caractère
On peut en quelque sorte dire que j’ai deux facettes. L’homme d’affaire sérieux, impliqué dans son travail et l’homme que je suis tous les jours quand je ne suis plus au travail, un peu plus fêtard, aimant sortir et rigoler. Je suis très impliqué dans ma marque, maintenant qu’elle a autant de renommée je ne compte pas laisser tomber. Surtout que je viens d’ouvrir une succursale coréenne et je compte fait en sorte qu’elle rencontre le succès aussi. Avoir réalisé mon rêve c’est un peu la meilleure chose qui me soit arrivé alors je m’y consacre corps et âme. Vis-à-vis de cela on me trouve souvent un peu nerveux, mais bon, avoir à gérer certaines choses avec un délai obligatoire, comme une collection à finir avant un défilé ou quoique ce soit de ce genre, ça doit être réglé au détail près. C’est sans doute à cause de cela que je suis devenu si tatillon et soucieux des détails. Le marché de la mode n’est pas de tout repos et je dois savoir me démarquer. J’ai beaucoup d’ambition. Limite hyperactif, je reste peu en place. Heureusement mon travail me permet de voyager, mais pour me dépenser je fais également beaucoup de sport. Je fais attention à mon physique, c’est important quand on travaille dans un domaine comme celui-là, non ?
Je traine toujours un cahier à dessin avec moi pour y laisser mes idées de modèles ou certaines choses en rapport avec mon métier. Je suis organisé, mon appartement est nickel, j’ai des tendances maniaques il faut dire. Le désordre m’insupporte et parfois ça agace, mais bon, je m’en moque. Être à la tête d’une grande marque m’a donné une âme de leader et je n’aime pas trop que l’on me donne des ordres. Si c’est demandé gentiment, je le ferais sans souci, je sais être serviable et me rendre utile, je déteste rester passif ou laisser les choses se passer, mais sinon attendez-vous à une réplique de ma part. Je n’aime pas me faire marcher sur les pieds. Même si je n’aime pas spécialement m’énerver non plus, comme je suis impulsif quand quelque chose doit sortir je ne me retiens pas vraiment. Je suis loin d’être un boss tyrannique, je suis même assez accessible envers mes employés tant qu’ils y mettent du leur, j’aime les choses bien faite et que l’on s’investisse dans ce que l’on fait. La mode c’est ma passion, ça vient sans doute de là. J’ai de l’imagination à revendre et c’est plutôt un atout quand j’ai besoin de créer.
Assez parler de mon travail, je n’ai pas que ça dans la vie, même si c’en est une grande partie. Quand je raccroche mon costume de CEO et que je redeviens quelqu’un de complètement normal, je suis assez différent. Avec mes proches je suis un vrai papa poule. D’ailleurs, j’aimerais avoir des enfants plus tard, mais avec ma marque j’ai eu autre chose à penser et puis maintenant … Je suis tombé sous le charme d’un garçon alors tout se complique, même si j’ai du mal à me l’avouer. Je ne suis pas homophobe à proprement parlé. Disons que cela vient surtout de l’éducation de mes parents, qui m’ont souvent bien fait comprendre qu’un homme allait avec une femme et en aucun cas cela pouvait être différent. J’ai eu une éducation très traditionnelle et mes parents étaient assez fermés d’esprit. Heureusement j’ai voyagé en France et au Japon en autre, car pour le travail je suis allé dans pleins d’autres pays. Cela m’a coupé de cette éducation et j’ai l’esprit un peu plus flexible. Peut-être qu’un jour être attiré par Junno ne me dérangera plus du tout, pour le moment j’ai encore un peu d’effort personnel à faire et je n’aime pas tellement en parlé. Je ne l’ai d’ailleurs jamais fait.
