Tourner en rond sans savoir quoi faire ! Cette sensation de ne pas pouvoir rester en place, de faire les cents pas, et quand vous pensez avoir trouver une occupation, comme faire la vaisselle, vous vous rendez compte que c’est déjà fait, et vous êtes repartit pour tourner en rond dans votre appartement. C’est ce qui m’arrive en ce moment et je commence à m’agacer, j’ai besoin de bouger, de sortir et de prendre l’air. Je suis levé depuis à peine 2 heures que je n’ai pas d’occupation… Mes photos sont dans la chambre noir en train de se faire, et je n’ai aucun rendez vous de prévu pour ma journée. Enfin si on peut appeler ça ‘journée’ en sachant l’heure bien avancé qu’il était. Je m’étais attelé à prendre un douche, enfilant au passage les premiers vêtements qui me venait sous la main, et j’avais entreprit de me faire mon premier repas de la journée que j’avais essayer de faire équilibré, bien que c’était, avec moi, vain. J’avais finit par manger et avait fait la vaisselle puis fait un peu de rangement, chose que j’avais faite quelques jours auparavant. Et maintenant, me voilà à tourner en rond chez moi, n’ayant qu’une envie, fuir mon propre appartement. Mais au fait, qu’est ce qui me retient ? Je me redresse vivement et sans attendre une seconde, j’attrape un appareil photo et mes clefs. En quelques minutes, je suis dans la rue et je commence à errer dans les rues de Icheon. Je ne sais pas trop où je vais à vrai dire et je laisse mon instinct me guider. Mais au fond de moi je crois que je connais déjà la destination, le parc. C’est l’endroit où généralement je vais pour passer le temps et espérer prendre quelques photos qui seront le plaisir de la journée. Je finis très vite par arriver au lieu dit, et finis par pénétrer dans le lien à par l’une des très nombreuses entrées du parc. Je m’y aventure sans me faire prier et commence à me balader machinalement, bien que mes pas me guide automatiquement vers mes endroits préférés. J’arrive près du lac et m’arrête à un endroit que je trouve agréable. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai put m’installer ici, surtout l’été, à profité de l’ombre des arbres et la fraîcheur de lac à proximité. Très pratique en temps de canicule et aussi endroit à faire de magnifique photo. Je soulève mon numérique et l’approche de mon œil, mais très vite je trouve obstacle à ce que mon iris regard dans l’objectif, mes lunettes… Je soupire de nouveau et me rend compte qu’encore une fois, je suis parti tellement vite que j’ai oublier de mettre mes lentilles. Embêtant pour un photographe non ? Et j’aurai beau retirer mes lunettes qui me gêne, je ne verrai absolument rien sans elle. Foutu maladie, moi je vous le dis…

Et voilà, je déprime car ma journée va être gâché par ma propre bêtise et cette tête en l’air que je suis. Je traîne des pieds et fait demi tour pour me diriger d’un pas lent et lasse, vers la sortie du parc. Avec mes pieds, je viens pousser les feuilles qui me gêne sur mon chemin et les fait voler autour de moi, faisant la mou tel un enfant qui boude. Je soupire de nouveau pour accentuer ce mécontentement mais très vite mon regard est attirer par une silhouette qui bouge non loin de moi. Je fixe cette ombre un moment puis instinctivement, je me tourne subitement et fait demi tour pour venir me caler derrière un arbre. Euh… Tae Hyun… Tu pourrais me dire pourquoi tu as cette soudaien réaction ? Je fronce les sourcils et essaie de trouver l’explication à mon geste. Car bizarrement, mon attitude à un air de déjà vu… Je tourne le buste pour pouvoir me pencher et ainsi fixer la silhouette féminine non loin de moi. Je fronce encore plus les sourcils : elle me dit quelque chose… Je me redresse et ferme les yeux pour me plonger dans mes pensées et ainsi réussir à me souvenir de cette personne et ainsi pouvoir savoir pourquoi je me cache d’elle. Car oui, c’est bel et bien ce que je fais !

Caché, je suis caché ! Mais pourquoi au juste ? That is the question… M’a-t-elle vu ? Je ne crois pas, je ne sais pas, au fait j’ai un gros doute. Il me semble avoir croisé son regard juste avant que je ne lui tourne le dos pour aller me planquer lâchement derrière mon arbre, mais je ne suis pas sur. Peut être a-t-elle juste croisé mon regard sans me reconnaître, car moi en tout cas je la connais, et si c’est le cas pour moi, pour elle aussi, logiquement. Ah mais foutu mémoire, pourquoi je n’arrive pas à me souvenir d’où j’ai déjà vu son visage ! C’est frustrant de ne pas se rappeler comme ça et j’ai beau essayer, rien n’y fait. Dans un dernier espoir, je ferme les yeux comme si cela allait m’aider à me plonger dans mes souvenirs. Je suis tellement concentré que je n’entends pas la personne arriver derrière moi.

- Annyeong ! Vous vous souvenez de moi ?

