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 When nothing goes ... chance would have it | San'ya |

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MessageSujet: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptyLun 28 Juil - 18:44


Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

La journée de travail avait été éprouvante, mais nous avions réussi à arrêter « les dirigeants » d'un conflit qui ne cessait d'être perpétuel. Un genre de « bandits » qui prenaient un malin plaisir à foutre la zizanie, détruisant tout sur leur passage et sans prenant surtout à des citoyens innocents. Les arrestations avaient été tumultueuses. J'avais pris quelques coups, mais j'en avais tout aussi donné, maîtrisant brillamment la situation à l'aide de mon « partenaire ». Nous formions un duo d'enfer et nous savions que nous pouvions compter l'un sur l'autre, tout en défendant nos arrières. Il n'y avait pas eu un bain de sang, ni d'armes à feux utilisées. C'était un soulagement, de ne pas avoir eu de blessés graves de notre côté. Mes épaules étaient douloureuses, mes muscles raides comme on dit : un contre coup. C'était normal et tout à fait gérable pour moi. La routine.

Remplissant les dossiers sans plus tarder pour les mettre à jour avant de rentrer chez « nous ». Mon partenaire avait de l'avance sur moi et décida de rentrer à « notre appartement », me saluant brièvement, sachant que nous nous retrouvions dans quelques heures tout au plus. Seule. Les autres étaient occupés. Me concentrant à sur le dossier d'un « homme thaïlandais », qui hantait toujours mes pensées jour et nuit. Feuilletant à chaque fois, chaque page minutieusement, sans pour autant avoir des résultats concluants. Une sensation de défaite, mais je ne baissais pas les bras pour autant. D'ailleurs, je le refermais avec détermination, l'enfermant dans un tiroir de mon bureau à l'abri des regards indiscrets. Je ne devrais pas le garder sous clé, mais bon ce n'était pas non plus une enquête que nous avions en cours, mais elle était en « suspens » depuis longtemps. Je ne pouvais pas ne plus penser à cet homme. Impossible. Prenant ma veste qui se trouvait sur la chaise, je l'enfile, tout en grimaçant en même temps. Je devrais prendre le temps de m'entraîner d'avantage pour ne pas me sentir aussi courbaturée. Connaissant mes frères aînés et mon père comme « chef d'équipe », je risquais de souffrir, enfin c'était toujours comme ça. Je devais toujours me surpasser, pour pouvoir assurer ma propre protection, tout comme celle des autres. Tout en maîtrisant mes adversaires en m'économisant physiquement et mentalement, mais je manquais d'entrainement ses derniers temps. Je soupire, je n'avais pas le temps de me concentrer sur les entraînements intensifs. Un jour ça me portera tort, certainement.

