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 Katherine; Street fighter

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MessageSujet: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyMar 23 Déc - 16:31


    Boucler un dossier après un long mois de travail, il n'y avait rien de plus agréable. Autant dire que je n'avais pas chaumé, car en plus de tout ce travail, je m'étais embarquée dans des histoires sans fins avec Ki Tae. J'avais besoin de décompresser un peu, de laisser ma casquette de commissaire au placard et de n'être que Yoo Jin, pour rien qu'une seule soirée. Ce fut pour cette raison que je prévenais mes supérieurs de mon départ un peu plus tôt que prévu, après avoir invité Kate au cinéma. Il fallait que je continue ma petite étude, que je comprenne pourquoi les films romantiques la faisaient pleurer, alors que moi ils me faisaient pitié, au mieux : rire. Katherine était assez amusante, elle tenait absolument à ce que je pense qu'elle était une dure à cuir. Je ne le mettais pas en doute ça, mais elle était faible face à ce genre de film, c'était plutôt drôle qu'elle ne veuille pas l'admettre du tout.

    Au fond, je l'aimais bien, voilà pourquoi j'avais décidé depuis l'épisode « Dirty Dancing » de ne plus l'embêter avec ça.

    J'étais rentrée me préparer en vitesse, enfilant un jean taille basse, une petite chemise, et des petites tennis. Je lui avais donné rendez-vous vers 21h, le film commençant à 21h45, cela nous laissait le temps de discuter un peu et d'acheter des bêtises histoire de passer un bon moment. Je m'efforcerais d'ailleurs de ne pas trop en prendre, car j'avais déjà du mal à rester tranquille, si en plus je mangeais trop de sucre, toute la salle de notre séance allait me maudire, Katherine la première.
    Vingt minutes plus tard, j'étais devant le cinéma, arrivée la première, je m'appuyais contre un mur pour attendre mon amie. Je jetai un œil aux alentours mais ne la voyais pas, ce qui attira plutôt mon attention fut trois hommes : un air hostile, une tête qui me disait quelque chose, et apparemment très préoccupés par le fait de ne pas être remarqués, vu qu'ils portaient tous des vêtements d'un banal monstre, et que dès que quelqu'un les regardaient, ils détournaient les yeux comme si de rien n'était.

    L'un d'entre eux l'air de rien, s'approcha de moi, et me posa plusieurs questions, toutes plus bizarres les unes que les autres : il ne me fallut pas beaucoup de temps pour me rendre compte qu'il essayait de gagner du temps pour je ne sais quoi. Puis je me souvins où je les avais vu tous les trois : leurs têtes étaient placardés au commissariat, le dossier que je venais de finir, ils faisaient partis des complices que je n'étais pas parvenue à coffrer. Que me voulaient-ils ? Me faciliter le travail ? Ce serait franchement étonnant.

    Je sursautais en entendant quelqu'un appeler mon nom, d'un coup d'oeil rapide, je reconnaissais Katherine qui pensait probablement me tirer d'un groupe de gros lourds. Seulement, c'était un peu plus que cela... Celui qui était face à moi, se mit à courir et s'engouffra dans une rue adjacente : « Mince...  » Je passai mon sac en bandoulière et dis, à l'égard de Kate : « Attends moi ici, tu veux bien ? Je reviens tout de suite !  » Je me mis à courir après lui, et tournai au même endroit, avant de m'arrêter aussi sec.

    Une embuscade.
    Un plan aussi vieux que le monde, et j'avais foncé dedans, comme une bleue.
    J'étais commissaire oui ou non ? Mince, mes instincts de rookie étaient encore un peu trop présent.

    Ils étaient 7-8 à vue d'oeil, il allait être difficile de me débrouiller seule, et autant oublier l'idée d'appeler du renfort. Je reconnus Hee Jun, le bras droit du big boss que j'avais arrêté, pas plus loin qu'hier. Une batte à la main, il la laissait traîner contre le mur de briques, et me regardais avec un air encore plus hostile que les trois d'un peu plus tôt.

    « La poisse...  » dis-je, en remontant les manches de ma chemises.

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Hwang Katherine
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Hwang Katherine

MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyMar 23 Déc - 17:59

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ft. Kwon Yoo Jin & Hwang Katherine


« And nothing's holding the two of us but baby this is getting serious »
J’avais perdu toute notion du temps et de l’effort quand mon téléphone vibra. J’étais à la salle de gym en vérité, occupée à faire des tractions pour m’occuper l’esprit. J’avais beau apprécier la fraîcheur de l’hiver et la perspective de l’arrivée de la neige, Noël n’avait jamais été d’un grand réconfort pour moi. Du moins, pas au niveau familial, puisque cette fête était supposée être essentiellement familiale en théorie. Et on ne pouvait pas dire que cela avait eu beaucoup de sens pour moi ces dernières années. Or, désormais, j’avais renoué le cordon ombilical avec ma mère pour ainsi dire, alors je pouvais m’attendre à quelques changements. Mais d’un autre côté, je n’avais pas envie de me faire de faux espoirs sur le sujet. D’où le désordre de mon esprit que j’essayais de chasser en faisant ce qui me détendait le plus : le sport. Pour une fille aussi énergétique que moi, il n’y avait que cela pour me calmer et me changer les idées. Des fois, je me disais que je devrais peut-être consulter un psychologue car mettre à bout son corps pour ne pas avoir à penser à un possible retour anticipé de sa mère dans sa vie n’était peut-être pas une solution recommandable. Cela dit, « recommandable » n’était de toute évidence pas l’adjectif auquel j’étais la plus familière.
Fort heureusement, ce sms venait mettre fin à mes pensées existentielles puisqu’il prévoyait une bonne soirée en perspective. Au programme ? Une séance cinéma avec un film romantique et une accompagnatrice que je ne devais pas décevoir. En effet, Yoo Jin, alias la fille qui s’était étonnée de me voir pleurer devant « Dirty Dancing », m’invitait pour une nouvelle séance. Le concept ? Je devais lui prouver que je n’étais pas une potiche sentimentale en ne pleurant pas. En effet, je n’aimais pas tellement reconnaître ma faiblesse sentimentale alors j’avais inventé un prétexte pour justifier mes larmes. Depuis, je m’efforçais à lui prouver que je ne pleurais pas devant des comédies sentimentales en l’invitant à en voir avec moi. L’astuce ? Je trouvais toujours une bonne excuse pour m’éclipser au moment critique. Me préoccuper de contrôler mon petit cœur sentimental allait au moins me permettre de mettre mes autres soucis entre parenthèses.

