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 help me, i'm all out of lies;

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MessageSujet: help me, i'm all out of lies;   help me, i'm all out of lies; EmptyJeu 17 Juil - 3:50


han simon & wu bae lee

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

La migraine est la dernière des compagnies qu'il voudrait avoir à ce moment-là, caché dans son coin à broyé du noir. Il sent, malgré lui, ses mains trembler contre ses bras croisés sur son torse. Aucun endroit est sûr dans cette école, il le sait que trop bien. Pourtant, il tente. Il cherche encore sa cachette secrète pour échapper à leur mesquinerie. Mais là encore, cette cabine de toilette ne le protège pas de leur méchanceté gratuite. à peine le roux s'est-il recroquevillé sur la cuvette du cabinet, qu'il sent un torrent gelé lui mordre la peau et tremper ses vêtements. Des ricanements s'élèvent de l'autre côté du battant, démasquant quelques personnes. Deux ou trois ? Aucune idée. Il ne veut même pas savoir qui sont ces gens moqueurs et emmerdant. Non. Bae Lee se contente de grelotter dans son coin, la tête cachée entre ses genoux repliés contre lui. Ce calvaire dur depuis un certains temps et l'adolescent craint d'y être trop habitué. Depuis l'âge de quatre ans qu'il voit le regard mauvais des gens se braquer sur lui, sans relâche. Il doit être comme son père, un fou furieux, un psychopathe; qu'ils disent dans son dos en le désignant du doigt. Ils ne savent pas. Ils ne comprennent pas. Ils ne cherchent même pas savoir comment est le jeune homme. Ce n'est pas un fou, ni un tueur. On ne choisit pas sa famille, comme le dit si bien le proverbe. Bae Lee n'a pas non plus choisit d'être fils de meurtrier ou fils de cocu. Qu'importe les histoires, il voudrait y échapper.

Finalement, les rires se tuent, à son grand soulagement. Sauf qu'il attend encore un peu, se persuadant qu'ils sont parti. Depuis combien de temps la sonnerie a-t-elle annoncé le début des cours ? Cinq minutes ? Peut-être dix ? Bae l'ignore et il s'en moque. Il s'occupe simplement d'ouvrir cette foutue porte, jetant un coup d'oeil à l'extérieur avant de fuir. Ils lui ont prit ses affaires, encore. Mais le roux sait d'avance où les trouver, ce qui ne l'inquiète même plus à la longue. Dans l'immédiat, il veut fuir. Juste un instant, échapper à cette réalité. Courir à perdre haleine, échapper à cette école, laisser ses pensées dériver. Il s'en va. Il claque la porte. Il s'abandonne. Bae Lee sèche les cours sans raison, par lâcheté, par manque de soutien. Ou seulement pour être tranquille. Doucement, sa course le mène au parc le plus proche du bâtiment scolaire, là il se décide à s'asseoir sur une balançoire. Les heures défilent et il mesure l'étendu des dégâts. Vêtements sales, cheveux en pagaille, une ecchymose sur la pommette, l'air fatigué. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres et il réalise bien tard que le soleil commence à se coucher. Le roux n'a pas la force de traîner seul dans les rues, alors il se cherche une excuse. Prenant son portable d'un geste lent, il bataille avec les touches pour envoyer un simple message à son cadet. « retrouve moi au parc. » N'est-ce pas trop direct ? Mais il ne peut pas faire marche arrière, à présent.

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MessageSujet: Re: help me, i'm all out of lies;   help me, i'm all out of lies; EmptyJeu 17 Juil - 7:25


