainsi rentrer. La jeune femme ne perd pas de temps et passe devant moi pour aller dans la salle principale.

- Entres, fais comme chez toi.

J’entre d’un pas assez lent, regardant le mobilier et la décoration de l’endroit. Chic et moderne pourrait être les bons mots pour qualifier cet endroit. Si j’aimais ? Un peut trop de technologie mais bon, on ne pouvait pas avoir les mêmes goûts non ? Si j’étais gêné d’être chez une amie pour la première fois ? Bizarrement non, ce n’était pas le genre de chose qui me mettait dans l’embarras car elle m’avait invité. Bon, je n’allais pas non plus touché à tout, mais je parcourais la pièce d’un air curieux et me gênait pas pour faire le tour en observant.

- Tiens tu peux venir déposer tes courses ici.

Je me tourne et rejoins mon ami dans la cuisine pour y poser mon sac de courses dans un coin. Je me tourne alors pour chercher Gaelia du regard qui est resté près de l’entrée et l’appelle doucement pour la mettre en confiance dans un lieu inconnu. Elle avait vécu, avec Sethi, le décès de leurs maîtres et changer d’environnement les avaient perturber. Ils ne se retrouvaient que rarement chez d’autres personnes et étaient donc réticent à ça. Je m’accroupis pour venir caresser le chien et ainsi la mettre à l’aise. Je tappote le sol pour qu’elle s’allonge dans un coin, ce qu’elle fait rapidement.

- Je te présente Ice, mon gentil chaton de 5 mois et démon à ses heures…

Je me redresse et retourne vers Hye Ri qui tient une petite boule de poil entre ces mains. Elle me tend l’animal mais je n’ai pas le temps de faire quoi que se soit que le fauve s’élance pour atterrir sur mon torse. Je plie les bras pour le rattraper dans sa chute et ainsi éviter de sentir ces griffes s’enfoncer dans mon torse pour ne pas tomber.

- Super, il t’aime déjà. Il est malin, il commence à séduire le père pour avoir la fille.

Je prend le chat sous ces pattes avant et le soulève pour le mettre devant ma figure.

« Ah mais attention à toi Ice, je suis très difficile à séduire, il en faudra plus pour que tu es la main de ma fille. Alors attention à ce que tu dis et fais !! »

Comme ça, c’était dit et s’il le faut, je ferrai un contrat pour le mariage. Hum ? Quoi ? Ce n’est qu’un chat ? Oui et alors ? Peut importe !

- Ah ma pauvre je n’ai pas de croquette pour toi… Pas grave tu mangeras du poulet à la place de ton maître héhé.

Je tourne vivement le visage vers mon ami alors que je tiens toujours le chat.

« Fais gaffe à ce que tu dis toi ! Sinon je vais manger du chat ce soir, il parait que c’est bon ! »

Elle me cherche ? Je la cherche, sauf que je n’aime pas le chat. Au fait non car je n’ai jamais goûté mais franchement… Ca me tente pas, sauf peut être faire un Ice frit ?!

Son appartement avait l’air, bien, confortable, et bien aménagé ? Si je pourrais vivre ici ? Oui, mais en refaisant la décoration à ma façon peut être ?! En soit pas tant que ça, juste trop de high tech pour moi. C’est vrai que quand on est dans mon loft, on peut y trouver une vieille radio dans la cuisine, pour écouter les informations le matin, une télé tout aussi ancienne dans le séjour, mais cela s’arrêtait là. J’aimais le vintage, l’ancien, et je préférais de loin les anciennes technologie. J’avais même l’intention d’acquérir bientôt un jude box. Cela coûtait cher, même très cher, mais c’était comme un rêve d’enfance d’en avoir un. Alors dès que les finances me le permettra, je pense que je m’achèterais mon nouveau jouet. Ici c’est trop de neuf à mon goût, mais si cela lui plaisait alors tant mieux ! Après avoir installer Gaelia dans un coin et de l’avoir mise à l’aise, je me tourna vers mon amie qui me présenta enfin son fameux Ice qui me sauta dans les bras. Haha, il comptait m’amadouer pour avoir la fille ?! Je ne m’empêcha pas de faire remarquer que cela ne serait pas aussi facile que ça et qu’il en faudrait plus. J’avais dit ça en regardant le chat, mais le message était plus adresser à Hye Ri qu’à lui.

- Ne t’en fais pas il est sage comme une image. Comme moi…

Je la regard du coin de l’œil en haussant qu’une sourcil. Hum… Pourquoi j’avais du mal à la croire tout d’un coup ? Oui, on se connaissait pas depuis longtemps, mais le peu que j’avais vu ne me montrait une personne sage.

« Pourquoi j’ai dut mal à te croire ?! »

Bah quoi ? J’ai beau être une personne lunatique et dans les nuages, cela ne veut pas dire que je ne fais pas attention aux gens et donc que je ne vois rien. Et oui, c’est une technique pour piéger les gens ça, j’en ai fait un point fort ! Quand mon amie donne de l’eau à ma chienne, elle fait gentiment remarqué qu’elle n’a rien à lui proposé à manger, mais qu’elle me donnerai volontiers mon poulet. Alors là, mauvais choix jeune femme, car j’ai dut être un chien dans ma vie antérieur et mon pêché mignon est justement le poulet ! Mais je ne comptais pas le lui avouer et préférais lui proposé de manger un chat frit à la place.