Je sursaute en entendant la voie et ouvre vivement les yeux pour plonger mon regard sur la jeune femme. Et pas n’importe qui, car c’est ma fameuse inconnue. Diante, elle ma vu, je suis foutu ! Non non, on n’angoisse pas, elle ne sait sûrement pas qui je suis, elle m’a vu et a voulu me parler c’est tout. Genre normal, c’est qui ce mec, je vais l’aborder. Oui je sais, c’est beau de rêver mais là, j’ai pas d’autre choix que d’espérer. Elle me salue d’un mouvement de bras et fini par me regarder de nouveau. Je me tais, de toute façon, je n’ai rien à dire. Je me contente juste de lui lancer un regard interrogateur, genre le mec surpris qui ne comprends ce qu’on lui veut. Oui, elle m’a posé une question de savoir qui j’étais, mais autant être franc et montrer que je suis complètement paumé. Avec de la chance, elle laissera tomber non ? Imaginez c’est une fille avec qui j’ai passer la nuit et je m’en rappelle pas… La honte. Voilà que toutes les situations possibles me traversent l’esprit ! Mais la jeune femme me fait très vite revenir sur terre.

- La fille assise sur un banc, un regard vide, un air dépité…

Et là, c’est comme des flash back qui surgissent de nulle part : parc, banc, regard triste, photographie, immortaliser l’image. Merde c’était elle… Je rougis sûrement à ce moment là quand je me rend compte de ce que j’ai fait. Un léger mouvement de recul pour me caler contre l’arbre accompagne ma réaction de surpris e.

- Vous savez qu’il est interdit de prendre des photos des personnes à leur insu ? Ça peut vous coûter cher

« Euh… »

C’est les seuls mots qui me viennent à l’esprit tellement je suis abasourdit par cette révélation. J’aimerai dire quelque chose, mais les évènements de la dernier fois me revienne. Cela m’était déjà arrivé de prendre en photo un homme sans lui demander la permission, et j’ai eut pour récompense six points de sutures à l’arcade. Alors quoi, je mens ? Je lui dis que je prenais l’arbre à côté d’elle ? Ca serait pour la prendre pour une imbécile et de plus, je ne sais pas mentir…

- Vous êtes quoi au juste un stalker ? Vous collectionnez les photos des filles dépressives ?

What ? Stalker ? Moi ? Haha la bonne blague...

« Non non, pas du tout, je suis photographe. Enfin ça je crois que vous l’aviez remarqué mais professionnel, enfin je suis pas un pervers ni quoi que se soit ! »

Est ce que au moins je suis convainquant ?!

« Je suis désolé de vous avoir prit à votre ainsi mais c’était pas voulu. Enfin si mais je le fais pas exprès c’est impulsif chez moi. De prendre des photos je parle… »

Je crois que je m’enfonce vraiment…

J’ai toujours été quelqu’un qui avait du mal à s’exprimer, mais là, je crois que je touche vraiment le fond. Si elle crois que je suis un pervers alors c’est pas gagné pour moi de me faire comprendre. Je la fixe toujours de mon regard un peu vague et interrogateur face à la réaction qu’elle peut avoir. Je cale mon appareil photo contre moi de peur de le voir voler. La dernière fois, en plus de mes points sutures,  j’avais eut le droit à le mettre à la poubelle et je ne souhaitais pas que cela se reproduise. Etre amocher par un mec ça va encore mais un appareil photo mine de rien, cela coûte cher, surtout un argentique, car je n’utilise que ce genre d’appareil. Le numérique c’est bien oui, mais pour les photos en séries comme pour des photoshots de mannequin. Mais pour les photos de qualité et d’instantané, rien de mieux qu’un argentique. Disons qu’à mes yeux, si on utilise un numérique on ne fait pas attention à l’instant présent, les gens prennent pleins de photos et sélectionnent leurs plus photographie après. Avec l’argentique on n’a pas le droit à l’erreur et de ce fait, on se sent obliger de prendre son temps pour cadrer, visualisé, attendre que la lumière soit la meilleure et ainsi, immortaliser le moment. Il y a aussi le suspense du développement de la pellicule dans la chambre noire, une attente limite angoissante à savoir si les photos sont réussites.

- Hum…oui admettons…

C’est moi ou elle n’a pas l’air convaincu par ce que je viens de lui dire ? Compréhensible dans un sens mais bon quand même, j’ai pas la tête d’un pervers. Oui bon c’est vrai qu’il n’y a pas de tête type pour ce genre d’individu mais quand même…

- C’est vraiment pour ça que vous avez pris la photo ? Ou peut-être…

Ou peut être que quoi ? Elle pense quoi ? Ah mais j’aime pas ce genre de situation, déjà que j’ai du mal avec les gens mais si en plus je dois décoder ce qu’elle pense de moi, je suis foutu.

- Que je vous plais ?