han simon & wu bae lee

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

Dormir, jouer, étudier, jouer, dormir. Les journées se ressemblaient les unes après les autres, malgré lui, malgré son envie de découvrir et d’en apprendre plus, de faire des connaissances… dans ses rêves les plus fous, il s’était imaginé qu’en posant le pied en corée, tout changerait. Un nouveau monde, de nouveaux paysages, des gens qu’il ne connaissait pas, ça devait forcément faire la différence dans son mode de vie, non ? mais il n’avait fait qu’accumuler de la fatigue dans les premières semaines – treize à quatorze heures de décalage, ce n’était pas rien – et finalement, se réinstaller confortablement dans son anxiété une fois cette passe de jet lag terminée. Il avait eu bien assez de temps pour réfléchir, trop penser, et finalement, il avait l’impression d’avoir manqué sa chance à nouveau et ça le frustrait. Tout ça après à peine trois mois. Voilà, il n’était qu’un idiot, probablement. C’est avec un soupir qu’il referma l’écran de son ordinateur portable, se recroquevillant sur lui-même, les bras serrés autour de ses jambes et sa tête posé contre ses genoux, les yeux à présent fermés. Il devait absolument se sortir de là, rencontrer des gens et faire des activités, faire un truc intéressant au moins – penser à lui, et à ses problèmes sociaux en général. Mais n’était-il pas trop jeune pour se soucier de ce genre de choses ? maintes et maintes fois, ses parents lui avaient cassé sur la gueule qu’il était trop jeune pour ressentir ce genre de « choses » que seuls les adultes ne pouvaient ressentir. Mais il n’était plus un gamin… ou du moins, il se plaisait à tenter d’y croire.

Au bout d’un moment, il entendit son portable vibrer. Une fois. Puis deux fois. À toutes les deux minutes, jusqu’à ce qu’il ne daigne le prendre et lire le message qui s’affichait sur l’écran. Retrouve-moi au parc, lui demandait baelee, et il se demanda une fois de trop si ce n’était pas qu’un plan foireux. Il n’y avait pas un signe d’affection dans ce message, ni même un petit sourire à la fin, ou encore une supplique. C’était presque un ordre. Rien ne lui indiquait qu’il ne réclamait pas simplement une peluche pour passer le bon temps, mais au bout de plusieurs – longues – minutes, il bougea enfin et enfila des vêtements un peu plus décents pour se rendre au parc, mais rien de plus qu’un jogging un peu trop large pour lui et un t-shirt qui lui retombait sur les épaules. Il ne prit cependant pas la peine de lui répondre, craignant de changer d’idée en cours de chemin, et se rendit au parc. Grand parc, soit dit en passant, et il ne manqua pas de le chercher plusieurs longues minutes encore avant d’attraper son portable enfouit au fond d’une de ses poches ; il allait lui demander s’il était toujours au parc – ça commençait à l’inquiéter – lorsqu’il aperçu une silhouette familière, un peu plus loin. Il fronça les sourcils et laissa retomber son portable au fond de sa poche, à nouveau, avant de s’approcher, d’un pas plus rapide, oubliant cette idée de l’abandonner là pour de bon. Il n’en avait pas le cœur… « yah ! qu’est-ce que tu veux bae… » encore moins lorsqu’il le voyait dans cet état. Son ton avait d’abord été dur et il l’avait haussé, mais ses mots s’étaient adoucis, jusqu’à n’être presque plus qu’un murmure. Immobile, sans savoir quoi faire ni quoi dire, il le fixa, mal à l’aise, un bon moment avant de détourner le regard vers le sol, ses mains triturant à présent le bas de son t-shirt. « merde... qui t’a fait ça encore ? » demanda-t-il, camouflant la pointe de haine naissant au creux de son estomac.

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MessageSujet: Re: help me, i'm all out of lies;   help me, i'm all out of lies; EmptyJeu 17 Juil - 21:35