Je parlais de mes proches, amis et famille. Avec eux je suis attentionné, amicale, digne de confiance, bienveillant, protecteur, rassurant … Enfin voilà, je tiens à eux alors pour moi c’est normal. J’aime beaucoup sortir pour décompresser d’une journée bien chargé ou un week-end pour penser à autre chose. J’adore aller au cinéma par exemple ou sinon je vais en salle de musculation me vider la tête. Je suis très bosseur, mais je sais penser à autre chose et m’en détacher. Côté cœur je n’ai pas grand-chose à raconter, si vous voulez des ragots ce n’est pas moi qu’il faut venir voir, désolé. J’ai eu très peu de relation sérieuse. Je préfère enchaîner les aventures d’un soir. Disons que quand j’étais plus jeune chaque fois que je me mettais en couple, je finissais par rompre pour aller voir ailleurs et avant de faire une connerie. Oui parce que j’ai beau être très joueur et dragueur, je ne suis pas non plus un sale con et je n’ai jamais trompé celles qui ont pu être mes petites amies. Désormais ma vie sentimentale est assez compliquée, mais j’en ai déjà parlé, je ne vais pas radoter.
Je peux également vous dire que je suis débrouillard et responsable, en tant que CEO c’est préférable dans un sens. Très têtu je démords rarement de mes idées, mais si on me donne des arguments qui tiennent, je suis prêt à envisager une autre hypothèse. Lorsque je suis concentré, je fais preuve d’un calme parfois surprenant quand on connait mon habitude de tenir difficilement en place. Sous certaine apparences, je ne suis pas quelqu’un qui a une très grande confiance en lui. En fait, je suis obligé d’un peu me caché car je suis à la tête d’une entreprise et j’ai une image à tenir, mais je n’ai pas une total confiance en ce que j’ai accomplis. J’en suis fier oui, mais j’ai conscience que cela peut un jour s’écrouler, alors je fais tout mon possible pour que ce ne soit pas le cas et que si ça arrivait, je pourrais me dire que j’ai fait de mon mieux, ne pas avoir de regret. Toutefois, je préfère rester optimiste. Je suis plutôt sensible et stressé de nature, alors mon métier me met beaucoup de pression sur les épaules, que je supporte et canalise comme je peux. Il arrive cependant que je craque parfois. Dans ces moments-là je deviens plus casanier et solitaire. Je préfère rester au calme chez moi avec un bon bouquin et comme seul compagnie mon chien ; un labrador couleur crème, une femelle que j’ai appelé Chanel. On ne se demande pas où j’ai été chercher le prénom.
Comme derniers détails je peux dire que je suis accro au café, j’écoute beaucoup de musique souvent ça m’aide pour me couper du monde et me concentrer. La patience n’est pas mon fort et j’ai des tendances rancunières. Malgré mon installation en Corée, je pense retourner au Japon aussi souvent que possible, car ce pays est comme ma seconde maison. D’ailleurs j’aime beaucoup lire des romans principalement, mais dans mon appartement vous trouverez aussi toutes une étagère de manga. Il m'arrive de dessiner en dehors de mes besoin de créateur, juste pour le plaisir et pour m'occuper. Je pense que j’ai fait le tour du plus important … À vous d’en découvrir plus petit à petit !
| histoire
Nom ; Yoon. Prénom ; Jae Hwan. Date de naissance ; 10 octobre 1988. Âge ; 26 ans. Situation financière + métier ; Riche, styliste/homme d'affaire.
Si vous travaillez dans le domaine de la mode ou si vous vous intéressez beaucoup à cette dernière, il est fort probable que vous ayez déjà entendu mon nom quelque part. Non, ce n’est pas par prétention que je dis cela, ce n’est pas vraiment mon genre, c’est juste que j’ai eu la chance de réaliser mon rêve ; percer dans le monde de la mode. Du haut de mes vingt-six ans j’ai déjà quelques collections de vêtement à mon actif, je gère ma propre marque de vêtements/accessoires et j’ai des projets pleins la tête. C'est principalement de la vente de ligne, mais quelques magasins ont été ouvert à travers le Japon et je compte faire de même en Corée.