« Quoi ? Euh non non, enfin vous êtes jolie mais pas dans ce sens ! »

Tae Hyun, chut ! Tais toi, c’est mieux pour ta survie… Pourquoi elle rigole ? Elle se moque de moi ? Pourquoi ? J’ai fait quoi ? Diantre, je vais mourir…

- Je plaisante

Une blague ? Non mais ça c’est pas gentil de profiter la faiblesse des gens elle le sait ? Je pourrais la poursuivre pour ça moi aussi ! Ou pas, mais bon voilà quoi !

- Bien, je ne vais pas vous embêter d’avantage au sujet de la photo. Cela dit, je ne sais pas ce que vous en avez fait mais gardez là pour vous… ne la diffusez pas s’il vous plaît.

« Euh… »

J’ai un blanc alors qu’elle me demande de ne pas la diffusez. Pas que je l’ai fait non mais j’ai encore cette photographie en tête, comme si elle avait été imprimer dans mon esprit et… Mon dieu elle va être magnifique… Moi qui pensait l’utiliser pour mon exposition. Oui, elle va être, car je ne l’ai pas encore développer. J’entasse tellement de photo, j’utilise des pellicules à la suite pour ensuite passer une bonne semaine enfermé dans ma chambre noire et les développer. Mais si c’est ce qu’elle souhaite alors je n’y toucherai pas. Si je la développe, j’aurai envie de la présenter, alors autant ne pas être tenté.

« Oui d’accord… Si c’est ce que vous désirez. Je ne l’ai pas encore développer, alors je la jetterai. »

je ne suis pas un homme à ne pas tenir parole, ça elle peut en être sur.

« En tout cas, si je peux faire la moindre chose pour me faire pardonner, dites le moi. »

Je me vois déjà entrain de prendre cette pellicule et de l’ouvrir en plein jour, ce qui anéantira toute chance de pouvoir récupéré une photo. Oh si c’est possible, mais allez savoir dans quel état. Puis prendre un briquet et mettre le feu définitivement à la bande pour ainsi être sur qu’on ne puisse rien faire avec. Est ce que je devrais lui proposer de faire ça devant ces yeux et ainsi qu’elle soit sur que je tiendrait parole ? Je suis à deux doigts de lui proposer mais la jeune femme prend les devant face à ma proposition quand à jette la pellicule.

- Non, ne la jetez pas ! Je veux dire… Maintenant je suis curieuse de voir à quoi je ressemble dessus…

J’hoche la tête sur le côté face à ce changement de situation. Elle ne souhaitait pas que la photo apparaisse dans un quelconque endroit, que se soit site ou journal, mais elle souhaite la voir. Assez amusant ! A vrai dire, les réactions changent en fonction des gens. Il y a les curieux comme cette jeune femme, qui souhaites voir à quoi ils ressemblent sans pour autant en faire profiter les autres. Il y a les vaniteux en quelque sorte, qui sont très fier d’avoir été prit en photo et assume complètement qu’on les montre en publique, limite s’il ne paie pas pour ça. Vient ensuite les ignorants, qui se fichent complètement de ce qu’on peut faire de leur image et qui ne s’y intéresse pas. Et enfin les bûtes qui eux, ne souhaites en aucun cas voir leurs images, que se soit publiquement que devant leurs yeux. Le fait de ce voir doivent les perturber, ou je ne sais pas, ils doivent s’attendre au pire alors qu’au final, non.

« Si vous le désirez, je pourrais la développer alors. »

Je cherche à me faire pardonner ? Oui, c’est tout à fait ça. Elle a beau m’avoir dit que ce n’était rien et me pardonnait en quelque sorte mon écart de photographie en échange de son non publication, je lui étais redevable. Parce que je sais pertinemment qu’elle peut me poursuivre, je me suis déjà renseigné à ce sujet et je fais outrance à la vie privée de la personne. Mais elle a décidé d’en rester là ce que je trouve généreux de sa part alors, disons que pour être quit, je peux bien faire quelque chose pour elle non ?!

- Inutile, ça ira. En revanche j’aimerais bien que vous me montriez le cliché à l’occasion

Je souris doucement, premier sourire depuis que l’on s’est rencontré. A vrai dire je me suis détendu, mon corps à beau être toujours appuyé contre l’arbre, il y repose doucement, n’est plus crispé et mes mains ont retrouvé une place naturelle contre mon corps.

« Ca sera avec plaisir. Vous savez, c’est rare les personne comme vous qui désire ce voir sans pour autant paraître publiquement. »

Je le dis en toute franchise, sans la moindre moquerie de ma part dans cette phrase, ni de reproche. Elle était libre de faire ce dont elle souhaitait de son image et sincèrement, je crois que je serais comme elle.

- Vous avez votre propre studio ? Vous prenez quel genre de photos d’habitude ? Je suppose que vous n’êtes pas spécialisé dans les photos de gens assis sur le banc.

« Oui et non. Enfin oui, j’ai mon propre studio photo et non, je ne me spécialise pas dans les photos de gens assis. Quoi que… »

Je rigole doucement pour lui montrer que je ne suis pas sérieux quand à la fin de ma phrase, avant de reprendre la parole.