Sortant du commissariat en saluant mes collègues, en leur souhaitant une « bonne soirée », tout comme « une bonne garde ». Ma voiture m'attendait sur le parking, je marchais sans prendre le temps, accentuant mes pas. Il était plus de 20h. Ce n'était pas trop tard, après tout il m'arrivait de ne pas rentrer chez « nous », avant 2h ou 3h du matin. Il m'arrivait même de dormir sur place. Sortant mon portable de ma poche, pour envoyer un sms à ma mère pour la rassurer en lui disant : que - « j'étais saine et sauve » et que - « j'étais sur le chemin pour rentrer à mon appartement ». Un genre de rituel que j'avais voulu instauré pour ne pas qu'elle se fasse un sang d'encre, je voulais qu'elle éviter de faire « des nuits blanches ». A cause de sa fille qui se donne plus qu'à cent pourcent dans son travail, sans avoir le temps de se consacrer sur sa vie privée. Qui est le plus souvent : « inexistante ». Montant dans la voiture. Il n'y a pas trop de circulation. Hélas, je sens subitement ma voiture s'emballait et je ne comprends pas ce qu'il lui arrive. « Oh !! Qu'est-ce que t'es en train de me faire là ? Tu crois que c'est le moment. ». Un voyant rouge s'allume, ça ne pressant rien de bon. Je ne me vois pas non plus appeler « mon partenaire » pour ça. Il risquerait de se foutre de moi et d'être encore plus exécrable qu'il ne l'est d'ordinaire. Je préfère l'éviter voyez-vous! Une pancarte m'interpelle. Celle d'un garage qui n'est pas bien loin d'où je suis, ouvert 24h/24. -« Je suis sauvée. Pourvu que ça ne soit pas grand-chose quand même. ». Arrivant devant l'enceinte. Freinant brusquement, ce qui me secoue un peu, m'obligeant à remettre mes cheveux en place, je décide de les attacher à la va-vite, ne prenant pas soin de mon apparence corporelle, surtout à une heure aussi tardive. Sortant de la voiture que je ferme à clé, « vaux mieux être trop prudente que de ne pas l'être ». Je me dirige vers la porte de l'enceinte qui est ouverte, je perçois de la lumière, souriant de soulagement tout en soupirant un peu -« Bonsoir. Est-ce qu'il y a quelqu'un ? J'ai un souci avec ma voiture. » Comme si je venais pour autres choses ? Je me sens bête d'avoir dit ce genre d'idiotie. Grattant ma gorge comme pour espérer, interpeller la personne qui ne devait pas être bien loin. Me doutant que le garagiste n'allait pas mettre une éternité à apparaître. Le silence rendait cet endroit un peu angoissant, digne d'une scène typique d'un film d'horreur. Où un agresseur pourrait surgir derrière moi par surprise. Riant discrètement quand cette idée saugrenue me traverse l'esprit, agitant mes bras dans les airs, devant mes bêtises bien plus grosses que moi. -« J'ai vraiment l'esprit mal placé ... ». Reprenant mon sérieux avec un peu de difficulté, mais je m'arme de patience et j'attends. De toute façon, je ne me vois pas partir maintenant.

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MessageSujet: Re: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptyJeu 31 Juil - 23:42


Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

La radio diffusait une chanson d'un groupe de filles très en vogue en ce moment, et San'ya se surprenait à fredonner la mélodie de temps en temps. A croire qu'il écoutait la radio au boulot bien trop souvent. Mais sans musique, il était impossible de tenir toute la nuit. Parce que oui, on pouvait s'enfiler autant de café que l'on pouvait, si le cerveau n'avait pas de quoi être occupé il lâchait l'affaire. San'ya s'était habitué à travaillé de nuit, ce mois-ci il n'avait quasiment fait que des nuits. Mais cela n'empêchait pas le sommeil de vouloir reprendre ses droits.

Il but la dernière gorgée de son soda et retourna dans la salle principale du garage pour s'occuper d'une voiture qu'on lui avait amené un peu plus tôt en début de soirée. Le conducteur avait eu la surprise de voir son pot d'échappement finir sur le sol au lieu d'être bien accroché à la voiture. Le thaïlandais passa sous la voiture et attrapa ses outils pour commencer à changer la pièce du véhicule.

L'avantage aussi de travailler de nuit, et de faire un travail où il fallait se concentrer, était qu'il n'avait pas le temps de penser. Il n'avait pas le temps de penser à son pays natal, de penser à sa mère, à sa sœur, à se demander si elles allaient bien et si l'argent qu'il leur envoyait était suffisant. Il n'avait pas le temps non plus de penser à la famille du jeune homme qu'il avait tué. Ces pensées le hantaient encore beaucoup, tous les jours pour être exact, mais au moins, lorsqu'il bossait, il ne pensait à rien, seulement à la mécanique.

En quelques mois, San'ya avait réussi à se fondre dans la masse. Parler couramment coréen l'avait beaucoup aidé. Il avait trouvé un petit appartement pas cher dans un quartier assez moyen, et avait trouvé un travail dès la première semaine. Il n'avait pas une seule fois tapé dans un sac ou enfilé sa tenue de combat. Bref, il avait réussi à effacer l'homme qu'il avait été pour devenir celui qu'il était à présent : un garagiste émigré qui vivait sans faire de vague.

Au bout d'une heure, ou peut-être un peu plus, il finit la réparation et alla faire un break dans la salle de pause. Il coupa la musique et alla s'asseoir dans le sofa défoncé de la pièce de repos, un grand verre d'eau à la main. Il n'eut le temps de rien qu'il finit par s'assoupir, la tête renversée sur le dossier du sofa.