Né à Séoul, je n’ai jamais déménagé de toute mon enfance. D’ailleurs, je ne vais pas trop m’arrêter sur ce passage de ma vie, qui a été des plus calme. Mes parents m’ont toujours chouchouté. En même temps fils unique d’une riche famille, j’étais traité comme un petit prince. C’était chouette pour l’enfant capricieux que j’étais d’être le seul à pouvoir avoir l’attention de mes parents et de la gouvernante qui s’occupait de moi. Mes parents travaillaient beaucoup. Certes, ma famille était riche mais mes parents faisait tout pour. Mon père était à la tête d’une grande entreprise et ma mère l’assistait. Alors ils partaient souvent en voyage d’affaire … Malgré cela, chaque fois que je passais un moment avec eux j’étais le centre de toute leur attention, mais ils étaient stricts aussi. En fait ils pensaient énormément à mon propre bien. J’ai été élevé d’une manière très traditionnelle et conservatrice. À l’école mes parents ne toléraient pas la moindre mauvaise note, c’était quelque chose qu’ils ne laissaient pas passé. Ainsi que les écarts de conduite.
Cela tombait bien car j’ai toujours été dans les premiers de ma classe. J’étais bon dans à peu près toutes les matières et même celles où j’étais faible, mes notes n’étaient pas catastrophiques et heureusement pour moi. Je ne bossais pas vraiment pour faire plaisir à mes parents … Disons que j’avais des facilités à l’école, une très bonne mémoire ça aide beaucoup ! Mes parents m’ont souvent encouragé à avoir un bon métier, qui paie bien et dont je pourrais être fier, du genre avocat, médecin … Vous voyez un peu le genre. Sauf que ce n’était pas vraiment mon ambition. J’étais du genre hyperactif et à souvent me dépenser en sport, alors un métier administratif, très peu pour moi. Ce que je voulais c’était découvrir le monde. J’ai visité d’autres villes de Corée évidement, mais je n’ai jamais quitté mon pays natal. Je voulais changer cela.
Pendant tout le collège, je n’ai jamais trop su quoi faire … Je disais à mes parents que je suivrais des études de droit pour leur faire plaisir. Au moins ils me lâchaient un peu comme ça. Ils étaient strict sur mes notes et mon comportement, mais tant que je répondais à leurs attentes. Si j’étais un bon élève, calme, sans histoire … Ils étaient moins sur mon dos. Oui, parce que pas du tout, c’était mission impossible pour eux, mais bon … Je me suis souvent répété que ce qu’ils voulaient c’était juste mon bien. C’est pendant ma seconde année de lycée que j’ai enfin commencé à avoir de l’ambition. Mes parents m’ont toujours vu avec un métier chic, alors leur dire que je voulais construire mon avenir, ou du moins essayer, dans le monde incertain de la mode … J’avais peur d’avance de leur réaction. Je craignais aussi qu’ils jugent ce métier de « trop féminin ». Je me suis toujours demandé si mes parents n’étaient pas homophobes vu certaines de leurs réactions, mais bon. Ce n’est pas comme si c’était important, car pour moi j’aimais les filles c’était sûr et certain. C’est aussi depuis le collège que j’ai commencé à dessiner les croquis qui me passaient par la tête. J’entasse les portfolios maintenant à l’appartement …
J’ai finalement fait face à mes parents. Si je voulais étudier la mode, je n’avais pas d’autre choix que de leurs en parler. C’est le genre de milieu où il faut se battre pour arriver en haut et je devais aussi entrer dans une bonne école. Scolarité financée par mes parents bien sûr, à supposer qu’ils acceptent. Ça n’a pas été si facile de les faire céder, mais en usant de tous les arguments possibles, j’ai finis par conclure un marché. Je ne devais pas redoubler une seule année, sinon je retournais illico en Corée et j’intégrais une école qu’ils avaient choisie pour moi. J’ai toujours été bon à l’école, mais avec des matières basiques, ce n’était pas dit que là-bas, je me ferais ma place et je saurais me démarquer pour être parmi les meilleurs. Ah oui, je ne vous ai pas précisé. Pour ma première année après le lycée, j’intégrais ESMOD, une école de mode très réputé à Paris. Je me débrouillais en anglais, car avec l’éducation de mes parents j’ai eu pleins d’activités extra-scolaires, par contre j’ai passé tout l’été précédent mon entrée dans cette école, à apprendre le français. J’en ai bavé, mais après j’ai appris sur le tas.