« Disons que… je prend les choses que je vois. Je sais, ça peut paraître bizarre dit comme ça mais c’est un peu ça. Au fait, j’immortalise ce qui me touche. Ca peut être une cannette écrasé par terre, un porte à moitié cassé, des enfants qui joue dans la rue, ou encore une femme sur un blanc qui semble triste. Ces choses, ces moments que l’on ne voit pas spécialement et qui, à mes yeux, me semblent beau et important. »

Je me tais, incertain quand à ce que je dis et si j’arrive à transmettre ce que je ressens quand je photographie.

« Désolé, je crois que j’ai du mal à m’exprimer mais… C’est pas facile de montrer un ressentit verbale à ce que je fais. C’est vrai que c’est plus facile que vous vous rendiez compte par des photos que je fais. »

Une invitation ? Oui.

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Comment expliquer à une personne qui s’y connaît pas, et ce n’est pas méchant, la vision que l’on peut avoir, le ressenti que l’on a quand on prend un photo ? A vrai dire c’est comme parler en chinois à un européen, il ne comprend rien. Bon après c’est la même chose avec tous style de métier, aller comprendre comme préparer un pâtissier ces gâteaux ? Il utilise un langage bien un lui, comme un chirurgien. Alors j’essaie d’utiliser des mots simples, des formulations de phrases assez basique pour m’expliquer, bien que j’ai l’impression de ne pas arriver à faire ce que j’ai envie de dire. Mais on, après tout, c’est l’intention qui compte non ? Et puis je suis sur que cette jeune femme n’est pas si bête que ça… Je finis par lui dire mon ressentit face à mes explications, que j’avais toujours eut de mal à m’exprimer convenablement pour bien me faire comprendre.

- Hum non. Je ne trouve pas.

Ah ? Elle a comprend ? Je souris doucement, assez satisfait de moi vu la réaction de la jeune femme. Mon explication ne devait pas être si terrible que ça. A moins qu’elle dise ça pour me faire plaisir ? Hum… Non, j’ai du mal à la voir ainsi. Bon c’est vrai que je ne la connais que depuis à peine 10 minutes mais du peu que j’ai vu, elle ne me paraît pas être ce genre de personne. Après je suis pas la meilleure personne à qui se fier.

- Au contraire, on sent que vous êtes passionné à en parler comme ça. Mais c’est vrai que parfois les mots manquent alors que les photos sont si expressives.

C’est vrai que je suis passionné et cela se ressent apparemment dans ma façon de parler, je n’avais jamais fait attention. Faut dire que dès qu’on me parle photographie, je deviens bavard alors que ce n’est pas moi du tout, mais c’est sûrement dit à cette passion, je pourrais parler pendant des heures de ma passion, et cela même si on ne me comprend pas.

« Ah… Merci c’est gentil de me dire ça… Et oui, les photos est pour moi le meilleur moyen de montrer ce pourquoi je prend des photographie. »

Je la vois alors sortir son portable de sa poche pour y jeter un coup d’œil. C’est vrai que ça fait un moment qu’on parle, elle avait peut être un rendez vous important, ou elle attend peut être quelqu’un et je la dérange. Je suis sur le point de prendre congé pour ne pas prendre plus de son temps, mais la jeune femme prend les devants.

- Vous avez le temps de me les montrer là ?

Je reste un moment bloqué sur sa proposition, fait rapidement le tour de la question mais la réponse me vient très vite à l’esprit.

« Euh… Oui, si vous voulez. Mais je n’ai pas envie que cela prenne de votre temps. »

Oui, il fallait que je la sorte celle ci. Abruti de Tae Hyun va, si elle te le demande, c’est qu’elle est disponible. Des fois, je ferai mieux de me la fermer non ?

« Au fait, je ne me suis pas présenté, je m’appelle Lee Tae Hyun. »

Je regard un moment autour de moi, pour pouvoir me souvenir par où je suis venu et retrouve très vite dans ma mémoire le chemin de l’aller que j’ai fait. Je suis à pieds. Mais oui c’est vrai, j’habite pas loin ! P’tite tête que je fais.

« Je ne sais pas comme vous êtes venu mais j’habitude pas loin, 15 minutes à pieds à peine. »

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Je ne souhaites pas prendre du temps sur le planning de la jeune fille, ne sachant pas si elle avait des choses de prévu, je ne voulais pas qu’elle se sente obliger d’aller voir mes photos juste pour me faire plaisir. Après tout, elle avait peut être prévu de faire autre chose de sa journée plutôt que de rester un inconnu et ces photos. Limite si elle me reprennait pour un pervers, cela ne m’aurait pas choqué vu que je lui ai proposé indirectement de l’amener chez moi. En fait c’est vrai qu’elle ne sait pas, mais mon studio est aussi mon chez moi. Peut être que je devrais la prévenir ? Pas le temps car je sors de mes pensées et cette précision se met dans un tiroir de ma tête en j’en oublie de lui en parler.