han simon & wu bae lee

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

Bae avait bien conscience d'embêter son cadet avec ses histoires idiotes. Il se doutait que réclamer sa présence pouvait doucement faire chier son ami, ou du moins, ce qu'il disait être. Parce que pour le roux, Simon était son ami. Il l'appréciait, comme il apprécie beaucoup de monde. Or, personne ne le voit. Pire encore, personne ne veut le voir. Ils détournent tous les yeux, ils l'abandonnent tous. Et au final, Bae Lee sait qu'il dérange quasi tout le monde. Peut-être même que c'était le cas avec le rouquin ? Sûrement ce dernier se passerait d'une visite éclair avec son aîné. Bae relâche un soupir désespéré, tenté de changer d'avis et de repousser son échéance. S'il envoyait un message maintenant, Simon ne viendrait pas. Il se mordille la lèvre, réfléchissant toujours plus à cette hypothèse, avant de laisser tomber cette stupide idée. Non, il avait besoin de le voir. Même si ce n'est que pour quelques courtes minutes, où l'américain râlerait sûrement d'être ainsi pressé sans aucune délicatesse. Faut dire. Bae Lee n'a pas cherché à être réconfortant et amical dans son message sans smiley, sans petite vague, sans joie. à croire que son état déteint même dans sa façon d'écrire, causant sûrement la fuite ou le retrait du destinataire. Et si Simon ne venait pas ? S'il le laissait là, sans se soucier de son appel au secours ? Bae émettait toutes les éventualités d'un prochain râteau, d'un futur lapin. Quoi que, ce n'était en rien un rendez-vous galant entre deux personnes aimantes. Certes, le roux aimait bien son cadet, mais qui dit que c'était la même pour l'autre ? Après tout, Simon ne dévoila jamais ses sentiments, ni comment il considère une personne.

Finalement, le temps s'écoula sans qu'il ne vit une tignasse rousse débarquer. Alors, il ne viendrait pas ? Bae acceptait l'idée qu'il se retrouve finalement seul, jusqu'à entendre des pas précipités et rapidement distinguer la silhouette plutôt imposante de l'américain. Sa voix ne le surpris même pas, sur le coup. C'était prévisible. Simon ne comptait pas venir dans le parc en sautillant de joie, sourire aux lèvres et papillon qui volent autour de lui. Oh non. Mais son timbre de voix perdit de son intensité quand ses yeux examinèrent son état. Non. Bae ne voulait pas qu'il se calme pour cela. Il ne voulait pas que Simon joue la carte de la pitié simplement parce qu'il avait un bleu sur la joue et l'allure d'un clochard. De la gêne. Le jeune homme pouvait de l'embarras dans sa façon de torturer son vêtement entre ses doigts. Sa question ne l'étonnait pas non plus. D'ailleurs, Bae lui fit un sourire quelque peu idiot, ses propres doigts se resserrant autour de chaîne tenant la planche en bois à la structure de la balançoire. « L'excuse des escaliers ne fonctionnera pas, n'est-ce pas ? Si celle de la chute dans une flaque, je suppose ? » Commençait-il sans perdre son sourire, avant d'hausser les épaules en secouant doucement la tête. « Ce n'est rien, vraiment. » comme toute les fois où ils lui sont tombés dessus sans laisser la chance au roux de mieux s'en sortir. Cette fois là, les dégâts étaient moindre. « Je ne voulais pas rentrer tout seul ~ 'Fin... Je crois même que je n'ai pas envie de rentrer de suite. » Surtout pas pour s'afficher avec cette dégaine devant sa grand-mère. Elle s'inquiéterait d'office, et Bae ne voulait justement pas la paniquer avec ses soucis. Finalement, il soupira, avant de se pencher vers l'avant pour attraper le tissu froissé de son t-shirt. L'adolescent tira légèrement dessus, intimant à son cadet de prendre place à côté de lui, sur la balançoire voisine. Juste un instant.

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MessageSujet: Re: help me, i'm all out of lies;   help me, i'm all out of lies; EmptyMer 23 Juil - 1:32