« Bonsoir. Est-ce qu'il y a quelqu'un ? J'ai un souci avec ma voiture. » La voix de la jeune femme lui parvint de très très loin, et le tira à peine de sa sieste impromptue. Il mit quelques instants à reprendre ses esprits, il secoua un peu la tête pour s'éclaircir les idées. Il sortit de la pièce au bout de quelques minutes, et lorsqu'il arriva dans la pièce principale du garage, il trouva une jeune femme qui semblait presque nerveuse.

« - Bonsoir M'dame, comment j'peux vous aider ? » Demanda-t-il sans vraiment la regarder.

Il avança un peu plus vers elle et avisa sa voiture garée devant le garage, il regarda le véhicule puis la jeune femme.

« - Alors c'est elle qui vous pose problème ? Demanda-t-il à nouveau alors qu'il s'avançait vers la voiture. Il observa le véhicule et hocha la tête. Dites moi ce qu'elle a et je m'en occupe. »

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MessageSujet: Re: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptySam 2 Aoû - 3:08


Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

Sortant de cette imagination qui m'avait quelque peu dépassée, sans pour autant me posséder. Une voix résonne derrière moi, je me retourne aussitôt. Un homme n'est pas loin d'où je suis, regardant ma voiture sans pour autant se donner la peine de me regarder. Je trouve ça quelques peu vexants, mais je ne bronche pas et je décide de faire avec. De ne pas chercher les ennuis et de terminer ma soirée, sans le moindre accrochage. Son langage est un peu familier, mais ça ne me dérange pas pour autant. Je me dirige vers lui, pour ne pas avoir à devoir lui parler fort, pour lui expliquer ce qu'il m'arrive, sans à avoir besoin de hurler. -« Bonsoir monsieur. J'ai un problème avec mon véhicule, en fait c'est pour ça que je suis venue. ». Il finit par s'avancer un peu plus vers moi, tout comme je le fais de mon côté. Je finis par distinguer le visage de cet homme, grâce aux lampadaires qui doivent avoir un niveau d'ancienneté important. Son visage me semble étrangement familier et je sais pourquoi. Pour le moment je ne peux pas me permettre de l'interrompre. Le regardant avec une grande intensité et avec curiosité, tout en lui expliquant ce qu'il se passe avec mon véhicule. -« Un voyant rouge c'est allumé, je ne me souviens plus de l'icône qui s'est allumé. Je suis là parce que je ne pouvais pas rentrer chez moi, comme ça. ». M'avançant vers lui.

J'attrape le poignet de cet homme subitement, sans pour autant me montrer agressive ou violente. Il faut que je sois proche de lui, pour mieux d'instiguer son regard tout comme la silhouette de cet homme, le regardant intensément. L'obligeant à se tourner vers moi pour me faire face, le tirant par sa manche, pour aiguiller son attention. -« Est-ce que vous êtes Son San'ya ? Vous êtes thaïlandais n'est-ce pas ? ». Souriant avec une grande sincérité on peut voir que je suis tout simplement joyeuse et ravie de le voir en face de moi. Lâchant sa manche, tout en restant à côté de lui. -« Je ne me trompe pas n'est-ce pas ? Ne vous en faites pas, je ne suis pas là pour vous nuire. Je suis juste soulagée de vous voir avoir retrouvé. ». Mains jointes avant de le prendre dans mes bras, lui donnant une accolade amicale et chaleureuse. Me reculant un peu, tout en me grattant la nuque d'embarras. -« Je vous prie de m'excuser. Je ne voulais pas vous effrayer, mais c'est mal partie, hein ? ». Je ne prends même pas la peine de me présenter, ne lui disant même pas ce que je fais dans la vie. Alors que c'est ce qu'il y a de plus important.