- Non, ne vous inquiétez pas je suis toute à vous

J’hoche la tête sur le côté quand elle réfléchit à cet qu’elle vient de dire. Quoi ? Je ne vois pas ce qu’il cloche. Tae Hyun et le temps de réaction, il me faut attention sa deuxième phrase pour comprendre le malentendu.

- Enfin je suis libre je veux dire…

Je souris doucement, surpris par la manière qu’elle a de s’exprimer. Elle a vraiment de la chose que j’ai pas l’esprit tordu et que je ne vois pas dans ces propos une quelconque avance de sa part. Oui enfin j’ai l’esprit assez tordu pour comprendre sa double face. Je m’enfonce tout seul là, heureusement que je sais me taire ou qu’elle ne lit pas dans les pensées. Elle lit peut être dedans qui sait ?!
Je finis par me présenter, chose que l’on avait pas encore faite et qui maintenant était plus au moins officielle. Bah oui, pensée à elle en disait « la fille », « elle », la fille de la photo », ce n’était pas super, et je préférais pouvoir mettre un nom sur son visage.

- Ah c’est vrai. Je suis Jang Hye Ri, enchantée

« De même. »

Bien que l’on est pas partit d’un bon pieds, mais je m’abstins de lui faire la remarque et la garda pour moi, me promettant de faire des efforts pour que son avis sur moi soit plus positif qu’avant. Je lui explique alors que je n’habite pas loin, faisant une légère allusion que justement c’est mon chez moi, a-t-elle remarquer ? Elle ne dis rien la dessus et je l’informe alors que l’on a 15 minutes de marche. Si elle était venue en voiture, peut être aurait-elle aimé se rapprocher de mon studio ?

- Je suis venue à pied aussi. Je préfère me déplacer comme ça c’est plus pratique et ça évite la prise de tête dans les embouteillages

« Je suis d’accord avec vous. Personnellement, je n’utilise que mon véhicule pour les grands trajets. Je préfère marcher et ainsi profiter des paysages. »

Oui, même les paysages des immeuble pas beau mais vous savez, il ne faut pas essayer de comprendre un photographe, il a l’esprit tordu…

- Je vous suis

Sans perdre de temps, je me dirige vers la sortie du par cet bifurque sur la gauche pour me diriger chez moi. On ne met pas longtemps à arriver chez moi et pendant le cours trajets, j’ai fait attention à ne pas marcher trop vite et de me mettre à son allure. On rentre alors dans une ancienne zone industrielle ou 80%  des entrepôts sont abandonnés, car les entreprises ont dut s’éloigné de la ville dut à la pollution. L’endroit est assez calme car la plupart des bâtisses sont abandonnées.  Seul quelques entrepôts ont été racheté pour en faire des habituations. Et c’est mon cas.

« Le quartier n’est pas très jolie, désolé mais ça reste assez calme et personnellement, j’aprpécie le mélange métallique et brique de bâtiments. Je ne vous cache pas que je me fais plaisir avec les bâtisses abandonnés. »

Encore une idée farfelu d’un photographe… On arrive devant un bâtiment assez haut, en briques et métal. Je m’approche d’une grand porte métallique et lui ouvre pour la laisser entrer. La première pièce fait office de garage avec une vieille mustang mais très vite on peut se rendre compte de l’ampleur de la pièce ave au moins 8 mètres de hauteur. Au rendez chaussé au trouve le studio photo et une mezzanine fait office de logement. Pas beaucoup de mur, mais j’aime les grands espaces.

« Faites comme chez vous. »

Je la débarrasse de son manteau et l’invite à rentrer dans la pièce et ainsi de pouvoir admirer les lieux et aussi mes différents photographes accrochées un peu partout sur les murs en brique.

« Au fait, je ne vous ai pas demandé, vous faites quoi dans la vie ? »

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Une fois rentrée dans ce que l’on peut appeler mon chez moi, je la laisse faire comme bon le semble. Oui, un semblant de chez moi car c’est vrai qu’au premier abord, le bâtiment ne fait pas trop envie, entourés d’autres qui ont beaucoup vécu, on a l’impression d’être dans une ville fantôme. C’est que la nuit où l’on peut se rendre compte qu’il y a plus de lumières à l’intérieurs des bâtiments qu’il n’en paraît. Les gens restent certes discret mais c’est surtout que l’aspect vétuste de donne pas envie. Et pourquoi, quand on ouvre la porte, on peut se rendre compte du travaille qui a été fait pour rendre cette endroit agréable. Bien que l’on retrouve un côté métallique/brique, les fauteuils en cuir et les tableau rende cette endroit accueillant et chaud. Bon, tout ça pour dire que c’est pas facile de se rendre compte que c’est chez moi. Pas mal de mes amis m’ont regardé de biais face à cette immense studio photo qui domine la pièce. Mais on peu très vite apercevoir le premier étage en mezzanine qui montre un aspect plus réservé et intime de l’endroit.