Je n’avais pas fait de folies pour m’habiller, même si j’avais décidé de me faire plaisir en portant mon pantalon noir en simili cuir que je sortais rarement. Et mon blouson en cuir noir. Inutile de dire que c’était en partie pour m’aider à me mettre dans mon rôle de dure à cuir. Cela dit, le petit pull que j’avais enfilé ainsi que l’écharpe et le bonnet cassaient un peu l’ambiance mais le froid ne me laissait pas vraiment le choix sur ce plan. Persuadée que j’étais une rockeuse que rien n’effraierait, je chaussai mes Dock Martins – noires, quelle surprise ! – et m’engageai d’un pas décidé sur le chemin du cinéma. Sortir m’aiderait aussi à penser moins au départ de Hye Ri, qui était allée emménager à Séoul. Je ne pourrais même plus m’amuser à me rendre aux dîners mondains juste pour rire, quelle tristesse. J’étais toutefois contre toute attente d’assez bonne humeur, au point que je sortis mon carnet à dessin dans le métro, à la recherche de nouvelles idées, mes écouteurs dans les oreilles et passant mon temps à jouer avec mon piercing. Il n’y avait pas à dire, dès que je sortais pour faire quelque chose de concret, tout allait mieux.

Ce fut donc toute pimpante que j’arrivai vers le cinéma, un grand sourire aux lèvres. A croire qu’on m’avait aspergé avec de la poudre de fée de bonne humeur. Par contre, je me figeai net en voyant Yoo Jin avec d’autres types, des types assez bizarres. Je ne savais pas que les pervers étaient de sortie si tôt de nos jours. J’interpellai donc mon amie – il me sembla qu’à force de nous faire des sorties on pouvait se considérer ainsi – dans l’espoir de dissuader les hommes de s’en prendre à elle. Mais de toute évidence, je n’avais pas tout compris. L’un d’eux se mit à s’enfuir et, après m’avoir dit de l’attendre, Yoo Jin partit le suivre. J’écarquillai les yeux, incompréhensive. Qu’est-ce que cela voulait dire ? En tout cas, il y avait bien une chose dont j’étais sûre : je n’allais pas restée là les bras croisés alors qu’elle s’était lancée dans un truc potentiellement dangereux. Personne ne semblait avoir vu la scène, alors je me lançai seule à la suite de Yoo Jin, sans prendre la peine de réfléchir.

J’eus tout de même la présence d’esprit de m’approcher en silence, histoire d’observer la situation avant d’agir. Mon amie faisait désormais face à un groupe d’individus très peu recommandables à première vue. Chose qui s’avéra être vraie quand je vis Yoo Jin remonter les manches de sa chemise. Elle ne pensait sincèrement pas se battre toute seule contre eux ? Si ? Ah ben si. Elle ne sembla même pas ciller quand l’un d’eux s’approcha d’elle avec sa batte. Je ne pouvais vraisemblablement pas attendre et je ne pensais pas avoir le temps de prévenir la police : ils auraient le temps de massacrer la jeune commissaire avant qu’ils n’interviennent. Je pris une grande bouffée d’inspiration, priai pour le salut de mon âme puis m’engouffrai dans la ruelle à mon tour.
J’arrivai juste au bon moment car le grand manitou s’apprêtait à abattre sa batte sur elle. Ni une ni deux, je saisis ladite batte et assénai un bon coup de genou à son propriétaire dans les côtes, ce qui le fit reculer. L’effet de surprise avait toujours son charme. Sauf que je ne voyais pas bien comment on allait faire pour s’en sortir ensuite. « Dis-moi, qu’est-ce que tu leur as fait au juste ? Y’a un ex enragé parmi eux ? Ou tu as coffré l’amour de leur vie ? ». J’essayais de dédramatiser la situation comme je pouvais, mais je n’étais pas sûre que ça calmerait nos adversaires. Il y en avait huit en tout. Quatre chacune donc si tout allait. Ouais… Ça pourrait peut-être le faire ?