Sortant les clés de mes poches que je tends vers lui. -« Tenez, je pense qu'il vaut mieux que vous vérifiez vous-mêmes ce qu'il se passe ... ». Un peu confuse, rougissant un peu face à mon comportement que je trouve enfantin et impulsif. Surtout impulsif. Me tapant la tête face à ma stupidité, qui me met dans un embarra pas possible. J'espère qu'il ne me prendra pas pour une folle dangereuse ou pour une dérangée psychologiquement. Ce n'est pas du tout ce que je voulais, je ne pensais pas que j'agirai ainsi en le voyant. Croyant que j'allais être plus professionnelle et sur la réserve. Comme ce que je suis, quand je suis en service, mais faut croire que je m'étais trompée. Cet homme a pris vraiment une grande place dans ma vie, y laissant son impact. Je ne peux pas m'en défaire, tout comme ne voulant pas l'oublier, non plus. Je n'en suis tout simplement pas capable. Sans doute parce que je ne désire pas le sortir de ma vie. Tout ça est vraiment étrange. Ce sentiment familier, ce lien alors que nous ne nous connaissons même pas. Je devrais peut-être consulté un psychologue, pour voir ce qui ne va pas avec moi. Restant silencieuse pour la peine, ne sachant pas si je dois parler ou non. Décidant de demeurer muette pour le moment.

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MessageSujet: Re: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptyLun 4 Aoû - 23:57


Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

La jeune femme en face de San'ya disait être venue pour sa voiture. Vu que le jeune homme travaillait dans un garage, il espérait bien qu'elle venait pour ça et non pas pour un brushing. Le problème avec les femmes lorsqu'elle venait au garage, c'est qu'elles savaient rarement expliquer les problèmes de leur voiture, et il fallait chercher longtemps. N'allez pas croire que San'ya était misogyne, c'était juste un constat qu'il avait fait depuis qu'il travaillait dans ce garage. Le thaïlandais ne regardant que très rarement les gens dans les yeux, il préférait rester discret et furtif, n'avait pas remarqué le soudain intérêt de la jeune femme et il continuait de l'écouter parler d'un voyant rouge. Un voyant rouge, pouvait-elle être plus vague que ça ? Des voyants, il y en avait plein dans une voiture et rouge voulait juste dire qu'il y avait un problème, mais lequel ? Bref, ça n'est pas parce qu'elle avait essayé de lui expliquer qu'il y voyait plus clair.

Ce n'est que lorsque la jeune femme lui attrapa le poignet qu'il la regarda enfin, et il n'aimait pas la lueur dans les yeux de la jeune femme, et détestait le fait qu'elle le touche, il était d'ailleurs tendu comme un arc.

« Est-ce que vous êtes Son San'ya ? Vous êtes thaïlandais n'est-ce pas ? Elle lâcha sa main mais resta dangereusement proche Je ne me trompe pas n'est-ce pas ? Ne vous en faites pas, je ne suis pas là pour vous nuire. Je suis juste soulagée de vous voir avoir retrouvé.
- Vous devez faire erreur. Lâcha-t-il sèche en s'écartant de la jeune femme. Je ne sais pas qui est ce Son Sanee dont vous m'parlez mais c'n'est pas moi. » Conclut-il presque agressif.

Il espérait qu'elle avale ce mensonge, parce que là San'ya était totalement prit au dépourvu. Comment savait-elle qui il était ? Était-elle une fan d'arts martiaux ? Un détective privé ? Quelqu'un qui avait connu son père ? Il y avait plein de théories, et aucune ne lui plaisait, il voulait juste qu'on l'oublie.

« Je vous prie de m'excuser. Je ne voulais pas vous effrayer, mais c'est mal partie, hein ? » Il chassa les propos de la jeune femme d'un geste de la main, comme s'il chassait un moustique, espérant qu'elle lâcherait l'affaire. Il affichait également une expression agacée, il avait surtout peur, mais préféraient feindre l'agacement, en espérant que cela effraie la jeune femme. Il attrapa les clés et se dirigea vers la voiture. San'ya mit le contact, et immédiatement le voyant de l'huile moteur s'alluma.

« - Et il est resté allumé longtemps ? Pendant que vous rouliez ? » Demanda-t-il en le pointant du doigt.

La jeune femme confirma et il hocha la tête pensif. Il jetait de temps en temps des jeunes femmes, voir si elle passait un appel ou quelque chose du genre. Il avait peur qu'elle prévienne quelqu'un de la présence de Son San'ya dans un garage un peu miteux de Incheon. Il alla attraper une lampe de poche et passa sous la voiture, à peine quelques minutes après il se redressa et regarda la jeune femme.