- Fascinant…

Le temps que j’aille poser ces affaires à l’entrée, près du porte manteau, la jeune femme avait commencer à s’avancer dans al pièce pour ainsi découvrir les différentes et nombreuses photographies qui étaient exposé. La plupart en noir et blanc, elles montraient la vie de tout les jours, que se soient par les gens et des choses insolites qui pouvaient arriver. Ca me remarque me fit sourire, pas que je me moquait d’elle, mais cela faisait toujours plaisir d’entendre un commentaire sur mes photos. Les gens avaient des réactions différentes et il était rare de voir la même. Fascinant était peut être inattendu comme réaction, mais pas si étrange que ça. Chacun voulait voir ce dont il désirait dans les photos, c’était un avantage. Je revins vers elle et lui demanda alors ce qu’elle faisait dans al vie, curieux d’en savoir plus sur elle comme elle pouvait savoir sur moi.

- Je suis avocate. Fraîchement diplômée.

Je resta un moment immobile face à cette révélation. Alors… Alors ce qu’elle me disait tout à l’heure… c’était vrai ? Merde… j’ouvris la bouche un instant avant de me raviser sur la connerie que j’allais dire. Ce n’était pas le moment de m’enfoncer. J’allai pourtant pour lui faire une remarque sur son métier mais la jeune femme prit les devant et je l’écouta parler.

- J’aime beaucoup. Je n’ai peut-être pas l’œil ni l’esprit du photographe pour en saisir toute la subtilité mais j’aime bien. Et il y en a que je trouve plus expressive que d’autres. Enfin, disons que j’arrive mieux à en capter les émotions que vous cherchez à faire passer.

J’étais revenu près d’elle et je m’étais positionné à quelques mètres d’elle histoire de ne pas paraître oppressant dans ma manière d’être. Elle s’était tourné pour me faire un petit clin d’œil avant de reporter son attention sur les photos accrochées au mur. Les mains reliés entre elle dans le dos, je lui souris doucement.

« Vous n’avez pas spécialement besoin d’avoir l’œil ni d’esprit. Disons que la photo et celle que j’essaie de faire à pour but de faire ressentir quelque chose à celui qui la regard. Cela diverge entre les gens, mais le but est de percevoir quelque chose mais… Disons à sa manière, en fonction de l’état d’esprit de la personne justement et son humeur du moment. »

Encore une fois, je ne savais pas si j’étais clair dans mes propos mais j’espérais qu’elle comprendrait que le but était juste qu’elle ressent quelque chose, peut importe ce que cela était. Elle se tourne de nouveau vers moi mais cette fois ci elle me fait face alors qu’elle reprend la parole.

- Je trouve ça vraiment génial toutes ces photos. Puis exposés de cette manière ça rajoute un plus. En tout cas, ça doit représenter beaucoup de travail. Vous gérez monsieur le photographe.

Je lui souris doucement pour lui montrer ma reconnaissance face à sa remarque.

« Merci ! Et oui, disons que c’est de la patience à attendre le bon moment pour prendre une photo et un certain œil pour percevoir les choses qui sortent de l’ordinaire. Un métier passionnant, tout autant que le votre je présume ? »

J’avais enfin put lui dire ce que j’avais voulu lui dire tout à l’heure, à savoir que son métier devait être passionnant et qu’il fallait aussi une certaine patience dans ce domaine.

« Je suis impoli, je peux vous proposer quelque chose à boire ? A manger ? »

Sans attendre je me dirigea vers le coin salon qui était là pour pouvoir répondre au confort des invités, qu’ils soient professionnels comme amis.

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La photographie est un art, beaucoup de gens le reconnaissent enfin aujourd’hui bien qu’il a eut du mal à être reconnu comme tel. Mais avec le temps, les gens s’y sont intéressé et maintenant, il n’y a pas mal de choix dans la façon de faire ressentir la photographie. Il est difficile de ne pas se retrouver dans l’œuvre d’un photographe ça vision des choses, et cela diverge en fonction des styles. Je n’ai pas voulu en avoir ne particulier, où disons que j’ai voulu prendre les choses qui me tenaient à cœur sans y mettre de style particulier, du genre un peu retro ou autre chose. Mon but ? faire découvrir Incheon a ces habitants et que justement, tout le monde puisse s’y retrouver.

Toujours positionné un peu à l’écart d’elle, je la regard faire son tour et finit par reprendre la parole pour faire mon curieux, en lui demande si son travail est aussi passionnant.

- Tout à fait. Du moins, pour moi ça l’est. Je n’ai jamais supporté les injustices et les personnes hors la loi. Puis j’aime défendre ceux qui en ont besoin alors… j’étais prédestiné à faire du droit

A vrai dire, c’est un métier que je respect, car il y a, à travers, une sorte de justicier d’aujourd’hui qui essaie de faire en sorte que les mauvaises personnes soient puni et ainsi, faire régner une certaine sécurité dans la ville. Je l’admire dans un sens, car elle a eut aussi la patience de faire des études pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, chose que je serais incapable de faire.

