Mari est une jeune demoiselle qui est l’archétype d’une héroïne d’un drama à l’eau de rose. Ce qui peut la rendre autant agaçante qu’attachante. Cette petite poupée n’est pas une jeune fille qui n’a pas vécu de choses difficiles, elle part du principe que chacun doit vivre avec sa croix, mais elle tente de profiter de chaque jour avec bonheur, s’inventant de petites histoires au besoin. Elle est constamment dans son monde. En effet, vous verrez souvent Mari les yeux levés ou dans le vide, ce qui fait qu’elle peut facilement tomber ou rentrer dans les gens. En clair, elle est très maladroite, excepté dans son métier de pâtissière qu’elle chérit et pour lequel elle devient tout à coup très concentrée et minutieuse. Mari, c’est un petit bonbon coloré, pétillante, fraîche, toujours de bonne humeur et souriante. Chaque jour, elle est pleine d’énergie, travailleuse, elle marche en sautillant et est très optimiste. Il fait froid en hiver ? Ce n’est pas grave, elle trouvera un pull mignon pour rire naïvement sous la neige sans tomber malade. Il fait trop chaud ? Ca sera l’occasion pour elle de remettre ses belles robes et de faire des batailles de ballons emplis d’eau avec sa petite sœur. Vous l’aurez compris, Mari est vive, énergique, naïve, adorable et souriante, toujours prête à faire sourire son prochain. Elle aime voir les gens sourire, elle est un vrai soleil. Mari est également têtue comme une bourrique, elle n’aime pas avoir tort et si vous lui dites de ne pas faire quelque chose, elle le fera sans hésiter. Elle est du genre à ne pas pouvoir résister à l’appel d’une peinture fraîche qui se retrouvera sur sa main ou ses fesses. Elle est drôle et, avec elle, il est impossible de vous ennuyer.

Mari est également un moulin à paroles. Une fois qu’elle est lancée, même sur un sujet aussi vide que la pluie et le beau temps, il vous sera alors impossible de l’arrêter. Elle aime papoter autour d’un bon morceau de gâteau avec une petite tasse de thé. Ou alors elle lit, mais elle ne peut pas rester en place.

A son boulot, Mari fait preuve non seulement d’une concentration et d’une minutie à toute épreuve mais en plus, elle est très ordonnée et consciencieuse. Ce qui n’est pas le cas chez elle. En effet, le sol de son appartement est jonché de nombreux magazines et de sous-vêtements éparpillés. Elle passe son temps à ranger pour ensuite remettre le bordel. Mari est comme une grande enfant, malgré le fait qu’elle ait vécu six ans en France pour devenir pâtissière puis gestionnaire - afin de diriger sa propre boutique - et qu’elle est aujourd’hui indépendante financièrement, ça ne l’empêche pas d’être une joyeuse petite jeune fille pleine d’entrain. Elle n’a jamais eu de relation amoureuse, elle est timide, principalement en la présence de la gent masculine, voilà pourquoi elle n’a, pour l’instant, pas d’amis du sexe opposé. Malgré son côté énergique et que son boulot l’oblige à devoir se lever tôt, elle n’est pas du matin et a souvent des pannes de réveil si elle ne met pas cinquante alarmes la veille pour la réveiller.

Il n’y a pas que les qualités et les défauts qui définissent une personne mais également ses complexes. Elle trouve son visage et ses longs cheveux ondulés jolis, mais elle n’aime pas sa maigreur et sa petite poitrine.

En résumé, Mari est rêveuse, travailleuse, maladroite, naïve, douce, pétillante, fraîche, souriante, altruiste, empathique, optimiste, bavarde, têtue, amusante, fatigante, gourmande, bordélique et dispersée (excepté dans son boulot), enfantine, s’en rajoute toujours et tombe épuisée, ne s’impose pas suffisamment(c’est une bonne pâte) mais elle est complexe et riche comme une bonne pâtisserie, alors que dites-vous d’apprendre à la connaître par rp ?

Je ne peux pas raconter ma vie en lui donnant une teinte autre que le rose bonbon frais d’une barbe à papa pelucheuse. Ma vie n’a pas toujours été facile mais regardez autour de vous, posez vos yeux sur les autres dans la rue, dans votre classe ou le métro. Pensez-vous que ces gens n’ont jamais été tristes ou heureux ? Ils ont déjà connu ces sentiments car ils sont comme vous et moi : des humains. Tant que nous serons aimés et soutenus, la vie sera belle et douce malgré les épreuves. Tant que nous aurons des souvenirs de rire et de sourire, nous ne retiendrons pas inutilement nos larmes dans nos cœurs lourds. Nous pouvons absolument tout surmonter tant que nous avons des amis et une famille ainsi qu’un métier ou des études qui nous passionnent et que nous aimons parfois autant que nous détestons. La vie est un énorme bonbon coloré. Croquez dans celui que je vous tends sans vous poser de questions, vous plongerez dans mon monde. 1,2,3…Vous êtes prêts ? Allons-y.