« - Y a une fuite d'huile, un trou dans le carter pour être exact. Ca va m'prendre un peu de temps. Vous feriez mieux d'appeler un taxi et d'revenir demain. »

Il espérait vraiment qu'elle décide de partir, car il avait peur qu'elle ne l'interroge à nouveau. Cette façon qu'elle avait de le regardait... Ca le mettait vraiment mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptyMer 6 Aoû - 22:32


Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

Faire erreur ? Il se trompait, car je savais exactement ce que je disais et j'aurai même pu le lui confirmer, si j'avais eu son dossier sous la main. Dommage que je le laisse à l'abri dans mon bureau je devrais l'emmener chez moi plus souvent. J'y songerai plus sérieusement la prochaine fois. Son ton agressif n'est pas des plus rassurant, ni des plus réjouissant, je dois dire. Je ne vais pas le pousser vers cette voie là pour le moment. Je vais essayer de calmer un peu tout ça, avant de remettre le sujet sur le tapis. Il ne pourra pas le nier longtemps, parce qu'il finira par se confier. Les faits sont réels et non pas infondés. Je ne suis pas du genre à mentir, ce n'est pas dans mon tempérament.


Le voyant ? Je réfléchis un moment, repensant à ce qu'il sait passer avant. Je le regarde pendant qu'il inspecte ma voiture. -« Le voyant s'est subitement allumé quand je roulais, tout en clignotant tout au long du trajet, alors j'ai cherché un garage et je suis venue ici. ». Je regarde autour de moi, tapotant mes pieds nerveusement sur le goudron, je devrais appeler ma mère pour qu'elle vienne me chercher. C'est ce que je ferai d'ordinaire. Je ne vais pas le faire, ce soir. Comme je souhaite rester à ses côtés, je vais rester là et attendre, même si je sais qu'il ne sera pas des plus enchanté, quand il me l'entendra dire. -« Je vais attendre ici. Je ne me vois pas appeler mes parents où un taxi à cette heure-ci. ». En plus, je ne supporte pas les taxis et puis attendre ici n'allait pas être désagréable, j'allais avoir de quoi m'occuper et je n'allais même pas voir le temps passer. Pourtant, je savais que ça ne pourrait pas lui plaire, mais je ne pouvais pas le laisser partir, ni lui tourner le dos comme ça. Je ne suis pas comme ça. -« Je vais m'asseoir pas loin, pour vous avoir à l'oeil, car je sais que vous êtes cet homme, mais je comprends que vous ne souhaitiez pas me le dire de vive voix, ni encore moins me le confirmer. » Je fais, ce que je viens de lui dire, tout en l'observant en train de travailler. -« Si vous avez besoin de quoi que ce soit ... je peux me rendre utile vous savez ... même si j'agis étrangement. Je suis assez manuelle de mes mains... ». Avec mon job, il vaut quand même mieux en avoir. Parlant calmement, je suis chacun de ses gestes, avec une grande intention.


Me présenter ? J'y pense, je me gratte un peu la gorge avant de parler tout doucement. -« Je m'appelle Sae Jin, je suis flic en fait, c'est pour ça que j'ai su votre identité. ». Enchainant pour ne pas qu'il ne s'enfuit. -« Je ne suis pas là pour voir nuire où vous arrêter, je suis là par hasard. Je ne savais même pas que vous étiez en Corée. Je suis même la seule à le savoir, personne ne connait le dossier à par moi. ». Je me justifie encore, tout en croisant mes doigts nerveusement. -« Un jour j'ai vu votre dossier pas hasard et j'ai été intéressé par vous. Vous étiez disparu, donc j'ai voulu vous retrouver, mais en vain. ». Je me gratta la nuque en même temps que je lui parle. -« Je voudrais que vous compreniez que je ne suis pas là pour vous faire du mal, je suis juste soulagée de vous voir en vie. ». Je ne mentais pas, ça pouvait se lire dans mon regard, que j'étais sincère envers lui. - « Maintenant que vous en savez plus, puis-je rester le temps que vous ayez réparé ma voiture ? ». Au fond j'espère qu'il ne me demande pas de partir, car je le prendrai mal, me connaissant.