- Tu oserais manger mon chat ? Ton futur gendre ?

« Tu oserais donner mon poulet à mon chien ? Tu sais, elle n’est pas malheureuse et mange même mieux que moi ! Alors que c’est pas mon cas, je suis sous alimenté, tu ne savais pas ? »

Comment trouver une excuse pour qu’elle ne donne pas mon poulet ?! Non mais c’est vrai que je fais passer mes animaux avant moi. Si je suis en manque d’argent, ça sera n’abord leur nourriture, et moi je me prendrais que le strict nécessaire pour vivre. Et pour tout vous avouez, quand j’achète du poulet, j’en donne même à Gaelia car je sais qu’elle raffole de ça, comme tout chien. Je suis partageur, mais pas ce soir, j’avais faim et mon ventre allait me faire une crise si je ne le nourrissais pas prochainement. Je regard mon amie se presser pour dresser la table, et après avoir déballer les plats, s’adresse à moi.

- Voilà tout est prêt, pas besoin de faire frire mon chat.

« Ah bah enfin, j’ai cru que je ne mangerai jamais ! Je libère donc ton chat ! »

Pendant tout ce temps mine de rien, j’avais câliné la bête qui ronronnait d’un air pesant et s’était lover dans mes bras. Je le posa alors par terre et il se réveilla pour reprendre son train de vie. Je m’installa en face de mon ami qui me présenta la chaise et on attaqua la nourriture. C’est vrai que quand je mange, je suis pas mal concentré sur la nourriture, et je remarqua le silence qui s’installa à table. C’était assez normal pour moi vu qu’on avait la bouche pleine, mais apparemment Hye Ri voulut relancer un sujet. C’est donc bouche pleine que je leva les yeux et mon plat pour la regarder alors qu’elle reprenait la parole.

- Oh ils sont mignons. Même la chienne il essaye de la séduire.

Tout en mâchant, je suis son regard pour le poser sur Ice qui se fait une place dans les pattes de Gaelia qui ne dit rien et se contente de l’observer d’un œil bienveillant. Je souris à cette vue qui me rappelle mes chats et suis content de voir que Ice ne dit rien à la vue du chien, bien au contraire. Si seulement ils pouvaient tous bien s’entendre, chiens et chats.

- Ah j’y pense ! Tu as développé la fameuse photo que tu as prises de moi ?

Je reporte mon regard sur mon ami et essaie d’avaler ma boucher rapidement pour pouvoir lui répondre. Mais cela me permet aussi de réfléchir à quoi lui dire car le sujet est délicat. Oui, la photo est développé, et si je lui dis, elle risque de me demander comment elle est. Sauf que je ne l’ai toujours pas regarder. Pas que je ne souhaites pas, mais je n’ai finis de la développer que tout à l’heure, avec toutes les autres que j’ai fait en même temps, et après 4 bonne journée à être enfermé dans la chambre noire, c’est mon ventre qui m’a obligé a faire une pause.

« Oui, elle est développé. Je ne l’ai pas encore vu, elle est au chaud dans ma chambre noire. Mais je vais t’attendre pour la découvrir si tu le souhaites. »

Au fait, je l’avais déjà aperçu en miniature sur la pellicule, mais vu qu’on ne voit pas grand chose, je ne pouvais jugé. Les pellicules me servent juste à savoir si des photos sont foiré, donc soit flou, soit prise décalé. Mais pas a voir en détails ce que la photo rend.

- Toute manière j’ai prévu de venir t’embêter un de ces jours au studio…

Je lui souris doucement

« Je me demandais quand est-ce que tu allais le proposer, je n’attends que ça moi. »

Je finis de manger pose mes couverts à côté de moi et me laisse aller à mon tour sur le siège.

« En tout cas merci pour le repas, même si c’était pas fait maison, c’était bon. »

La jeune femme finit par m’inviter à masser à table, et une fois qu’elle est mise, je me décide enfin par libéré le chat que j’avais l’intention de manger. Ou pas, ce n’est pas trop mon délire les animaux domestique à retrouver dans son assiette. Je pose délicatement le chat par terre et rejoins mon amie a table en lui précisant que j’avais libéré le chat et que par déduction, il ne sera pas mon repas de ce soir.

- Sssh ! Quel râleur…

Je m’attaque très vite au plat qui est devant moi et ne voit pas tellement le blanc qui s’installe entre nous. J’étais trop occupé à déguster ce repas qui était très bon à mon goût. Bon c’est vrai que je n’étais pas difficile dans le genre, et même un plat de pâtes, je le trouverai délicieux. Faut dire, je ne suis pas du genre à faire à manger, et les conserves sont mes meilleurs amis. Alors quand c’est un repas préparé par un ami, ou même un traiteur, je trouve ça succulent. Pas trop dure de faire meilleur que des conservent vous allez me dire. La seule chose où je sis difficile et j’aime prendre des choses de qualité, se sont les fruits, car j’en raffole. Je pourrais passé ma vie à manger ça que ça m’irait.
Je sors de ma rêverie quand mon amie reprend la parole et me demande alors si j’ai développer la photo, et j’opte la franchise en lui disant que oui, elle était bien prête, mais que je n’avais pas encore eut l’occasion de la voir et que si elle le souhaitait, j’étais prêt à l’attendre. Puis, elle m’avoue alors qu’elle allait venir m’embêter un de ces jours dans le studio, et je la taquine encore sur le fait que je n’attendais qu’elle.