En France, j’étais enfin libéré de mes parents. J’étais majeur et à l’autre bout du monde, alors j’en ai profité. Puis j’étais étudiant, les étudiants cherchent toujours à s’amuser. Du moins beaucoup d’entre eux. Je ne perdais pas de vue mes études, car il y avait toujours ce marché passé avec mes parents, mais je sortais très souvent. Je rattrapais tout ce temps à être exemplaire pour satisfaire mes parents. Je me suis découvert un côté très dragueur et joueur, mais je n’entrerais pas dans les détails, c’est inutile. Je peux juste vous dire que j’ai finis mes études avec succès. J’ai travaillé d’arrache-pied, mais j’ai finis mes années à ESMOD sans redoubler. J’étais tellement fier et content d’avoir tenu tête à mes parents quelques années plus tôt. Si je m’étais cantonné à leurs désirs, je n’aurais pas pu atteindre mon rêve, ça c’est sûr. Après je suis parti au Japon. J’ai pu décrocher un job là-bas en tant que styliste. Rien de très prétentieux, mais il faut un début à tout non ? Apparemment le folio de toutes mes esquisses que je traine depuis le début de mes études à plu, ainsi que les projets que j’ai réalisé au cours de ma scolarité parisienne. J’avais un vingtaine d’année quand je suis sorti diplômé de cette grande école.
C’est au Japon que ma vie à commencer à changer. Au départ j’ai eu du mal à trouver du travail, après ma première année où j'avais déjà trouvé un job, mais une fois installé j’ai refusé l’aide de mes parents, je voulais gravir les échelons moi-même. Ça n’a pas été tous les jours facile et mes petits jobs, malgré leur rapport commun avec la mode, ne me rapportaient pas énormément. Juste assez pour subvenir à mes besoins. À force de persévérances, j’ai finis par me faire repérer par un styliste de la marque Burberry. Non je n’ai pas créé leur collection dès mon premier jour, je croyais en mes rêves, mais pas à ce point-là. Le styliste qui m’avait repéré m’a juste pris sous son aile pour m’aider, m’épauler. C’est sans doute grâce à lui que j’en suis là aujourd’hui. Oui, je vais couper court sinon je vous fais un roman. Comme je le souhaitais j’ai gravis les échelons et aujourd’hui, à vingt-six ans je suis un styliste accompli, j’ai même ma propre marque « BigBlueBrand » souvent abrégée par « B.B.B » . Bon bien sûr, j’ai du personnel pour m’aider à tout gérer, mais je suis à sa tête.
J’ai construit toutes ma carrières au Japon et maintenant j’ai l’intention d’ouvrir une succursale en Corée, alors depuis janvier 2014, je suis à Incheon. C’est dans cette ville que j’ai voulu m’installer, Séoul, la capitale ça faisait trop clicher d’aller dans la plus grande ville. Incheon est très bien. Puis … J’y ai rencontré Junno. Qui c’est ? Un étudiant en art de vingt et un ans, mon amant depuis quelques mois … Je crois que c’est la première fois que je le dis, c’est la première fois que je vis quelque chose avec un homme et avec l’éducation de mes parents, il faut encore que je m’y fasse. Je ne suis sorti qu’avec des filles et encore, sorti est un bien grand mot, car je préférais les relations courtes étant volage et pas super fidèle, mais c’est une autre histoire.
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