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MessageSujet: Re: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptySam 9 Aoû - 14:57


Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

Si San'ya semblait concentré sur le problème de la voiture, il était en fait concentré à observer la jeune femme. Il observait la façon dont elle le regardait, ses réactions et surtout si elle tentait de prévenir quelqu'un ou si elle semblait menaçante. Pour le moment non, mais le fait qu'elle savait qui il était était déjà une assez grande menace. Il était très nerveux, mais il savait le cacher. Comme il prétendait un autre, il ne devait pas montrer que cette situation le dérangeait. Pour le moment, il estimait qu'il se débrouillait plutôt bien.

Il aurait pu chasser la jeune femme après qu'elle l'ait reconnu, mais ça n'aurait fait que davantage confirmer ses soupçons. Et puis San'ya ne se voyait pas laisser une femme galérer seule avec sa voiture en panne à une telle heure de la nuit. Alors il allait réparer la fuite, même si toute cette situation le dérangeait, et qu'il voulait le moins possible être au contact de cette femme qui n'avait mis que quelques secondes à le reconnaître. Comment savait-il qui il était ? Encore une fois cette question tourna et retourna dans l'esprit du thaïlandais.

« Je vais m'asseoir pas loin, pour vous avoir à l'oeil, car je sais que vous êtes cet homme, mais je comprends que vous ne souhaitiez pas me le dire de vive voix, ni encore moins me le confirmer. » Il la regarde dubitatif, feignant une nouvelle fois de faire comme s'il ne comprenait pas pourquoi elle le prenait pour cet homme, et il alla chercher ses outils. Il revint et commença à s'installer pour commencer la réparation. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit ... je peux me rendre utile vous savez ... même si j'agis étrangement. Je suis assez manuelle de mes mains... » Il observa la jeune femme un instant.

« - Taisez vous ça suffira bien. » Lâcha-t-il sèchement, avant de passer sous la voiture pour s'occuper de la fuite.

A peine quelques minutes après, il entendit la jeune femme s'éclaircir la gorge comme pour attirer son attention, mais il l'ignora. Cela ne sembla pas la décourager. « Je m'appelle Sae Jin, je suis flic en fait, c'est pour ça que j'ai su votre identité. » Le corps de San'ya se tendit complètement et il sortit de sous la voiture, prêt à s'enfuir. « Je ne suis pas là pour voir nuire où vous arrêter, je suis là par hasard. Je ne savais même pas que vous étiez en Corée. Je suis même la seule à le savoir, personne ne connaît le dossier à par moi. Un jour j'ai vu votre dossier pas hasard et j'ai été intéressé par vous. Vous étiez disparu, donc j'ai voulu vous retrouver, mais en vain. » Etant un criminel, San'ya se cachait. Son meurtre n'a jamais été reconnu vu que les combattants clandestins se vouent au silence, mais il craignait que sa culpabilité ne soit un jour reconnue. « Je voudrais que vous compreniez que je ne suis pas là pour vous faire du mal, je suis juste soulagée de vous voir en vie. » San'ya n'avait pas vraiment l'impression d'être en vie mais plutôt de survivre. « Maintenant que vous en savez plus, puis-je rester le temps que vous ayez réparé ma voiture ? » Il poussa un profond soupir.

« - Si vous vous taisez oui. » Répondit-il avant de retourner sous la voiture.

Premier pas en avant pour elle, il avait cessé de nier. Il se contentait juste de ne rien dire. Ce qu'elle lui avait dit le troubler grandement. Il y avait donc un dossier de personne disparue à son sujet. Sans doute sa mère qui avait lancé l'alerte. Si il suivait le raisonnement de sa mère, elle l'avait déclaré comme personne disparue en Thaïlande, en Corée, et sans doute dans les pays alentours. Pourtant il envoyait régulièrement de l'argent à sa mère, pour elle et sa sœur, elle devait bien voir qu'il allait bien... Mais les mères sont toujours inquiètes c'est un fait.  Au bout de longues dizaines de minutes, alors qu'il avait presque terminé, son trouble prit le pas sur la réparation.