- Hum… vraiment ? Tu es devenu accro à ma présence c’est pour ça ?

Je lui souris doucement alors que j’écarte mes couverts pour les mettre de côté, me laissant aller sur la chaise après avoir bien mangé.

« Oui, énormément, ton petit côté chipie me manque beaucoup. Que veux-tu, je dois être masochiste ! »

Je lui souris à mon tour pour lui montrer que je la taquine.

- Mais okay, je passerais bientôt

« Préviens moi avant de passé, car en ce moment je suis pas mal prit, mais je pourrais me libéré je pense. »

J’avais accumulé pas mal de photo et le fait d’ouvrir une exposition était un projet qui commençait vraiment à se concrétiser. Alors j’essayais de faire toutes les démarches possible pour pouvoir concrétiser mon idée. Ce n’était pas encore gagné, et c’est pour ça que je courrais pas mal à droite et à gauche, puis entre les développement, les petits jobs qu’on me donne à côté, j’avais un emploi du temps chargé. Mais j’avais toujours moyen de me libéré pour recevoir mon amie chez moi, en espérant cette fois qu’elle ne reste pas 10 minutes et qu’on aurait le temps de passer un bon moment.
Je finis par remercier mon amie sur le repas, laissant paraître une autre remarque taquine sur le fait qu’elle ne l’avait pas fait elle même. Autre moyen de l’embêter, mais entre nous, c’était devenu presque naturelle et elle savait que je ne faisais que plaisanter. Je me permettrais pas de critiquer vu que moi même je ne cuisinais pas.

- De rien. C’était avec plaisir.

Je la fixe un moment, étonnant qu’elle n’ait pas répliquer à ma phrase et me demande même si elle allait bien. Avait-elle bien digéré ? Car ce n’était pas son genre de ne pas me répondre.

- D’accord j’ai compris. La prochaine fois, je cuisinerais moi même.

Je rigole doucement quand je la vois enfin remarquer ma réplique. Avec un temps de décalage, c’était assez amusant.

« Fais gaffe, je te prend au mot, et je m’attend à du 4 étoiles ! Non mais c’était parfait ne t’en fait pas. Tu sais, je ne cuisine pas non plus et pour moi, le plus important, c’est de passer un bon moment, peut importe la cuisine. »

Je me lève alors et débarrasse ce qu’il y a sur la table pour pouvoir le jeter dans la poubelle que je repère rapidement dans la cuisine. Je reviens prendre les couverts que je met dans le levier afin de les laver. C’est vrai que chez moi, ce n’est pas toujours rangé, bien que j’aime un minimum d’ordre, mais je n’aime pas rester les bras croisé quand je suis chez les autres. Elle m’avait offert le repas, je pouvais bien lui faire la vaisselle non ? Tout en m’attelant au nettoyage des couverts, je me perd un moment dans mes pensées et je finis par sourire alors que je reprend la parole en faveur de mon amie.

« Dis moi, tu fais quoi samedi soir ? Ca te dirais d’aller boire un verre ? »

Je n’allais pas lui avouer que c’était pour la remercier du repas, mais en tout cas, je comptais bien l’inviter, c’était normal après tout.

Bien que j’ai un peu taquiné mon ami sur la nourriture qui n’était pas faite maison, je finis par lui avouer que ce n’est pas ce qui compte le plus pour moi. J’ai beau ne pas être un grand cuisinier, j’aime la nourriture de bonne qualité, encore plus quand c’est bien cuisiner. Mais personnellement, je me fiche de la qualité tant que je passe un bon moment avec mes amis. La plupart du temps ou je vois des amis et que l’on se fait une de nos réunions mensuelles, on se commande des pizza ou même de l’Italien et basta. Alors oui c’est pas du fait maison, mais on mange correctement et on passe un merveilleux moment entre nous. Alors c’est ce que j’avoue à mon amie pour lui dire que je préfère de loin passé un bon moment et manger de moins bonne qualité que l’inverse.

- Si ça t’a plus c’est l’essentiel. Je suis d’accord c’est vrai que l’important c’est de passer un bon moment. Mais j’aime cuisiner et je m’en sors plutôt bien donc promis je te ferais quelque chose de bon la prochaine fois… Là c’était un peu de l’imprévu donc…

« Tu as bien de la chance d’aimer, car personnellement, j’ai deux mains gauche quand je fais la cuisine. Alors je ne te proposerai pas de t’inviter à manger chez moi, sauf si tu aimes les conserves ! »

J’avoue mon point faible ? Oui, l’un de mes points faibles plutôt, car ce n’est pas le pire. Mais je n’ai jamais trouvé qu’il y avait honte de ne pas savoir cuisiner. Ce n’est pas mon truc, je n’ai jamais prit le temps d’essayer et je l’assume. Bon c’est vrai que j’ai déjà fait des tentatives sans grand succès donc cela me réconforte à savoir que je ne suis pas fait pour ça.