« La prochaine fois, tu me le dirais simplement si t’as envie d’aller voir un film d’action à la place. », poursuivis-je, en me mettant dos à elle, tandis que les types commençaient à nous encercler. Il allait falloir procéder intelligemment car je devinai qu’ils n’allaient pas être plus tendres avec nous parce que nous étions des femmes et que nous étions en infériorité numérique. Chose qui se confirma quand l’un d’eux lança tout à coup un couteau, que je vis heureusement venir. J’eus à peine le temps de m’écarter pour l’éviter, la lame effleura juste un peu ma joue. Je passai ma main dessus et vis un peu de sang. Ah ok. Ils n’étaient pas là pour rigoler. Je me mis en position de combat, aux aguets. C’était peut-être nous qui ferions le show ce soir-là…

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MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyMar 23 Déc - 18:49


    L'affaire était, on ne peut plus complexe il fallait l'avouer. Ma période de probation s'annonçait difficile, car de toute évidence, pour me tester, on m'assignait aux cas les plus difficiles. Mais je n'allais pas me laisser faire, je comptais bien prouver ma valeur, en montrant à tout ceux qui ne croient pas que moi que je suis bel et bien digne de confiance. Une histoire de mafieux, une alliance avec les têtes d'affiches chinoises, des livraisons sous nos yeux, dans nos entrepôts... C'était là que j'entrais en jeu, l'arrestation du boss du district d'Incheon avait été un sacré coup de filet: ce genre d'incident n'était probablement pas le premier. J'allais devoir m'y faire, et ça ne serait pas compliqué, vu que je faisais ce que j'aimais le plus : l'adrénaline, le danger, la satisfaction d'avoir fait quelque chose de bien et d'utile... Je n'étais pas mariée à mon boulot pour rien après tout.

    Mais il allait finir veuf si je continuais à jouer la tête brûlée ; cela dit, ce n'était pas le moment pour ce genre de considérations. Maintenant que j'étais là, il allait falloir que je trouve un moyen de sortir de cette ruelle sans être trop amochée. Un coup de vent rapide me sortit de mes pensées, soufflée je posais mes yeux sur la batte que j'avais évité de peu grâce à : « Katherine ?  » Pourquoi est-ce qu'elle s'interposait ? Se rendait-elle seulement compte du pétrin dans lequel elle venait de se mettre ? Peu de chance. Je lui dirai merci si on parvenait à s'en sortir sur nos deux jambes. Mais je devais avouer que sa rapidité et sa précision me surprenaient, de toute évidence, elle prenait des cours : « Dis-moi, qu’est-ce que tu leur as fait au juste ? Y’a un ex enragé parmi eux ? Ou tu as coffré l’amour de leur vie ? » J'écarquillais les yeux devant sa tentative de nous dérider, et inconsciemment, je souris. Elle avait du culot, et ça me plaisait bien.

    « Confidentiel Katherine, pas le droit de parler du boulot quand je suis pas en service. Les heures supp' n'étaient pas prévues cela dit... » Quand elle se plaça derrière moi, j'inspirai un bon coup, ayant un goût désagréable de déjà-vu. Mais l'histoire ne se répéterait pas une seconde fois, j'étais différente du temps où j'étais en équipe avec Min Seok. On allait s'en sortir : à deux, nous avions déjà plus de chances de nous en sortir indemnes. « La prochaine fois, tu me le dirais simplement si t’as envie d’aller voir un film d’action à la place. » Cette fois, s'en fut trop, je me mis à rire, au moins, elle avait le don d'apaiser les situations électriques. De mon côté en tout cas : « C'est noté, cela dit, tu es folle de t'impliquer. Désolée, fallait que ça sorte.  »

    Quatre pour moi alors, allons-y gaiement. Bon, je commençais par me prendre un sérieux coup dans les côtes, ce qui me fit cracher un demi poumon, mais je m'empressais de replacer ma garde, répliquant avec deux coups bien placé : un dans la mâchoire, l'autre à l'arcade sourcilière.
    Mettre des tennis avait été la meilleure idée de ma journée.
    Une lame scintilla à côté de mes yeux, et je l'évitais de justesse, lançant ma jambe avec force, préparant l'impulsion jusque dans mes hanches.

    « Tout va bien derrière ?  » demandais-je sans pour autant me retourner, n'ayant pas envie de me prendre un coup de couteau perdu.

    Je profitais que l'un des quatre ait perdu sa balance pour l'attraper par le col et venir encastrer mon genou au beau milieu de ses côtés, grimaçant quand j'entendis des côtes craquer. La boxe américaine depuis mes 14 ans m'aidait beaucoup dans ce genre de moment, et heureusement, sinon vous pourriez multiplier mon nombre de voyage à l'hôpital par... Six ?

    Alors que je rouais de coup l'un de mes opposants, un fourbe se faufila dans mon dos et se dirigea vers Katherine, tenant une petite lame grossièrement dissimulé sous sa manche, l'ayant vu venir, je m'empressais de me retourner, et lançais mon pied jusqu'à heurter violemment son bras : « My fault, je l'ai perdu des yeux pendant un quart de secondes.  » dis-je en reprenant la confrontation avec ceux qui se tenaient devant moi, un seul sur les quatre était hors-service, mais la cadence ne faiblissait pas, ils étaient vraiment en rogne.