« - Vous savez qui a signalé ma disparition ? Et il y a quoi dans votre dossier ? » Demanda-t-il méfiant.

Savait-elle qu'il était un meurtrier, un assassin ? Si oui, il espérait qu'elle le craignait, qu'elle craignait ce qu'il pourrait lui faire. Bien qu'en réalité, il doutait pouvoir faire du mal à quelqu'un délibérément, il était encore trop hanté par la mort de son adversaire.

« - Si votre dossier est complet vous savez que je suis dangereux... » Il ne la menaçait pas, il voulait juste l'effrayait. Il espérait cependant qu'elle prenait ça comme une menace.

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MessageSujet: Re: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptySam 9 Aoû - 21:01

Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

Je fronce les sourcils, quand il me demande de me taire. Si je voulais, je pourrais lui répondre et le remettre en place. Pourtant, je me retiens, car je ne suis pas venue ici pour me prendre la tête avec quelqu'un. Aucune utilité. Sans le moindre intérêt. Décidément ça doit être une manie chez lui, de demander aux autres de se taire. Pourtant, il ne le nie pas pour autant, cette fois-ci. Il ne cherche pas à me dissuader, mais il l'accepte. C'est un bon début. Je souris de satisfaction, quand je le constate de mes propres yeux. C'est sans doute une manière à lui "d'être sympathique", sans vraiment le montrer aux autres.


Je décide de m'asseoir sur le trottoir, pendant qu'il s'occupe de ma voiture, afin de pouvoir rester en sa compagnie. L'observation entrain de travailler, je peux constater qu'il sait exactement ce qu'il fait.  Il connaît son travail et s'applique à la tâche. Relevant mon  regard vers lui, à nouveau attentive. Son ton est méfiant et je le comprends. Si j'étais à sa place, je ferai certainement la même chose que lui. Qui a signaler sa disparition? Réfléchissant tout en le regardant. Je ne peux pas tout lui dire, je dois garder certaines informations discrètes. J'évite donc de répondre à la première question. Prétextant, enfin lui faire croire, que je ne l'ai pas entendu. Par contre, je réponds à l'autre question. Le fixant à nouveau, sans avoir un ton menaçant. -《Des informations vous concernant avant tout. Comme tous types de dossier d'ailleurs.》. Tentant de me servir d'un peu d'humour, pour qu'il soit moins sur la défensive. Bien sûr qu'il était complet. Enfin pour moi. Il manquait certaines choses, mais ce n'était pas un mal, de ne pas tout savoir. Certains détails n'ont pas besoin d'être répertorié. Parce qu'ils ne sont pas vraiment essentiel pour avancer.


Dangereux? Peut être, mais sans vraiment le vouloir, vu les circonstances de l'incident. S'il savait, il m'en faut plus pour me faire frisonner de peur ou pour me paralyser. Me relevant, me dirigeant vers lui, il recule un peu. Jusqu'à ce qu'il se heurte à mon véhicule. Mes mains se posent sur la vitre avant, pour l'empêcher de bouger, pour le moment. Tout en gardant mon sourire, mon assurance et ma confiance. -《Je n'ai pas peur de vous.》. Le fixant tout en observant minutieusement chaque partie de son visage. -《 Si vous voulez vous en prendre à moi, faite donc, après tout nous ne sommes que tous mes deux...》. Resserrant mes mains sur le contour de la vitre. Le défiant un peu, s'il veut me faire du mal, qu'il agisse au lieu de parler. Souriant un peu, avant de le regarder droit dans les yeux. -《Par contre, je risque de me défendre et de vous faire mal, alors que je préférerai l'éviter. Vous comprenez?》. Soupirant fortement, avant de me reculer un peu, afin de le libérer.-《Bon, vous voulez que je vous aide ou pas? Ou vous concentrer sur autre chose?》. Prête à me battre s'il ne désire. Il n'y aucune peur en son égard. Plutôt le contraire. Je suis à l'aise en sa présence. Attendant qu'il décide ce qu'il souhaite faire. Ouverte à toutes les possibilités. S'il pensait me menacer, il se mettait le doigt dans l'oeil. Parce qu'il ne m'effrayait pas. Aucun désir de fuir. Même si on me menace,  ça me m'empêche pas d'agir comme je l'entends.