Je finis par me lever et débarrasse rapidement la table pour très vite m’occuper de la vaisselle. Ca c’est un points forts chez moi, enfin si on peut dire ça ainsi. Je vous rassure, faire la vaisselle n’est pas ma plus grande passion, mais je n’aime pas que ça soit trop le bordel chez moi, encore moins en laisser chez les autres. Je ne suis pourtant pas maniaque et il m’arrive de laisser traîner la vaisselle du matin jusqu’au soir, voir même du lendemain. Cela arrive souvent quand je m’enferme dans ma chambre noir plusieurs jours, je ne prend pas le temps. Mais dès que j’en ressors, le grands ménage s’impose et tout redevient propre. Alors que j’ai les mains sous l’eau, je reprend la parole pour proposé à Hye Ri d’aller boire un verre samedi soir.

- Cool une invitation !

Si ça lui fait plaisir ! Je voulais la remercier pour ce repas et bien que j’avais à l’origine une autre idée en tête, je voulais la garder pour une autre occasion et l’inviter à boire quelque chose était l’autre solution qui m’était venu à l’esprit.

- Je suis libre samedi soir, donc j’accepte ta proposition. Tu m’emmènerais où ?

M’emmènes où ? Chez moi… Mais maintenant que j’y pense, j’ai du mal m’exprimer et la jeune femme doit croire que je vais l’emmener dans un endroit branché. Mauvaise pioche, je ne vais jamais dans les bars, sauf quand je suis emmené de force par mes amis. Quand je disais ‘inviter’, c’était chez moi, car c’est vrai que c’était la que je passais la plupart de mon temps en soirée, un bière à la main en train de jouer au poker. ON des popcorns en train de se regarder la trilogie du Seigneurs des anneaux. Mais elle ne pouvait pas savoir que je ne fréquente pas les bars, et je me retrouvais quelque peu coincé. Je lui avoue que c’est chez moi ? Cassant l’espoirs de la jeune femme de découvrir un bar ? Soit dit en
Passant, qu’allons nous faire tous les deux chez moi à part boire ? Bon allez Tae Hyun, tu peux faire un effort et sortir non ? En plus je peux choisir l’endroit, donc je ferais en sorte que ça soit un endroit calme.

« Va pour samedi soir alors, et l’endroit sera une surprise. »

Ou tout simplement parce que je n’ai pas de nom à lui donner, alors je dis ça pour la faire patienter et ne pas lui avouer la vérité. Je finis de faire la vaisselle et prend un torchon pour m’essayer les mains.

- En revanche saches que je ne tiens pas l’alcool, donc si tu me fais trop boire ça sera à tes risques et périls.

Je lui souris, amusé par sa révélation.

« Alors comme ça on sera deux. L’alcool n’est pas non plus mon fort, alors on tournera au soda s’il le faut. »

A vrai dire, tout dépendait de l’alcool, la bière ça allait, mais il ne fallait pas que j’en boive plus de deux. N’essayez même pas avec le vin ou les alcools forts, car vous me perdez rapidement. J’avais pourtant pas mal but dans ma jeunesse à la période de ma ‘fugue’, mais depuis que j’avais fait une longue pause sans toucher à une goûte, reprendre à été dure, comme si ça éveillait les mauvais souvenir.

« Je ne vais pas te déranger plus longtemps, tu as sûrement des choses à faire non ? »

La soirée ne faisait que commencer, mais la jeune femme avait peut être des projets dont je ne souhaitais pas faire obstacle.

Je ne souhaitais pas tellement déranger Hye Ri, qui sait, peut être avait-elle quelque chose de prévu pour le reste de la journée et je ne souhaitais pas faire obstacle à ces projets de soirée avec ces amis. Je lui avoua donc que j’allais la laisser tranquille pour ne pas la déranger dans ces occupations du soir.

- Hum, non pas vraiment je n’ai rien de spécial à faire. Et ne t’en fais pas tu ne me déranges pas.

Je lui souris alors doucement, un peu rassurer de ne pas la déranger. On n’eut pas non plus l’occasion de se dire quoi que se soit car la porte de l’appartement s’ouvrit ce qui me valu un léger sursaut face à cette interruption inattendu. Je me tourna vivement par la même occasion pour regarder qui était là. A vrai dire, je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un rentre et quand la personne arriva dans la pièce principale, elle me regarda un moment dans les yeux. Elle devait se demander qui j’étais, comme moi même je me demandais qui elle pouvait bien être. Bon, en faisant rapidement tourner mon ordinateur qu’est mon cerveau, il n’y avait pas plusieurs solutions. Soit Hye Ri m’avait mentit et elle avait bel et bien une soirée de prévu avec l’une de ces amies qui était donc venue la chercher. Soit cette fille était une cambrioleuse qui n’avait pas prit le soin de vérifié que l’appartement était vide avant de tout dévaliser, soit c’était la voisine qui s’était trompé de porte, allez savoir au passage comment elle était rentrée ! La jeune inconnue nous salue d’un bonsoir et je me contente de lui répondre d’un hochement de tête. Je me tourne un moment vers Hye Ri avant de reporter mon attention sur la nouvelle venue qui fait des vas et viens de regard entre nous deux, avant d’afficher un sourire. Oui ? Il se passe quoi ? Car j’ai l’impression qu’un message codé vient de passé entre les deux femmes sans que je ne le comprenne. Après tout, c’est normal, c’est des femmes !