    Et le film allait commencer.
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Hwang Katherine
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MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyMar 23 Déc - 22:20

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« And nothing's holding the two of us but baby this is getting serious »
Honnêtement, je n’avais jamais pensé me retrouver un jour embarquée dans ce genre d’affaire. Je m’étais déjà fait arrêtée par erreur lors d’une soirée qui avait dégénéré, et heureusement, c’était Hae Mi qui s’était chargée de l’affaire, sans quoi je serais sans doute toujours au poste – ou du moins j’y aurais passé plusieurs nuits. Mais là, me retrouver aux côtés de Yoo Jin face à une bande de gens douteux, cela ne me disait rien qui vaille. Et le fait que mon amie refusait de me dire quoi que ce soit au sujet de cette horde de voyous ne me rassurait guère. Tant pis, désormais j’étais trempée à cent pour cent dans cette histoire et je n’avais plus vraiment l’occasion de faire marche arrière. De toute façon, il était hors de question que je laisse Yoo Jin affronter toute seule ces types. Même si cette dernière me fit remarquer que j’étais « folle » de m’impliquer, des fois que je ne l’aurais pas remarqué moi-même. Ce fut donc à mon tour de lâcher un rire suite à sa réflexion : « C’est un compliment ? Non parce que si on s’en sort, je pense que tu me devras un verre. »

Trêve de plaisanterie, les choses sérieuses commençaient. Si j’avais fait une entrée brillante en la matière, j’avais commencé par me faire effleurer la joue d’un couteau par la suite. Génial. Mais forcément, ils ne s’en tinrent pas à cela. L’un d’eux se rua vers moi avant que je n’aie pu le voir venir et me donna un sacré coup dans le tibia. A croire qu’ils avaient des scrupules à me frapper au visage. Déséquilibrée par le coup, je ne parvins pas non plus à parer son poing qui s’écrasa sur ma joue. Ah ben en fait ça ne leur posait pas de problème de me taper là. Je n’avais pas fière mine et je trouvais désormais par terre suite à la violence du coup qu’on m’avait asséné. Au final, je n’allais peut-être pas servir à grand-chose. Mais voyant un énorme pied arriver vers mon visage à toute allure, je repris mes esprits : il était hors de question que je me retrouve avec la tête pleine de boue ! Je saisis donc le pied de mon assaillant et le lui retournai sans ménagement. Cela me permit d’avoir le temps de me relever et d’avoir une chance de ne pas être un boulet pour Yoo Jin.

Mon acolyte pensa d’ailleurs à me demander comment ça allait de mon côté. « C’est pas fameux mais je me défends. Ne t’en fais pas, je m’échauffe juste un peu… ». Et je disais à moitié essoufflée, pas très crédible tout ça. Alors pour éviter qu’elle ne s’inquiète pour moi, je me décidai à me secouer un peu. Un autre se rua vers moi et j’en profitai pour expérimenter dans l’adrénaline une technique que j’avais récemment apprise. Alors qu’il fonçait vers moi, j’effectuai un bancal roulé-boulé sur son dos pour le déstabiliser et retombai derrière de façon un peu maladroite. Néanmoins, j’étais suffisamment assurée pour l’enchaîner avec un croche-pied et lui tordre le bras dans la foulée. Bon, ça en faisait un d’immobilisé pour le moment.

Pas de chance, un autre en profita pour m’asséner un coup à l’épaule mais il ne devait pas avoir prévu que ça me rendait furax quand on m’attaquait par derrière. Du coup il fut surpris par la baffe monumentale – qui était partie toute seule – qu’il reçut et qui le fit chavirer. Je détestais ceux qui ne se battaient même pas à la loyale. J’eus un coup de stress quand l’un des attaquants de Yoo Jin vint vers moi, avec un couteau. Mais ma coéquipière s’en chargea et s’excusa pour le désagrément. « Pas de souci. Du moment qu’il ne m’entaille pas… » dis-je avec un sourire entendu envers ceux qui me faisaient face. J’eus un court instant pour jeter un œil à ma montre et découvris qu’il était 21h30 déjà. C’est qu’ils allaient nous faire manquer le film ces lourdauds !

Cela me mit encore plus de mauvaise humeur et je mis un coup bien placé entre les jambes du suivant sans ménagement. J’avais toujours rêvé de faire cela un jour et j’avais vraiment eu envie de lui faire mal. Sauf que ce moment d’égarement me fit défaut et je sentis alors une sacrée douleur me parcourir l’épaule – pas celle où on m’avait déjà tapée heureusement, c’était l’autre, la gauche. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis qu’un poignard y était sauvagement planté… C’était bien ma veine. Mon agresseur sortit un second canif, me fit faire volte-face et me le mit sous la gorge. Ah ok… « Yoo Jin…. Je crois qu’on a un problème… ».

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MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyMar 23 Déc - 23:22


    Tout ce que je lui répondis pour cette histoire de verre fut un petit rire nerveux et très aiguë. Malgré le danger de la situation, si j'avais été toute seule, j'aurai été plus calme, je le savais, car je n'aurais eu à m'occuper que de moi. Le fait de savoir qu'une innocente était juste derrière moi, pendant que des lames volaient ci et là, me stressait à un point inimaginable. Au travail, on nous apprenait à gérer ce genre de tension, mais je n'avais pas été une élève très studieuse durant ce stage s'il fallait être honnête. Katherine savait très bien se défendre et heureusement pour elle, mais elle n'en restait pas moins une civile, une civile qui n'avait rien à voir avec cette histoire. Si on la blessait et qu'elle portait plainte, c'était le licenciement direct pour moi.
    Cette altercation réveillait mes vieux démons, des vieux démons que je m'étais efforcé d'enterrer avec soin.