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MessageSujet: Re: When nothing goes ... chance would have it | San'ya |   When nothing goes ... chance would have it  | San'ya | EmptyMer 27 Aoû - 0:32


Sae Jin & San'ya

Chaque blessure laisse une cicatrice et chaque cicatrice raconte une histoire et cette histoire dit : "J'ai survécu"

San'ya espérait vraiment réussir à effrayer cette femme. Il voulait qu'elle ait peur et décide de ne plus s'approcher de lui, de le laisser à nouveau tomber dans cet anonymat qu'il cherchait à tout prix. Le problème c'était que les flics lâchaient rarement l'affaire, et il avait peur que cette histoire ne finisse par aller plus loin. Il n'avait pas envie d'être ramené de force en Thaïlande et d'être jugé, et il ne savait pas s'il pouvait être jugé en Corée avec sa double nationalité mais ça lui faisait peur. Sany'a était un homme épris de liberté, il craignait plus que la mort le fait de se retrouver enfermer derrière des barreaux. Sa propre culpabilité était une prison à elle même, il n'avait pas besoin d'être physiquement enfermé.

Menacer Sae Jin n'était peut-être pas la meilleure des solutions, elle pourrait décidé de l'arrêter de suite en estimant qu'il était dangereux. Lui, espérait juste qu'elle craigne pour sa sécurité et décide de le laisser en paix. Manque de chance pour lui, elle semblait têtue.

《Je n'ai pas peur de vous. Par contre, je risque de me défendre et de vous faire mal, alors que je préférerai l'éviter. Vous comprenez? San'ya haussa un sourcil.
- Me faire mal hein ?》 S'amusa-t-il.

Le cran de cette jeune femme l'amusait presque. Presque. Parce qu'elle restait effrayante à ses yeux. C'était une policière qui savait qui il était.

《Bon, vous voulez que je vous aide ou pas? Ou vous concentrer sur autre chose?
- Donnez moi la clé qui est à vos pieds.》 Dit-il sèchement en tendant la main sans sortir de sous la voiture.

Il prit l'outil et continua la réparation, mais bien qu'il soit minutieux, son esprit n'arrêtait pas de s'échapper vers la jeune femme. Que lui voulait-elle réellement ? Pourquoi n'appelait-elle pas de renfort ? Et que voulait-elle dire par le fait qu'elle voulait l'aider ? Elle était effrayante mais en même temps pleine de mystères et pleine d'espoirs. Avoir un allié avait quelque chose de rassurant, quelqu'un qui connaîtrait la vérité à son sujet. C'était prendre un risque... Mais dans tous les cas elle représentait un risque alors.

San'ya poussa un profond soupir et lâcha l'outil qu'il tenait en main et sortit du dessous de la voiture. Il n'avait pas encore terminé, mais il voulait savoir avant tout. Il se redressa et fit face à la jeune femme.

« - Je peux savoir ce que vous me voulez vraiment ? Ce que vous voulez dire par 'je veux vous aider ?'. Vous savez ce que j'ai fais non ? Si m'aider c'est m'envoyer en prison, garder votre aide pour vous. Et vous savez que je me suis enfui une fois, je peux recommencer sans soucis. Il se passa une main dans les cheveux, cette situation le rendait nerveux. Alors dites moi la vérité. Pourquoi vous voulez m'aider ? Qui a signalé ma disparition ? » Il finit son petit discours presque à bout de souffle.

Pour quelqu'un qui ne voulait pas parler à la jeune femme, il avait soudainement changé d'avis. Non pas qu'il était loquace, mais là, il voulait des réponses à ses questions. Il poussa un nouveau soupir et sortit un paquet de cigarettes défoncé de sa poche. Lorsqu'il était sportif il ne fumait pas, mais après avoir arrêté sa carrière et renoncé à ses rêves, il avait trouvé du réconfort dans la nicotine. Il prit une cigarette et à peine entre ses lèvres il l'alluma à l'aide du briquet qu'il laissait dans le paquet. Il tendit ensuite le paquet à Sae Jin pour lui en proposer une.

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