- Mais c’est vrai qu’il faut de la patience aussi, il y a certain client auquel je tordrais bien le cou…

Je rigole doucement à sa remarque avant de reprendre la parole.

« Je me doute bien. J’ai moi même certaines mannequins a qui j’aimerai bien clouer le bec. »

Hum… ? Je lui ai dit que je faisais aussi du mannequinât ? Pas par passion, mais plus dans l’intérêt de remplir mon compte en banque qu’autre chose.

« Car oui, je fais aussi du mannequinât et des sorties de star, comme des galas ou remises de prix. J’ai débuté la dedans et c’est vrai que j’y reviens de temps en temps ! »

Mais surtout aussi que c’est bien payé ! Mais ce n’était pas le moment de montrer ces faiblesses financières à une inconnue. Car j’avais beau connaître son prénom, je ne la connaissais pas encore. Me rendant compte soudainement que Hye Ri est la depuis un moment, je lui propose de boire quelque chose, histoire de la désaltéré. Je n’avais pas envie qu’elle meurt de soif chez moi quand même, j’aurais un cadavre sur le dos !

- Ah pas de problème. Hum, je veux bien un verre d’eau s’il vous plait.

Je l’invite à le suivre alors que je me dirige le comptoir qui fait office de bar, mais aussi coin cuisine pour préparer en quelque chose en cas de besoin. On pourrait penser que je ne suis pas équipé, mais c’est vrai que ma vrai cuisine est au premier et puis ne le cachons pas, je suis pas un grand cuisinier dans l’âme, je vais au strict nécessaire.

- C’est amusant. Cet appartement n’est pas commun, plutôt original. Il vous ressemble en fait.

Je reviens vers elle avec le verre d’eau et répond à son sourire. Certaines personnes auraient put être vexé de sa remarque, mais moi non, je vois sa phrase comme un compliment.

« Merci c’est gentil. C’était complètement vide quand je suis arrivé, alors je me suis fait plaisir à le faire comme je le souhaitais. Bien que la contrainte du studio ne m’a pas laissé beaucoup le choix, je me suis rattraper dans la décoration d’intérieur. »

Alors que je la fixais, je la voix tourner soudainement la tête et fixer le coin de la pièce au niveau d’une grand étagère. Je regard un mon tour l’endroit, interloqué par ce qui a put attirer son attention. Serait-elle une voleuse professionnelle et elle a repéré un objet de valeur ? Ca serait le comble en sachant que j’ai plus de babiole de brocante qu’autre chose.

- Vous avez un chat ?

Plaint il ?? Sans lui répondre, je me glisse vers l’endroit qu’elle fixe et me décale plus sur la droite, vers le canapé pour venir me pencher par dessus. Un sourire illumine mon visage et je me penche un peu plus pour laisser passer mes bras et venir attraper la bête. J’en ressors un chat qui ronronne de mécontentement quand je le prend dans mes bras.

« Je vous présente Sethi, ou si vous préféré, Casper. Une vrai terreur pour faire peur aux gens quand il s’y met. Bon, il passe plus de temps à dormir et manger qu’autre chose mais il est gentil. »

Je le lui tend, mais le chat finit par m’échapper des mains et fuit en laissant entendre des bruits de mécontentement.

« Désolé, il est assez fuyard dans le genre. Mais attendez… »

Ils jouent à cache cache les deux autres ? Je me tourne vers l’escalier et finit par siffler doucement. On entend alors un bruit sourd au premier, comme quelque chose qui se lève, puis des pas précipités qui dévale l’escalier. Très vite, un berger australien se précipite sur moi et me saute dessus. Je suis à deux doigts de perdre l’équilibre et me rattrape de justesse au canapé. J’arrive rapidement à me dégager de l’entrains du chien pour venir prendre un petit chat qui essaie, en vain, d’imiter le chien en sautant sur moi. Je me rapproche de nouveau vers Hye Ri, alors que le chien continu de faire des bons autour de moi.

« Voilà Eria, elle a 8 mois et plus joueuse que l’autre. Et la chienne c’est Gaelia. »

La petite chatte ne se fait pas prier pour aller dans les bras de l’inconnu. Je me baisse pour faire un câlin au chien, dans l’espoir de le calmer, mais garde mon attention sur la jeune femme.

« Vous aimez les animaux j’espère ?! Car je vais les mis dans les bras sans demander… »

Je finis très vite par capturé la bête qu’est Sethi, un Bengal de 8 ans, arrive très vite à reprendre la fuite. Il n’a jamais aimé la compagnie humaine, étant resté sur le décès soudain de leur maitre, je pense qu’au fond il a peur d’être de nouveau abandonné. J’ai eut du mal à l’amadouer mais aujourd’hui, il me respect et vient même me voir pour des séances câlins, bien que cela reste rare. Je pense très vite à Eria, chaton très sociable et finit par appeler Gaelia, berger australien qui, je sais, sera accompagné du pot de colle Eria. Ils arrive très vite et quand Hye Ri aperçoit l’animal, je vois ces yeux pétiller.