han simon & wu bae lee

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

Dès les premiers mots qu’avait prononcés le plus vieux, simon avait froncé les sourcils. S’il s’était écouté à ce moment-là, et s’il n’avait pas cet embêtant sentiment de tristesse qui l’envahissait lorsqu’il le regardait dans cet état, il l’aurait probablement frappé. Non, pas frapper… taper, peut-être, mais qu’importe, il aurait voulu le saisir par le collet et le secouer pour qu’il se réveille, au moins juste l’espace de quelques secondes, le temps de réaliser les conneries qu’il tentait de lui faire passer sous le nez. Des ‘excuses’, disait-il… les doigts du plus jeunes lâchaient d’office le bas de son t-shirt pour se presser contre ses paumes, formant des poings, serrés si forts que ses jointures tournaient au blanc déjà, et il serrait la mâchoire si fort pour se retenir de le traiter d’imbécile qu’il soupçonnait une migraine de pointer son nez. Ce n’est rien, racontait-il, et tous deux savaient très bien que l’américain n’était pas assez crédule pour croire que ce n’était vraiment rien. Sa langue claqua contre son palais en signe d’irritation et passa sur ses lèvres, à court de réponses à lui offrir pour le moment. Non, en fait, il en avait des tonnes, des choses à lui dire. Mais dieu seul savait à quel point il avait tendance à trop parler, à quel point il n’arrivait pas à s’exprimer correctement en coréen lorsqu’il se fâchait, et toutes les vulgarités qu’il pouvait lui sortir sous prétexte qu’il n’approuvait pas la nonchalance dont faisait preuve le rouquin vis-à-vis d’une situation qu’il jugeait de critique. Lui aussi, avait toujours été du genre à se faire pousser d’un côté et de l’autre et il avait subi les méchancetés des jeunes de son âge – mais jamais, ô jamais il n’aurait accepté que ces méchancetés ne deviennent physiques. Malgré tout, il vint s’asseoir sur la balançoire qu’il lui indiquait, muet, bouillant de l’intérieur.

« tu veux pas rester dehors avec cette allure de clochard pendant trois heures, quand même, bae... » répondit-il finalement après un long moment de silence. Il y avait un blocage, quelque part, avec baelee ; il n’arrivait pas à savoir quelle en était la raison, exactement, mais simon savait une chose. Il avait peur de trop s’attacher au garçon, et pour tellement de raisons ; il était fort. et fragile à la fois. Il n’avait besoin de personne pour le défendre, ou du moins, c’était ce qu’il laissait entendre aux autres, et pourtant, il était toujours seul à se tenir debout contre la planète entière. C’était ce qu’il voyait de lui, en tous cas. Et s’y attacher se devait d’être douloureux. Il éprouvait un pincement au cœur dès qu’il apprenait que cet imbécile était passé sous les pattes d’autres méchants gamins de son âge, sans pouvoir réellement y faire quoique ce soit. Mitigé, il se gardait toujours une certaine réserve vis-à-vis de lui, ravalait bien trop souvent ses mots lorsqu’il avait envie de lui dire autre chose que ce qu’il lui montrait, ne lui adressait jamais l’honorifique qu’il aurait dut lui adresser normalement et faisait bien souvent semblant de ne pas le voir. Ou voir ce qu’il subissait. Mais il n’attendait que ça, un jour : prendre un de ces connards la main dans le sac, histoire de le faire renvoyer et le filmer, ou même lui donner une leçon à sa façon. « je te passe mon lit pour dormir, si tu veux. j'irai laver tes vêtements à la buanderie. » lança-t-il finalement, regardant ailleurs. Par terre, plus précisément. Il ne savait pas si c’était réellement ça le problème, mais il tentait le coup, proposant une solution. « j’m’en fiche, je passe la nuit debout en général de toute… »

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MessageSujet: Re: help me, i'm all out of lies;   help me, i'm all out of lies; EmptyMer 23 Juil - 17:31