    Trop occupée à m'en faire pour Kate, je vis pas le coup de batte s’abattre entre mes omoplates avec force. Je retins un cri de douleur et fit volte-face, avant d'encastrer mon pied droit dans la figure de cet imbécile. «C’est pas fameux mais je me défends. Ne t’en fais pas, je m’échauffe juste un peu… » Je tournai la tête vers elle à ce moment, grimaçant en la voyant en très mauvaise posture... Mais très mauvaise idée de détourner l'attention, l'un des trois restant vint me cogner à la gorge par deux fois, ce qui me donna tout d'abord une très grande envie de vomir, puis après cela une violente de toux, qui me valut un vigoureux tirage de cheveux. Dos au mur, j'avalais ma salive, sentant le goût métallique du sang dans ma bouche. Rester dans cette position serait à mon désavantage, je prenais le partie de lui mettre un bon coup de tête, jurant ensuite comme un charretier que « ça faisait un mal de chien ». Mon assaillant ne devait pas s'y attendre, car il vacilla sur la droite, le nez en sang, me laissant le champs libre. Du coup, je l'attrapai par la gorge, me mettant sur la pointe des pieds. Je tournais avec lui, et la rapidité du geste fit que le coup de pied qui m'était probablement destinée atterris au creux des intestins de mon otage de fortune.

    Je sautai à pieds joint, et tout en l'emmenant avec moi, je m’accroupis, de manière à ce que sa tête vienne heurter mon genou de plein fouet. Plus que deux de mon côté. Mais étrangement, ils s’arrêtèrent alors même que nous n'en avions pas fini. Je fronçai les sourcils, suspicieuse : « Yoo Jin…. Je crois qu’on a un problème… » « Hein ?  » dis-je en faisant volte-face. Et effectivement, nous avions un problème de taille.

    « Merde... » murmurais-je pour moi-même, laissant mes bras retomber le long de mes flancs.

    « Reste calme, d'accord ? lui ordonnais-je calmement, réfléchissant à toute vitesse de mon côté : Messieurs, je pense que l'on s'est peut-être un peu emballé ? Elle n'a absolument rien à voir là-dedans, ce n'est pas fair-play. » Qui avait fait passer la loi qui disait qu'il était interdit de porter une arme pour les agents qui ne sont pas en service ? J'étais bien avancé maintenant.

    J'observais attentivement Katherine pour voir si à part la situation particulière, elle allait bien, mais quelque chose clochait, d'ici je ne pouvais pas voir, et c'était terriblement frustrant, il fallait que j'agisse vite.
    Et dans ce genre de situation, il n'y avait que le bluff qui fonctionnerait : « Vous devez probablement vous rappeler de qui je suis, n'est-ce pas ? C'est moi qui ai coffré votre patron, ça vous revient ? Dès que je vous ai suivi, j'ai appelé le commissariat, vu le temps que ça fait que l'on s'amuse, ils seront là dans... deux minutes ? Il vous manque votre boss, c'est pour ça que vous voulez le rejoindre ?  » Ils firent ensuite leurs demande, ils voulaient que j'ordonne la libération de celui que j'avais arrêté, ce à quoi je ne répondis rien du tout. J'étais bien trop préoccupée par Katherine qui était de plus en plus pâle.

    Je fourrai mes mains dans mes poches, à la recherche de mon téléphone, récemment, Ki Tae m'avait installé sur mon téléphone une sonnerie qui jouait la sirène de police. Idiot, je lui avais dis. Jamais, au grand jamais, je n'aurai imaginé en avoir besoin. Je retins ma respiration, espérant que j'étais bien sur le bon son, et pas sur une chanson totalement random.
    Il fallait qu'ils y croient. C'était tout ce que j'avais en stock, la sonnerie retentit au maximum que mon téléphone le pouvait, mais ils se figèrent, tous.

    « Qu'est-ce que je disais ? Je vous passe les menottes tout de suite ou vous voulez du public ? Car entre vos petits traffics, et cette assaut sur agent de l'ordre, avec une civile en plus, je pense que vous en avez pour au moins... 30 ans ferme.  » Je ne faisais plus la maligne, et toujours les mains dans mes poches, fit rouler la petite roulette pour le son de mon téléphone. Celui qui tenait Katherine la lâcha et l'envoya valser avec violence, on me poussa moi aussi, mais ils partirent, tous.

    Je me précipitais maintenant vers Kate : « Comment tu vas ? Je suis désolée de t'avoir impliquée là-dedans, vraiment... Je me penchais sur le côté, et vis la lame plantée dans son épaule : Bon, le cinéma ce sera pour une autre fois..  » Je fis la grimace, vraiment désolée pour elle, m'imaginant comment elle devait se sentir à l'intérieur. Ma bouche fit un petit "oh" alors que je m'empressai de sortir le téléphone de ma poche et d'éteindre la sonnerie.. Celle qui nous avait sauvé toute les deux...
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Hwang Katherine
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MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyMer 24 Déc - 16:31

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« And nothing's holding the two of us but baby this is getting serious »
La prochaine fois que ce genre de situation nous arriverait – parce que j’espérais bien vivre assez longtemps pour m’attirer encore des ennuis – je songerais à ne pas jouer les dures à cuir. J’avais beau avoir un super pantalon et une veste de la mort qui tue, je ne faisais pas la fière maintenant que j’étais parfaitement immobilisée, comme une débutante. Si Silver me voyait, il aurait eu honte et j’aurais sans doute eu droit à cinq cents pompes en guise de punition. Je me promis de les faire en rentrant si jamais je parvenais à m’en sortir sur mes deux jambes. L’air paniqué de Yoo Jin ne m’échappa pas, à vrai dire, cela me fit d’autant plus culpabiliser quant à ma bêtise et je me pinçai nerveusement la lèvre inférieure. Je fis de mon mieux pour suivre son conseil, à savoir rester calme. De toute manière, je ne pouvais pas vraiment faire grand-chose, alors autant ne pas faire la potiche qui inquiétait son amie plus que nécessaire. Nous étions suffisamment dans une situation délicate, je ne devais pas risquer de tout faire foirer. Et puis, je me trouvais avec l’une des meilleures policières de la ville alors je n’avais pas de raison de m’en faire. J’étais persuadée que mon amie réussirait à me sortir de ce mauvais pas avec un éclair de génie.