- Tae Hyun je te présente Seung Hee, ma meilleure amie et coloc’… Seung Hee voici Tae Hyun, un ami.

Ah, c’est vrai que je n’ai pas prit l’option colocataire, et j’aurais du y penser car c’est la bonne réponse apparemment. Après avoir été ravie de faire ma connaissance d’après ces dires, je me penche légèrement pour faire de même face à la fameuse colocataire Seung Hee.

« De même, enchanté. »

A peine redressé, je vois du coin de l’œil Hye Ri se tourne vers mon chien, toujours allongé à sa place.

- Ah regarde Gaelia veut sortir ! Il est temps d’aller la promener viens !

Euh non je crois pas, elle a plus envie de faire un gros dodo qu’autre chose. Mais quand mon amie me lance un regard pour me faire comprendre de ne pas répondre, je referme rapidement la bouche que j’avais ouvert pour protester. En deux secondes, je me vois forcé de quitter d’urgence l’appartement, appelant Gaelia pour qu’elle suive le mouvement. Avec chance, la chienne a dut comprendre qu’il y avait un problème et se lève rapidement pour me suivre. Ou peut être qu’elle ne souhaitait pas que je l’abandonne. Il y a encore quelques instants j’étais dans l’appartement, et à présent j’étais dans la rue avec Gaelia et Hye Ri, sensation assez bizarre, je le conçois oui…

- Désolé pour cette sortie rapide… Mais au moins ça nous fait faire une petite ballade improvisée… Ah je devrais peut être te rendre ça…

C’était juste pour ça ? Elle avait cette soudaine envie de prendre l’air en faisait une ballade improvisée ?! Vraiment, je ne comprendrais jamais les femmes… Serait-elle enceinte pour avoir des envies soudaines ? J’interroge mon amie du regard alors qu’elle me tend mon sac de nourriture. Heureusement que je n’ai pas acheté le coussin, sinon ça aurait été la catastrophe pour partir aussi vite !

- Si je nous ai fait vite sortir c’est parce que là connaissant elle aurait commencé à te poser plein de questions et aurait dit des choses embarrassantes alors…

« … Alors tu as préférés fuir le danger plutôt que de faire face ?! »

Oui, drôle de résumé de ce qu’à voulu éviter Hye Ri… J’aurais peut être du utilisé un autre terme pour terminé sa phrase, mais c’est sortit tout seul, un peu trop tout seul justement…

« Elle est si curieuse que ça ta colocataire ? C’est quel genre de questions ? »

Histoire de savoir à quoi j’ai échappé… Je regard autour de moi alors qu’on marche et aperçoit un petit parc ouvert et me tourne vers mon amie.

« Ca te dérange si on va dans le parc ? Pour que Gaelia puisse se défouler un peu. »

Et puis comme ça , elle pourra m’expliquer le soucis avec sa colocataire, assit sur un blanc.

Vraiment, les femmes me surprendrons toujours autant ! Entre des messages codés entre elles, des regards que je ne comprend pas et là, la fuite de sa colocataires vraiment… Vous croyez qu’il existe « Les femmes pour les nuls ! » ? Car s’il existe, j’irai l’achète dès que possible pour essayer d’y voir un peu plus clair. Une fois dans la rue, je souris quand mon amie prend la parole et finit sa phrase laissé en suspens. Vu qu’elle ne me reprenait pas, je devais donc en déduire que j’avais vu juste qu’elle préférais fuir le danger que représentait sa colocataire. Mais j’étais un peu curieux à savoir ce qu’elle aurait bien put me faire, ou plutôt dans ce cas me dire de si dérangeant que ça.

- Et bien…

Alors là, je devais en déduire que c’était un sujet délicat non ? Je ne savais pas trop si j’avais vu juste pour voir mon amie ainsi gêné avait quelque chose d’amusant. Le temps qu’elle réfléchisse au sujet, je lui proposa d’aller dans le parc pour avant tout laisser Gaelia courir comme bon lui semble.

- Oui, allons y

On traverse alors la rue et une fois à l’intérieur du parc, je me tourne vers Gaelia qui attend mon signe d’un air impatiente. Maintenant qu’on était à l’extérieur, il était normal qu’elle est des envie de courir pour aller sentir les bonnes odeurs. Je lui dis « Va » et elle ne se fit pas prier pour partir en courant vers le premier buisson où un autre chien avait dut passer dans la journée, car elle se mit à renifler d’un air intéressant, tout en remuant la queue. Je suivis pour ma par mon amie qui s’était installer sur un banc un peu plus loin, et je fis de même en m’installant à sa gauche. Je me tourna alors vers elle pour lui lancer un regard interrogateur, dans l’espoir d’avoir une réponse à ma question.