han simon & wu bae lee

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

Ce n'était pas surprenant d'agacer Simon avec ce genre d'excuse, ou même avec ces paroles là. Il savait ô combien il était tout simplement lâche de cacher ses problèmes, que cela soit à travers des sourires idiots ou dissimulé derrière des mots. Le rouquin n'était pas dupe, il devait déjà savoir, même sans preuve, que son aîné lui mentait ouvertement par moment. Oui. Il n'irait jamais lui dire que les autres s'amusent de sa condition. Rejeté jusqu'à aujourd'hui, n'importe qui peut se jouer de sa foutue vie. Bae Lee s'est trop souvent inquiété pour chercher des solutions à ses soucis. Il abandonne d'être bien aux yeux de tous, bien trop têtu et borné dans leur univers pour comprend que jamais, ça non jamais, il ne ferait de mal. Ni même à une mouche, pour montrer l'étendu de son innocence et de sa bienveillance. Dans le fond, le roux se désespérait lui-même d'être aussi seul, ou uniquement de vouloir l'être pour n'inquiéter personne. à présent, Simon le regardait comme s'il voulait lui en décocher une, comme s'il voulait lui faire entrer dans sa petite caboche; qu'il n'avait pas à affronter cela sans personne, sans aide. Allure de clochard. Ses yeux voyagèrent de la silhouette fini de son ami vers sa tenue peu conforme au règlement d'un bon citoyen. Il se pinçait les lèvres, incapable d'échapper au jugement précis de son cadet. C'est vrai, il ressemblait à tout, sauf à un garçon bien élevé. Que devait-il faire dans ce cas ? Rentrer bien sagement chez lui, sans avoir l'envie d'y retourner maintenant ? Peiné, Bae baissa la tête en cachant sa moue, frustré de devoir l'écouter. Il n'avait pas à l'idée de déranger à ce point l'américain, ni même de lui donner autant de mauvais ressenti. Ce n'était en rien son but, loin de là. Bae pensait plutôt à se changer l'idée en sa présence, mettre de côté ses problèmes de sociabilité, et peut-être même s'amuser un peu ? Mais faut croire que c'était beaucoup trop pour ce cher Simon.

Sa phrase ne manquait pas de l'étonner, et il releva rapidement sa tête pour lui lancer un regard interloqué, ne comprenant pas de suite où il voulait en venir. Dormir chez lui ? Mais... Quelques longues secondes s'écoulèrent avant qu'il n'ouvre sa bouche, plutôt sèche à son goût. « Mais simon ... Je ne peux pas laisser ma grand-mère toute seule. » à croire que cette dernière comptait bien plus que lui-même. Qu'importe le traitement haineux des autres, il s'en plaignait jamais. Mais en aucun cas il ne voulait laisser sa grand-mère seule plus d'une simple journée. était-ce une invitation à passer du temps avec lui ? Bae sentit ses joues chauffer, ainsi que son nez piquer, ses yeux s'embuant de liquide. Non. Il devait pas se montrer faible devant le rouquin, pas maintenant qu'il se donnait des airs solides. « Tu... T-tu promets de rester avec m-moi ? » Bégayait-il en penchant sa tête de côté, cherchant un contact visuel avec lui. Le regard ainsi rivé vers le sol, Bae ne pouvait pas voir et examiner sa réaction. Mais bien qu'il soit embarrassé, il continua; « Pourquoi tu fais ça pour moi ? On pourrait juste rester assis là encore un peu et... Je risque de t'apporter des problèmes à trop traîner avec moi. » Conclusion. Un soupir franchit la barrière de ses lèvres et il se battit un court instant avec sa balançoire pour se mettre accroupit dessus. D'un geste lent, il fit balancer son corps d'avant en arrière, écoutant le grincement sinistre de la chaîne rouillée. Qu'importe le traitement, elle tenait. Comme lui. Le coin de ses lèvres s'étiraient en silence, affichant ce sourire stupide et innocent dont il en a le secret. « Passe la nuit avec moi, mon ~ »

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MessageSujet: Re: help me, i'm all out of lies;   help me, i'm all out of lies; EmptyJeu 31 Juil - 15:44