A vrai dire, j’avais déjà suffisamment de chance concernant mon épaule : le type n’avait pas été psychopathe au point de m’enlever la lame dans la foulée, chose qui aurait provoqué une belle hémorragie et qui aurait sérieusement réduit mes chances d’arriver vivante à l’hôpital. Je faisais de mon mieux pour ne pas trop prêter à la douleur lancinante que me provoquait ce couteau, notamment en me focalisant sur les mots de Yoo Jin, qui tentait de calmer l’atmosphère. Au fond, je me doutais plus ou moins que tout ce qu’elle disait, c’était pour sauver ma peau et j’avais des doutes concernant le fait qu’elle ait appelé les renforts. J’en profitai pour me maudire de ne pas l’avoir fait avant de me lancer à sa suite dans la ruelle : ç’aurait pu nous aider quand même. Néanmoins, son plan sembla fonctionner et de toute façon je ne pouvais pas vraiment la trahir : même si les vilains me regardaient pour savoir si c’était un coup monté, tout ce qu’ils pourraient voir c’était une fille blessée qui commençait à faiblir et dont le visage pâlissait de plus en plus. Etre blessée n’était peut-être une si mauvaise chose au fond…

Bref, la ruse de Yoo Jin fonctionna, puisque mon bourreau me relâcha, non sans avoir manqué de frôler sa lame sur mon cou. Génial, j’aurais une superbe marque là aussi. Une griffe sur la joue, ça pouvait s’expliquer de mille façons. Sur le cou, ça devenait un peu plus compliqué de trouver une explication qui excluait toute forme d’agression. Cela dit, on ne me relâcha pas avec douceur, et heureusement, j’eus le réflexe de me tenir à un mur pour ne pas perdre l’équilibre. Je chancelais un peu mais je tenais encore tant bien que mal sur mes deux pattes. Yoo Jin accourut vers moi, inquiète. « Oh tu sais, c’est pas grave. J’ai déjà croisé des mecs plus flippants en boîte… ». C’était plus fort que moi, il fallait que je fasse preuve d’humour dans une pareille situation. Mais je n’avais pas envie de m’apitoyer sur mon sort alors voilà. Je vis alors mon amie prendre son téléphone, comme pour éteindre une sonnerie et le bruit de la sirène de police disparut de suite. La filou, je savais bien qu’elle avait bluffé.

« Mais ils viennent souvent t’agresser comme ça sans prévenir ? J’ai bien fait de ne pas me lancer dans la police, ça m’embêterait de ne pas pouvoir faire mon shopping en paix ! Bon juste, je pense qu’il faudrait pas trop tarder à s’occuper de ça si tu veux bien. » dis-je en pointant le couteau planté dans mon épaule. Ce n’était qu’une supposition mais quelque chose me disait que ça n’allait pas guérir tout seul ce truc. Et je n’avais pas vraiment envie de patienter ici pour le vérifier. J’avais bien choisi mon jour pour mettre un pantalon serré tiens. Titubant un peu, je commençai à avancer dans la ruelle, histoire de retourner sur la grande rue, là où on ne risquait pas de nous agresser à la vue de tous. Mais j’eus à peine fait trois pas que je vis quelque chose de lumineux au bout du chemin, là où nous étions censées nous rendre. Comme ma vue se floutait un peu, je mis du temps à distinguer les formes qui se présentaient à nous. A vrai dire, je compris ce qu’il se passait à l’odeur : ces enfoirés avaient mis le feu au bout de la rue, sûrement à des sacs poubelles traînant dans le coin. Je fis volte-face et esquissai un sourire narquois : bien entendu, ils avaient fait ça à chaque extrémité de la rue. « Ah les petits malins… Moi qui avais toujours rêvé d’une mort grandiose, je vais être servie. ».

Quelles chances avions-nous, coincées dans une rue, le feu se rapprochant peu à peu, avec l’éclopée que j’étais par-dessus le marché ? C’était officiel, j’allais devoir m’en tenir à marcher dans les grandes rues et pas les ruelles douteuses où on se faisait agresser. Néanmoins, dans mon sarcasme intérieur, je réussis à distinguer un petit balcon en hauteur et le montrai à Yoo Jin. « Je ne sais pas trop comment on va se démerder mais je crois que c’est notre seule chance. ». J’avais beau préféré le feu à l’eau, je préférais ne pas mourir brûlée vive.

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MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptySam 27 Déc - 18:16

    Au moins, cette ruse avait été efficace. Même si elle n’était pas bien élaborée, Katherine était libre et en sécurité. Cela dit, nous étions loin d’être hors d’atteinte, j’en avais conscience, mais si nous ne traînions pas trop, il serait alors possible pour elle de recevoir les soins dont elle avait besoin, à l’hôpital et au plus vite. « Oh tu sais, c’est pas grave. J’ai déjà croisé des mecs plus flippants en boîte… » J’arquai un sourcil, et ne trouvai même pas la force de lui sourire. Je me sentais coupable pour être honnête, et je ne pourrai être totalement calme qu’une fois qu’elle serait prise en charge par quelqu’un de compétent.
    Une fois la sonnerie de mon téléphone éteinte, je me mis à évaluer la longueur du trajet à venir, nous n’étions pas très loin de l’hôpital, et ma voiture n’était pas garée bien loin.. Maintenant que nous n’étions plus que toutes les deux, tout allait rentrer dans l’ordre, même si Katherine allait devoir se coltiner des séquelles. Les hématomes que j’allais avoir demain matin, ce n’était rien à côté.