- Hum…en fait pour faire simple…je ne ramène jamais de garçon à l’appart’…enfin je n’en ramène jamais que cela soit ici ou ailleurs…

Ailleurs ? Où ? J’hoche la tête, assez surpris de voir Hye Ri aussi perturbé alors qu’elle me parle. Elle est plutôt du genre franche, direct et à plaisanter facilement. Là non, on a l’impression que le sujet la dérange. Je pourrais lui dire de ne pas continuer, mais maintenant qu’elle est lancée, je ne souhaite pas l’interrompre.

- Donc en te voyant toute à l’heure à l’appart’, elle a rapidement conclu que…

Que ? Que quoi ? J’étais un voleur ? et que l’on faisait face à face toi et moi ? Bah oui, si elle ne ramène jamais de garçon, ça veut dire que j’étais plus un intru aux yeux de la colocataire qu’autre chose. Je vois le regard de Hye Ri se tourner pour se poser plus loin et je tourne à mon tour le regard, supposant que je devais la gêner à la fixer ainsi.

- Qu’ils devaient se passer quelque chose entre nous…

« Ah… »

Je ne savais pas trop quoi répondre et mon « Ah » était à vrai dire sortit tout seul. Moi qui était persuadé qu’elle me prendrait pour un voleur, je ne m’attendais pas à ça. Mon regard se pose sans réelle conviction sur Gaelia qui passe plus loin et je reste un moment à l’observer.

- Du coup elle aurait dit des choses gênantes…. Et elle aura joué son rôle d’unnie protectrice…

« Oui je vois… Bah tu pourras lui dire qu’elle se trompe et qu’on est de simple ami… Histoire qu’il n’y a pas de … Malentendus. »

Bah quoi, c’était mieux pour elle comme pour moi. Je n’allais plus être embêté par sa colocataire si j’avais le malheur de la recroiser un jour. Et elle, elle ne se fera pas incendier de pleins de questions, car si ce qui allait sûrement arriver.

« Tu l’as connais depuis longtemps ? Vous vous entendez bien à ce que je vois. »

J’ai finis par reporter mon attention sur elle pour lui poser ma question, tout en abordant un sourire franc.

« Je ne savais pas que tu avais une colocataire. C'est pas trop dure ? Enfin la vie à deux quoi...»

Ou comment lui dire qu’elle aurait put me prévenir pour éviter de croire que c’est une voleuse ou la voisine ! Je me serai préparer… Psychologiquement quoi !

:

S’il le faut, j’irais même avec elle voir sa colocataire pour lui dire qu’il n’y a rien entre nous. Euh… Est-ce vraiment une bonne idée ? Car de ce qu’elle m’a dit, la jeune femme semble bien curieuse et assez ouverte pour poser des questions sur moi. Déjà si je débarque pour lui dire que je suis un ami, ça va paraître plus louche qu’autre chose et elle va sûrement se poser plus de questions qu’elle doit déjà en avoir. Mauvaise idée, et je finis pas ne plus vouloir proposer mon idée à Hye Ri. Après, si c’est un cas de force majeur, oui, je serais prêt à l’aider pour convaincre sa colocataire, mais valait mieux laisser les filles se débrouiller entre elles.

- Ne t’en fais pas, je compte lui dire mais elle va me traquer…

Je rigole doucement rien qu’à l’idée qu’elle soit espionner sous tous les angles. Caméra dans sa bureau, alarme à mec dans sa chambre, micro dans son sac pour épier… Elle n’en a pas j’espère ! Ca serait bien drôle, mais un peu affolant quand même.

« Saches que je suis de tout cœur avec toi ! »

Une pointe d’ironie ? Oui, pour la taquiner, car je ne pourrais pas faire grand chose pour elle, mais le cœur y est, c’est ça qui compte. Non, j’espère qu’elle arriva à régler le problème, car ce genre de conflits où l’on est pas sur la même longueur d’onde me met dans l’embarras, surtout si c’est la meilleure amie de Hye Ri. Curieux à ce sujet, je finis par lui demandé si elle l’a connaît depuis longtemps, car vu comment elle parle d’elle, ça à l’air d’être le cas, mais je me trompe peut être aussi.

- Oh oui ! En fait elle m’a connu bébé pour faire simple vu qu’elle a deux ans de plus que moi. Nos parents se connaissaient et habitaient le même quartier, du coup on a grandi ensemble.

« Je ne pense pas que l’on pourra vous battre à ce niveau. Mais c’est sympa d’avoir put lier une amitié et de voir que ça dure aussi longtemps. »

Envieux ? Dans un sens oui, car c’est toujours beau de voir ce genre d’amitié durer dans le temps sans que rien ne puisse casser. Mais je suis moi même chanceux d’avoir un ami d’enfance que je vois toujours, même si ça n’a pas toujours été rose entre eux, et après une longue période de séparation, on a finit par se revoir et on essaie de rattraper le temps perdu. Je finis par m’intéressé à la colocation, à vrai dire j’en ai jamais faite et on me l’avais bien proposé à ma sortie de prison, mais j’ai préféré éviter.

- Hum, c’est vrai que j’aurais pu te prévenir surtout qu’elle est importante pour moi.