La petite fille que vous voyez pleurer devant vous, c’est moi. Je venais d’apprendre la perte de mon père qui s’était suicidé en fonçant dans un mur avec sa voiture. Je ne peux pas dire que je n’aie pas oublié, la mort de son père pour une enfant, et principalement un suicide, ce n’est jamais évident. Je me souviens avoir pensé «  Ne m’aimait-il pas ? ». Ma maman était courageuse, elle me tenait la main. Ma grand-mère réchauffait mon autre main. Je garde finalement un bon souvenir de ce moment douloureux, car je n’étais pas seule. La chaleur des gens aimés m’a toujours enrobée d’un caramel doux et protecteur. J’ai grandi heureuse, sans oublier mon père. Parfois, c’était difficile. Encore aujourd’hui. Une enfant a besoin de son père. Au début, je lui en ai voulu, mais j’avais fini par comprendre qu’il ne m’avait pas abandonnée. Il veillait sur moi constamment, et nous avions su plus tard qu’il avait appris qu’il était malade : cancer en phase terminale. Il avait préféré se tuer lui-même plutôt que de nous imposer l’image d’un père défraîchi, c’est ce que ma maman et ma grand-mère avaient pensé une fois qu'elles avaient pu récupérer documents du médecin et la lettre de suicide de mon papa. J'avais cependant dû attendre que maman ne m'explique tout cela une fois qu'elle avait jugé que j'étais en âge de comprendre. J’avais alors compris qu’il voulait simplement avoir le contrôle de sa vie et de sa mort, dans la limite du possible. A partir de ce moment-là, je n'avais plus aucune haine contre lui et j'avais décidé de vivre pour deux, de retrouver le sourire. Cela passait de l’odeur délicieuse de la tarte aux pommes de mamie à l’émission de télévision que je regardais, blottie entre elle et ma maman, malgré que celle-ci rentrait souvent tardivement du travail, des moments où je m'occupais de ma petite soeur. J’ai grandi dans une belle maison à Incheon, près de la mer, aimée par les femmes de ma vie, ainsi qu'entourée de mes copains et copines de classe. Je ne saurais dire pourquoi mais je vois toujours la vie au-travers d’un filtre rose. Parfois je pleure, je suis en colère, mais je finis toujours par savourer les petits plaisirs de la vie. Nous ne naissons pas heureux, nous le devenons. En revanche, j’ai toujours été chanceuse dans la vie. J’ai une famille adorable. Ce fût difficile de la quitter pour partir à Paris après le lycée. J’y ai fait une formation de pâtissière pendant trois ans. Ce fût très difficile, je ne parlais que très peu la langue du pays et j’étais presque seule au début. Heureusement, j’étais dans le même établissement que ma meilleure amie d’enfance, qui elle aussi voulait devenir pâtissière. Nous sommes rentrées il y a peu pour fonder notre propre pâtisserie et nous sommes colocataires. Nous habitons près de mon ancienne maison, mais toujours suffisamment loin que pour être indépendantes. Les six années à Paris furent excitantes. Lorsque j’avais appris que j’avais réussi à être prise dans mon école de pâtisserie, avant d'entamer une formation de gestion en entreprise, j’étais heureuse et inquiète à la fois, mais je n’avais pas écouté ma peur, j’avais plutôt décidé de foncer et cela m’a réussi puis qu’aujourd’hui je vis mon rêve à fond, entourée de gens que j’aime. Mais j’aimerais trouver l’amour à mon âge…Quand j’étais au collège, je suis tombée profondément amoureuse d’un garçon. Je n’avais pas osé lui déclarer mon amour et, en arrivant un beau jour devant la porte d’entrée du lycée quelques années plus tard – il était toujours dans ma classe – je l’ai vu embrasser une autre fille. «  Je suis stupide, comment je pouvais espérer qu’il sorte avec moi alors qu’il ignorait mon existence, bien que nous soyons dans la même classe depuis le collège ? », avais-je pensé. J’ai appris, pendant que j’étais à Paris, qu’il s'était fiancé à cette même fille et je les enviais. Personne ne m’a jamais désirée et aimer comme dans les contes de fée. Un autre garçon me plaisait à l’époque où je faisais mes études à Paris mais, malgré la promesse que je m’étais faite, j’étais incapable d’aller lui parler. La prochaine fois, je suis bien décidée à saisir ma chance !