    « C’est bien de dédramatiser, ceci étant dit : les opérations suicidaire, à l’avenir, évite. Hm ? Un long soupir fila entre mes lèvres, alors que je redressais les épaules : Merci. Les choses auraient été bien plus compliquées si tu n’avais pas joué la tête brûlée. » Déclarai-je calmement. Il ne fallait pas non plus que je l’inquiète trop en lui montrant que je me faisais du souci. L’arme blanche n’avait pas été extraite de son épaule après le coup, donc elle pouvait se considérer comme chanceuse.

    « Mais ils viennent souvent t’agresser comme ça sans prévenir ? J’ai bien fait de ne pas me lancer dans la police, ça m’embêterait de ne pas pouvoir faire mon shopping en paix ! Bon juste, je pense qu’il faudrait pas trop tarder à s’occuper de ça si tu veux bien. » Je hochai doucement la tête, et la soutenu de mon bras gauche, évitant de trop faire bouger son épaule gauche. « Naturellement. On va aller à ma voiture, car si tu te ballades avec un couteau dans le dos, tu risques de ne pas passer inaperçu. Halloween est finie depuis longtemps. » Je l’aidais à se déplacer, silencieusement. Mais m’arrêtais à la vue de ce qui de toute évidence était un beau feu de poubelle. « Ah les petits malins… Moi qui avais toujours rêvé d’une mort grandiose, je vais être servie. » Je vins frapper mon front avec la paume de ma main, doucement. Décidément, ils ne lâchaient pas l’affaire facilement.
    Mais ils étaient d’une bêtise sans nom. Ce ne serait pas avec ma mort qu’ils parviendraient à faire sortir leur patron.

    « Je ne sais pas trop comment on va se démerder mais je crois que c’est notre seule chance. » Je suivais son regard et entrouvris la bouche à la vue du balcon qui était, comme elle le disait si bien, notre seul moyen de sortie. « Tu vas devoir tenir un moment avec ce truc dans le dos alors, car effectivement, je ne vois pas d’autres solutions. » Je terminais de parler, et me pinçai les lèvres. Je sentais l’urgence de la situation monter crescendo et toutes mes prévisions tombaient à l’eau. Inévitablement, nous allions devoir mettre d’autres civiles dans la confidence, et je n’aimais vraiment pas l’idée.

    Après un dernier coup d’œil à Kate, je fronçais les sourcils, soucieuse de son état. Elle était de plus en plus pâle, et les langues rouges de feu qui léchaient les murs autour de nous, ne la montraient pas sous son plus beau jour. Je toussai, surprise par les fumées qui se propageaient plus vite que prévu.
    Je me mis à sauter pour atteindre une petite échelle qui nous mènerait à ce balcon. Mais forcément, j’étais bien trop petite sans talons, seul le bout de mes doigts effleuraient le métal. Agacée, je passais une main brouillonne dans mes cheveux et sous la colère, balançait une brique qui était près du mur dans l’installation branlante. Et contre toute attente, ça fit son petit effet. Dans un bruit de rouille, l’échelle se déplia vers nous très rapidement, et j’eus à peine le temps de me décaler avant de me la prendre sur le coin de la tête. « Monte la première, je ferme la marche. C’est plus sûr, on ne sait jamais. » Je la suivis de prêt, et une fois en haut, je pris le temps de lui demander : « Est-ce que ça va aller ? » Je regardai à travers la fenêtre, soufflant, soulagée quand je vis que l’appartement était abandonné ou seulement vide. J’enroulai mes deux bras dans ma veste, attrapai le poignet de ma main gauche avec la droite, et donnai un violent coup de coude dans la fenêtre qui se brisa. Je pris soin de nettoyer le cadre des morceaux de verres encore en place et passai la première : « Fais attention à toi, en passant. On va pouvoir sortir par-là je pense… » Dis-je en ne la quittant pas des yeux.
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MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyJeu 8 Jan - 13:28

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ft. Kwon Yoo Jin & Hwang Katherine


« And nothing's holding the two of us but baby this is getting serious »
Se trouver dans des situations périlleuses avec une épaule charcutée n’était pas vraiment dans mes compétences. Je préférais encore dessiner des pulls pour mamies et dieu savait combien je haïssais cela. Ainsi, j’écarquillai les yeux quand Yoo Jin m’annonça que j’allais devoir patienter concernant le traitement de ma blessure. A vrai dire, vu le piège dans lequel nous nous trouvions, je m’en étais doutée mais l’entendre de sa voix m’inquiétait encore davantage. C’était elle la super policière supposée nous sortir de là alors si même elle commençait à devenir pessimiste, j’allais sérieusement angoisser pour ma vie. Ce serait quand même con de crever au moment où j’avais fait la paix avec ma mère et où ma vie sentimentale commençait à ressembler à quelque chose. En plus, mourir d’une hémorragie était à mon sens une mort stupide de nos jours puisque, techniquement, on pouvait empêcher cela. A condition d’arriver aux urgences à temps. Je marmonnai des insultes à l’adresse des types qui nous avaient fait cela, très énervée. Sans compter que je voyais bien à la façon dont Yoo Jin me dévisageait que j’avais une mine affreuse. Heureusement qu’il n’y avait pas de miroir dans le coin, je me serais fait peur moi-même me semblait-il.