« Non non, ne t’en fait pas. Je ne peux pas non plus tout connaître de ta vie. C’est juste que je m’y attendais pas. »

Je souris pour la rassurer, je ne souhaitais pas qu’elle prenne mal ma remarque, comme un reproche car s’en était pas vraiment un. Enfin un petit peu mais voilà quoi…

- Sinon, pas du tout. On vit très bien à deux au contraire. Et on se dispute rarement. Ca nous arrive mais ce n’est pas méchant et ça ne dure pas longtemps. Je préfère vivre avec elle que seule, c’est moins dur. Je n’ai jamais était habitué à vivre seule jusqu’à présent...

C’est vrai que le fait qu’elle soit sa meilleure amie, et de plus d’enfance, doit arranger les choses. Disons qu’elles s’entendent bien au point de connaître l’autre et de trouver un équilibre entre elle deux pour ne pas trop avoir de conflits.

« C’est sympa que tu puisses partager ça avec quelqu’un, c’est une sorte… d’aventure en quelque sorte ?! »

- Tu as déjà fait de la colocation ? C’est vrai que ça peut être difficile à vivre selon avec quelle personne tu tombes.

Houla, moi en colocation ? C’est comme vouloir mettre un lion et un zèbre dans le même enclos, soit on s’entretue.

« Euh non… Et je ne préfère pas tenter l’expérience. A l’inverse de toi, j’ai toujours été habitué à être seul, à vivre ma petite vie. En plus, j’ai du mal avec les gens, à leur parler et à me faire comprendre alors… C’est peut être mieux ainsi. »

Je me vois mal avec quelqu’un, même si je le connais. Disons que j’ai mes petites habitudes, mes rituels, et je pense qu’il y aurait souvent conflits entre nous. J’ai une façon de vivre très… Nomade pour certain, disons plutôt intemporel, il est donc difficile d’être coordonné avec quelqu’un qui se lève tous les jours à la même heures.

« Et puis j’ai toujours mes animaux, donc je ne m’ennuie pas trop. »

Oui bon, cela n’est pas pareil que des humains, mais je préfère largement, car eux se fiche pas mal de ce que je peux faire et me critique jamais. Enfin si, ils râlent pour manger et avoir des câlins.

« Enfin peut être qu’un jour j’y arriverai… Je sais pas… J'ai du mal à me voir vivre avec quelqu’un d’autre… Je suis tellement décaler dans ma façon de vivre qu’il pèterait un câble je crois. »

Je rigole doucement face à ma stupidité.

« Tu dois me prendre pour un fou furieux là, non ? »

Ce qui était compréhensible.

La colocation, un débat très profond quand j’en discute avec mon entourage. A vrai dire, j’ai une chambre en plus qui fait office de bureau mais qui, techniquement, me sert plus de débarras qu’autre chose. Alors ils m’ont suggéré de passer une annonce pour trouver une ou un colocataire. D’après eux, cela me ferait de l’argent en plus à la fin du mois, mais en plus de cela, je me sentirait moins seul dans ce grand loft. Alors déjà, UN, je ne me sens pas seul, bien au contraire, je préfère ça que de devoir supporte la mauvaise humeur de mon colocataire. Et de DEUX, non je n’ai pas besoin d’argent, je suis très bien comme je suis, et être riche n’est pas l’une de mes priorités. Alors je leur ai fait comprendre qu’il en était hors de question, et j’ai eut le droit à des contres attaques. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que trouverai ça cool de pouvoir avoir quelqu’un à qui parler, ou faire tous les soirs la fête, mais pas moi…
C’est ce que j’essaie alors d’expliquer à ma amie quand elle me demande si je n’ai pas déjà fait de colocation. C’est pas trop facile de s’exprimer et de lui faire comprendre mon point de vue. Surtout quand on sait qu’elle a été habitué à vivre à plusieurs et que moi je suis une piètre personne pour m’exprimer pour ce genre de chose. Doit-elle me prendre pour un fou ? En tout cas, cela ne m’étonnait pas qu’elle le pense, surtout après avoir avoué que je préféré de loin mes animaux que les êtres humains. Bon, je ne l’avais pas dit de cette manière, mais ça laissait supposer ça.

- Hum non pas du tout, tu as tes habitudes et tu n’as pas envies qu’elles soient bousculés. Je peux comprendre.

C’est rare les personnes qui sont assez ouverte pour comprendre le point de vue des autres. Généralement, les gens préfèrent passer leur temps à vous convaincre du contraire, plutôt que d’avouer que j’avais raison, ou tout du moins mon point de vue qui était compréhensible.

« J’apprécie que te le comprennes, généralement les gens s’obstinent à vouloir me faire comprendre leur point de vue, sans penser à ce que je pense. »

Hum… Encore une de mes phrases tordues qui ne veut pas dire grand chose. Mais elle doit être habitué maintenant non ?!

- En fait c’est le jour où tu devras vivre avec une fille que ça sera vraiment compliqué. Je ne pense pas qu’un ami te gênerait. Mais les filles on est réputé pour être casse pied, surtout si elle est du genre dynamique et autoritaire…tu sais dans le genre colonel d’armée.