han simon & wu bae lee

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

Il avait encore une fois envie de soupirer, mais au moins, il s’était retenu. Qu’est-ce qu’il s’en fichait, lui, de sa grand-mère. Elle n’allait pas mourir moins parce qu’il était en présence d’elle, si ? Et s’il ne dormait pas jusqu’à quinze heures, elle ne remarquerait probablement même pas que son petit-fils manquait à l’appel. C’était aussi simple que ça, dans la tête de simon. Il avait fait le mur tant de fois qu’il ne s’en inquiétait plus, à présent. Maintenant, il n’y avait plus de parents en vue – et croyez-moi, c’était la joie, pour le gamin. Mais lorsqu’il vivait toujours avec eux, il lui arrivait d’avoir besoin de prendre de l’air, de s’échapper, de quitter le milieu familial, et ceux-ci ne lui permettait jamais de sortir bien tard. Pour ça, il s’était habitué à sortir en douce et monter toute sorte de scénarios farfelus afin qu’ils ne découvrent jamais qu’il n’était pas en train de dormir paisiblement dans son lit comme ils le voulaient. Mais une fois que les darons dormaient, après tout, il n’y avait jamais de risques qu’ils ne le découvrent, du moment où il arrivait à entrer discrètement dans sa chambre et ce avant qu’ils n’ouvrent ne serait-ce qu’un œil. Il ferma les yeux une seconde puis ravala sa salive. Il comprenait, maintenant, pourquoi on disait de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Seulement, là, il avait dut le faire au moins une bonne vingtaine de fois avant de se résoudre à dire quelque chose qui n’allait ni le brusquer, ni le rendre triste. Parce qu’étrangement, il avait cru remarquer, au fil des jours, que sa façon de parler ne concordait pas tellement avec le niveau de compréhension de baelee. C’était soit trop brusque, soit trop direct, mais dans tous les cas, et même s’il n’en parlait pas, il n’était pas rare que le garçon puisse observer une once de tristesse – ou de déception – traverser le regard de son vis-à-vis.

« tu veux que… reste avec toi… tu - » il grogna, mais contre lui-même cette fois. Les mots ne voulaient pas prendre le sens qu’il voulait et l’ordre de son vocabulaire se mélangeait, comme à toutes les fois qu’il réfléchissait trop. Ou, en tous cas, lorsqu’il réfléchissait trop, il arrivait à remarquer à quel point son coréen était haché, et c’était exactement là qu’il commençait à s’emmêler les pinceaux et à hésiter lorsqu’il parlait. Une nouvelle inspiration et il poursuivit. « rester ici ? » simplifia-t-il finalement. C’était clair, simple, voilà, il n’avait pas besoin d’en demander plus. Il voulait qu’il reste toute la nuit avec lui, ici ? Ou bien il voulait bien lui accorder de rentrer à sa chambre et dormir dans son lit le temps qu’il lave au moins ses vêtements ? Confus, une petite grimace vint s’installer sur son visage, mais il ne refusait pas. Même si, franchement, l’idée de rester sur cette balançoire un peu trop dure pour ses fesses toute une nuit durant n’était pas des plus plaisantes à son avis. En attendant, il préférait tenter de répondre à son autre questionnement ; pourquoi il faisait ‘tout ça’ pour lui. C’était stupide, à ses yeux, que de poser une telle question. Il n’était pas des plus amicaux en général, mais pour le coup il trouvait que c’était tout simplement humain que de lui apporter son aide. Après un moment de réflexion, il s’immobilisa complètement et tourna la tête vers lui. « on s’en fiche des autres… si j’avais des problèmes… tu m’aiderais, non ? » lui demanda-t-il en retour, comme si cette simple question pouvait l’aider à clarifier ses pensées.

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MessageSujet: Re: help me, i'm all out of lies;   help me, i'm all out of lies; EmptyVen 1 Aoû - 19:14


