Ce n'était pas vraiment un secret d'apprendre que mon père avait eu des liaisons et ma mère comme la plupart des femmes de personne influente, elle faisait comme si tout allé bien dans le meilleur des mondes. En même temps, elle n'avait pas vraiment eu peur. Mon père n'allait pas la quitter pour une liaison, c'était très mal vu dans la haute société. Le mensonge était mieux que la vérité, on le savait tous et on grandissait avec ça. Mais, un fils était né d'une de ces liaisons et un an avant la naissance. Heureusement pour Seo Yeon elle n'était pas au courant et si je n'avais pas entendu mon père parler au téléphone d'un fils illégitime, je n'aurais certainement jamais entendu parler. Le jour même j'avais engagé un détective privé pour retrouver ce fameux fils. Deux semaines plus tard, il me rapporta son identité et j'eus la surprise de voir que je connaissais mon demi-frère. Park Hak Yeon, celui qui avait tatoué "My mother is the heart, that keeps me alive" sur le côté droit de mon épaule. Je n'avais jamais porté attention au Yeon de son prénom, c'est très courant dans la société de retrouver cette particule dans le prénom, mais ce qui me surpris le plus dans ça, c'est que nous avions aussi cette particule dans nos prénoms, c'était donc un signe que mon père tenait un peu à son fils. Ironie du sort c'est qu'il est le fils d'une aventure et qu'il n'est pas l'aîné de la famille. Bref, je devais mettre les choses au clair avec lui. S’il était au courant d’être le fils d’un autre père que celui qu’il croyait être le sien.

Les rendez-vous prévus pour aujourd’hui étaient reportés, j’avais une urgence d’ordre personnelle. Je lui envoyais un message lui informant que nous devions nous voir. Attrapant mon sac à main qui était en harmonie avec ma tenue, je me dirigeais vers le parking de l’agence, direction le salon de tatouage du Jon Snow de la famille Han.

Le trajet en voiture entre Séoul et Incheon dure environ deux heures, le temps de réfléchir durant le trajet à ce que j’allais bien lui dire, mais au final, tout ce que j’avais prévu de dire ne servi à rien une fois que j’avais passé les portes du salon.

« Park Hak Yeon, tu es mon frère. »