Une fille… Comment ça une fille ? Moi être avec quelqu’un ? Euh… Je tourne la tête pour fixer Gaelia plus loin, mais simple prétexte pour ne pas qu’elle voit mon visage qui semblait plus gêné qu’autre chose. Disons que je n’ai jamais pensé être avec une fille, même un colocataire. Les hommes, et il faut le reconnaître, sont plus simple a vivre qu’une fille. Alors vraiment en couple ? Haha ! Non…

- Woua ! T’imagine un peu ? Une fille comme ça te retournerait le studio ahah Tu as intérêt à trouver quelqu’un de calme et très zen si tu ne veux pas d’ennuis.

Euh… Non je préfère pas imaginer. Mince trop tard, j’ai déjà la vision dans ma tête.

« J’imagine même trop bien… Et j’ai une meilleure solution, rester célibataire. »

Ahah, l’idée du siècle !

« Oui, c’est même très bien car bon franchement… Tu me vois avec quelqu’un moi ? Patiente et ouverte d’esprit sont les mots d’ordre pour me supporte. »

Ah bah oui mine de rien, je ne suis pas si simple que ça a vivre…

Moi avec quelqu’un… Moi avec une fille. J’essaie de me faire une image dans ma tête avec une personne avec qui je m’entendrais bien. Pourtant, je n’arrive pas à voir un futur quoi que se soit. Peut être parce que je n’arrive pas bien à me définir avec quelqu’un ? Peut être parce que j’en ai pas envie du tout ? J’ai toujours été seul dans ma vie, que se soit avec mes parents qui étaient absorbés par leur travail, ou mes frères qui me mettaient tous sur leurs dos, j’ai préféré la compagnie de mes rêve et mes personnages imaginaire, plutôt que d’essayer de m’intégrer. Alors oui, je préfère largement être célibataire. Comme on dit, vaux mieux être seul que mal accompagné. Et puis après une grosse déception amoureuse comme amicale, on fait rapidement une croix à vouloir s’attacher aux gens et on se méfie plus facilement. Cela me fait doucement rire alors que j’essaie de visualiser la chose sans vraiment y parvenir. Je fais part alors de mon cas à mon amie en lui demandant s’il elle me voyait vraiment avec quelqu’un ? Car mine de rien, j’ai beau avoir un caractère assez ouvert d’esprit et gentil quand on me connaît, je ne suis pas si facile à vivre que ça.

- Cacherais-tu ton jeu ?

Quoi moi ? Je souris doucement à ce qu’elle me dit, car bien qu’elle n’est peut être pas sérieuse dans ces propos, il semble qu’elle dit vrai. C’est vrai qu’après tout, on a beau avoir beaucoup parlé sur internet, on ne se connaît pas encore vraiment et elle ne connaît pas tous les côtés de ma personnalité, surtout les pires. Bon je vous rassure, je ne suis pas un monstre ! Juste que c’est vrai que j’ai une tendance à être tête en l’air et dans mon monde. Je peux rester des jours enfermés dans ma chambre noire, oubliant même un rendez vous important. Je ne le fais pas exprès, juste que j’oublie, même en le notant quelque part. La seule chose à laquelle je pense sont mes animaux, mais parce qu’il me le rappelle aussi. Mais eux on apprit à vivre avec cette façon un peu intemporel que j’ai de vivre. Une personne y arrivait ? Je ne pense pas, et je ne compte pas changer pour elle, surtout pour être déçu. Je ne sais même pas si j’arriverais à changer au fait…

- En fait tu as peut être une apparence calme pour mieux tromper…

Je souris, amusé, quand elle même me montre son sourire pour me montrer qu’elle n’est pas sérieuse.

« Tu ne me connais pas encore… Si tu savais… »

Je lui tire alors la langue tel un gamin.

- Bien sûr que je te verrais bien avec quelqu’un. Ce ne sont pas les filles qui manquent. En plus tu as une bonne bouille et un assez bon caractère d’après ce que j’ai vu… après on a tous nos défauts.

C’est sur, elle marque un point sur ça. Mais ce n’était pas si facile pour moi. C’est vrai qu’elle ne le sait pas, mais qu’on en a été déçu par son premier amour, on a tendance à se méfier et à mettre de la distance avec les gens. Surtout quand on a aussi été déçu par sa propre famille.

« C’est sur mais je ne pense pas. Je sais qu’il y des filles mais… Je ne suis pas attiré par une relation. »

Je préfère terminer ma phrase ainsi, et ne pas trop blablater. Parler de moi n’a jamais été mon fort et devoir mon confier encore moins. Alors oui, c’est mieux ainsi et j’aime ma vie telle qu’elle est.

- Dis-moi…

Je l’interroge du regard alors qu’elle marque une pause avant de reprendre la parole.

- Tu n’as personne en vue ?

Je rigole doucement face à ce qu’elle dit.

« Moi ? Oh que non. Pourquoi ? Tu veux me caser ? Je te préviens, je suis exigeant et dure à séduire ! »

Comment je prenais ça ? Sur le ton de la rigolade bien sur, car je ne me voyais vraiment pas avec quelqu’un. Mais je pouvais bien en rire non ?!