han simon & wu bae lee

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

sa grand-mère, c'était toute sa vie. sa famille, son amie, l'être important à ses yeux. même en sachant que c'était d'une exagération hors du commun, bae lee ne pouvait pas s'en empêcher. il avait toujours peur que la malchance soit avec lui, le jour il ne serait pas présent. une nuit, ça peut tout changer. mais comment le faire comprendre à simon ? lui, savait-il l'importance de n'avoir plus qu'un membre dans sa famille qui tient à soit ? un membre qui vous souris chaque jour en s'inquiétant de votre santé ? un membre qui irait jusqu'à faire la manche pour vous donner à manger ? savait-il la valeur que représentait cette vieille dame pour l'aîné ? sûrement que non, autant qu'il ne pourrait jamais lui faire comprendre. c'était impossible à démontrer, impossible à prouver. sa grand-mère a toujours été là, même du vivant de ses deux parents. quand sa mère respirait encore et que son père n'était pas derrière les barreaux. quelle idée de repenser à cela maintenant. imaginer la scène, le vécu de sa famille, le malheur abattu sur eux. c'est démoralisant. qu'importe le nombre de sourire, ça n'illumine quasiment rien en lui. bae lee se sent seul, abandonné par ceux qu'il croyait infaillible, digne de confiance. et il a beau regarder simon, il  ne trouve pas ce quelque chose que lui apportait encore sa mère quand il n'était qu'un gamin. l'amitié n'a rien à voir avec l'amour parental, ça, il le sait que trop bien. or, simon lui apporte autre chose de différent. un sentiment de sécurité, d'importance, de chaleur. il se doute que, même si cela agace le rouquin, il serait toujours là à son appel. alors bae en profite, bae en abuse. il use de sa patience, de son temps, pour se dire et se persuader, qu'il ne le laissera jamais tomber. qu'importe le mal, qu'importe l'abusif, il s'en fiche. pour une fois, il sera égoïste à sa façon. égoïste et malhonnête, puisqu'il lui cache bien des choses derrière ses sourires se voulant rassurant. mais même si le coin de ses lèvres s'étirent sans arrêt, son coeur, lui, saigne. il ferait n'importe quoi pour sa grand-mère, quitte à se ruiner la santé pour lui rendre la pareille. mais cela, personne ne pouvait le comprendre. personne ne pense comme ce pauvre bae lee. comme rare sont ceux qui s'imaginent sa vie chaotique. dans le fond, il lui arrive de vouloir montrer à simon une partie de son calvaire quotidien. de le traîner avec lui vers les ennuies, de lui expliquer les choses qu'il vit. pourtant non. bae restera dans son silence, dans l'ombre de sa crainte.

le cerveau de simon devait buger en ce moment même, alors que les mots se mélangeait. bae lee pencha sa tête de côté, ne comprenant pas de suite où il voulait en venir. c'est lui qui lance un truc, mais c'est le premier à ne rien piger. oh! il captait à présent! bae lee hocha doucement sa tête avec son éternel petit sourire, affirmant la question rapide du cadet. « juste là, dans ce parc. » ajoutait-il comme si le rouquin ne comprendrait pas. pas pour la nuit, pas pour des heures, juste un petit moment. après, ils pourront rentrer chez lui et faire laver ses vêtements sales. en attendant, il se balançait au grès de ses envies, observant le calme du terrain de jeu. ce n'était pas confortable comme perchoir, mais c'était tellement reposant. ça, il voudrait tout les jours à l'école, comme il voudrait que tous soient comme simon. gentil, attention, même s'il râle sur les bords. le temps qu'il réponde à sa question, bae lee se mit debout sur la balançoire, augmentant sa vitesse avec un air joyeux placardé sur le visage. du moins, jusqu'à qu'il entende sa question à travers le brouahaha de la chaîne grinçante. l'aiderait-il si il avait des problèmes. sans savoir pourquoi, bae lee rougit en posant son regard étonné sur lui. « évidement! je suis toujours là pour aider... » mais il se rendit compte que lui, il était toujours là, mais pas forcément les autres. à cette pensée, son regard s'abaissa jusqu'au sol et sa voix se fit plus basse, lente. « tu me trouves... stupide ? j'aide toujours sans rien avoir en retour... à part des brimades et des coups... tu trouves cela idiot de toujours vouloir le bien des autres avant le siens ? » demandait-il simplement pour savoir. à la fin de sa question, le roux releva ses yeux pour croiser les siens. il déglutit avant d'ajouter, le timbre plus tremblant. « juste quelques minutes... et après on ira chez toi... si tu veux toujours. » parce qu'il ne voulait pas non plus dormir sur cette planche rongée par les mites.

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