- Elles sont jolies toutes les deux.

Je ne lui ai pas laissé le choix ? A vrai dire, j’ai prit la petite boule de poil qui sautillait à mes pieds et l’ai tendit à Hye Ri pour qu’elle la prenne. A peine 8 mois, encore une petite puce mais 3 fois plus d’énergie qu’il n’en faudrait. Oui, elle me fatigue de temps en temps, car elle est l’opposé de mon caractère, mais elle me fait tellement rire quand elle fait des test de saut et se prend le canapé en pleine face alors qu’elle souhaitait monter dessus. Ca a beau être des animaux, je m’y accroche très vite. Pas pour rien que je l’ai recueillis alors que je l’ai trouvé sous la pluie, dans son carton, entouré de ces frères et sœurs déjà mort de faim. J’aurai très bien put la donner à une association, mais devant cette petite bouille à poil blanc, je n’ai pas put résisté. C’est qu’après que l’on m’a dit que c’était un Birmanie de race et que c’était des chats recherchés. Elle aurait été un chat de gouttière, je vous rassure, j’aurais eut la même réaction à la prendre avec moi. Gaelia et Sethi eux, c’est à la SPA que je les ai croisé pour la première fois et voir une amitié aussi forte entre un chat et un chien était des plus magnifique. Le soir même, ils découvraient leur nouvelle demeure. Je ne regrette pas de les avoir, même si c’est de l’argent et du temps pour le chien, je les aime comme ma propre famille, et il me serait difficile de m’en séparer.

Je regarda Hye Ri prendre le chaton dans ces bras et vit de nouveau ces yeux pétiller face à l’animal qui miaula doucement pour réclamer des caresses. Très vite, la jeuen femmmese laisse séduire par le chat et commence à lui donner ce qu’elle réclame des câlins. Je m’excuse alors de lui avoir imposé l’animal dans les bras.

- Pas de problème je les adore. J’en ai justement un de Birman aussi. Ice, c’est un petit mâle. Un véritable amour sauf quand il a son heure de folie… ça devient un vrai démon…

« Vous aussi vous aimez les animaux ?! Je les aime trop pour ma part, on craque facilement devant leur petites bouilles. Les Birman, de ce qu’on m’a dit son affectueux mais des fois si… imprévisible. Mais cela met de la bonne humeur au moins ! »

Tiens, cela nous fait un point commun !

- Cela nous fait un autre point commun.

Je souris doucement à l’idée que j’ai eut la même pensée quelques instants plus tôt. Coïncidence ? Sûrement. Je mis pourtant quelques minutes pour essayer de voir quel était le premier point commun qu’on avait, car c’est ce qu’elle supposait dire. Ma mémoire flanche, voilà que je ne me rappelle pas alors que ça fait à peine une heure que l’on se connaît. Ah si ! Marcher ! Et puis le parc aussi, car elle avait l’air de s’y balader souvent, moi de même. Je vais pour prendre la parole mais je suis coupé par la sonnerie d’un portable qui sonne dans la poche de mon invitée. Elle s’excuse et me rend le chat avant de s’éloigner pour répondre. Je me penche vers Eria qui me donne des coup de pattes face à mon inattention envers elle. Je lui tire la langue et commence à jouer avec ces pattes, chose que le chaton adore faire, essayer de me choper les doigts. Hye Ri revient très vite vers moi pour m’annoncer son départs.

- Désolé, c’était pour le travail. Je pensais avoir ma journée mais non… Ce sont des éléments comme ça qui pimente ma vie, vous voyez c’est charmant…

Je lui souris pour lui dire que je comprend.

- Bien, je vais vous laissez comme ça je ne vous dérangerez pas d’avantage. Merci pour tout, c’était très instructif.

Comment lui dire qu’elle ne me dérangeait pas ?! On n’a même pas prit le temps de s’asseoir et de parler. De quoi ? Je ne sais pas, mais bon… Mais je m’abstiens de tout commentaire et me contente de la raccompagné à la sortie, le chat dans les bras. Après m’être assuré qu’elle connaissait bien le chemin du retour, je lui ouvre la porte et la laisse sortir. Elle se retourne une dernière fois et s’adresse à moi.

- Oh je pensais, si Eria n’est pas opéré. Ne le faites pas, comme ça elle fera des bébés avec Ice.

J’hoche la tête sur le côté.

« Oui pourquoi pas, cela pourrait être bien ! J’y penserais en tout cas ! »

C’était elle qui m’avait proposé l’idée, je ne voulais pas lui imposer. Mais… Cela voudrait dire qu’elle souhaitait me revoir ? Je resta un moment à méditer sur la question et c’est que 5 minutes après son départ que je me rendis compte que je n’avais aucun moyen de la contacter. Alors soit on se recroisait pas pure hasard, soit c’est elle qui viendrait à ma rencontre, sachant où j’habite. Pour faire simple, elle avait les cartes en main.