J’observai ma compagne de galère sautiller pour essayer d’atteindre l’échelle du balcon mais sa petite taille posait visiblement problème. Je m’en serais bien chargée, étant assez fière de ma silhouette élancée pour une Coréenne – même si techniquement parlant je ne l’étais qu’à moitié et que je devais certainement mes jambes de mannequin à ma mère américaine – mais j’avais le sentiment que si j’essayais, j’allais amèrement le regretter. Et je préférais voir Yoo Jin galérer en vain que précipiter ma mort dans un acte plein d’héroïsme. Fort heureusement, l’énervement de la jeune femme nous sauva, puisqu’elle réussit à déplier l’échelle en lançant une brique contre le mur. Si j’avais pu, je l’aurais applaudie de toutes mes forces. A la place, je me contentai d’un sobre « Bien joué. » plein d’admiration. Elle me suggéra de passer la première, par précaution et j’acquiesçai. Au moins, si j’avais un malaise, elle me rattraperait. Je serrai donc les dents en grimpant à l’échelle, à une main : comme quoi, être athlétique ça avait du bon par moment. Il n’empêchait que je sentais mon épaule gauche me tirer et je fus bien contente une fois arrivée en haut. Le temps que Yoo Jin me rejoigne, j’observai les flammes prendre possession de la ruelle, impressionnée, presque fascinée par ce spectacle. Nous n’aurions pas pu y échapper si nous étions restées en bas.

« Je devrais pouvoir tenir le coup je pense… » répondis-je à mon amie quand elle s’enquit de mon état. Je n’avais pas encore la tête qui se mettait à tourner, ni de vertiges ou ma vue qui se floutait. Contre toute attente, vu mon petit gabarit, je devais ainsi être plutôt résistante comme fille en fait. Mais je n’avais pas tellement envie de tester mes limites pour tout avouer. D’une manière habile et impressionnante, Yoo Jin parvint à briser la fenêtre sans se blesser, afin que nous puissions pénétrer dans l’appartement, apparemment vide. Je la suivis sans sourciller, ayant entièrement confiance en elle. Et sans rire, je me sentis bien mieux une fois à l’intérieur, j’avais enfin l’impression que j’allais très certainement survivre à cette histoire, avec en prime une cicatrice de warrior quand on m’aurait soignée. Ouf.

Seulement, le destin semblait s’acharner sur nous. Au moment même où nous nous dirigions vers ce qui paraissait être la porte d’entrée, pour quitter les lieux, un couple – sûrement les propriétaires des lieux – fit irruption. Mince. Ils devaient rentrer de leur balade. Nul besoin de dire que leurs têtes se décomposèrent à la vision de deux inconnues chez eux, dont une qui était gravement blessée. Au moins, je n’avais pas tâché leur tapis dans le salon. Yoo Jin eut un mouvement d’approche pour tenter de les calmer mais visiblement, ils n’étaient pas ouverts à la conversation. « N’approchez pas !, cria l’homme en se plaçant devant la femme pour la protéger, Qui êtes-vous ? Que faites-vous chez nous ? Et pis qu’est-ce qu’elle a elle ? ».
Quelqu’un avait-il déjà noté que crier faisait extrêmement mal à la tête quand on était blessé ? Bref, le bonhomme continua à s’énerver au point que je chancelai et me rattrapai de justesse au bras de Yoo Jin, qui ne s’était pas trop éloignée de moi. Les yeux semi-ouverts, je réussis à articuler quelques mots : « Utilise tes superpouvoirs de flic parce que je commence à faiblir là… ». Et voilà, j’étais officiellement devenue un boulet dans cette histoire.


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MessageSujet: Re: Katherine; Street fighter   Katherine; Street fighter EmptyJeu 29 Jan - 0:52

    Je ne m’autorisai pas une seule pause, la gardant pour le moment où Katherine serait dans un endroit sûre. Et nous étions sur la bonne voie, vu qu’il ne nous restait plus qu’à sortir de cet appartement pour toucher au but. Bien sûr, je préviendrai les pompiers dans la foulée si quelqu’un ne l’avait pas déjà fait en voyant la fumée. Mais il fallait parer au plus urgent et à l’instant, c’était mon amie, il n’y avait aucun doute là-dessus.
    Seulement, nous allions de mal en pis, je n’avais pas du tout prévu que les locataires arrivent pile au moment où nous comptions filer. S’ils avaient vu le feu, ils allaient probablement croire que nous en étions les instigatrices. Et même s’il me restait encore l’option de l’insigne de police, si l’histoire s’ébruitait et que l’on entendait parler de ma petite aventure au commissariat, j’allais perdre le peu de crédit que j’avais, car il était certain que je n’utilisai pas les moyens usuels pour nous sortir de là. « Au grand maux, les grands moyens. » La situation demandait une réponse rapide, et je me devais de la donner, vu que Kate ne serait pas dans cet état si elle ne s’était pas lancée, tête baissée dans mes ennuis. Oui, vous l’aurez compris, je ne m’attribuais pas tout le mérite de ce fiasco. La tête brûlée de Katherine (que je n’avais jamais soupçonnée), y avait joué pour beaucoup.

    « N’approchez pas ! Qui êtes-vous ? Que faites-vous chez nous ? Et pis qu’est-ce qu’elle a elle ? ». Je sursautais, les ayant presque oublié à tel point j’étais partie ailleurs avec toutes ces pensées.
    Je plantais mon regard dans celui du mari, recouvrant mon calme. Il fallait que l’on se débarrasse d’eux rapidement. « Utilise tes superpouvoirs de flic parce que je commence à faiblir là… »
    Je n’avais pas d’autres choix, pensais-je en sortant mon insigne et en le leurs montrant. Heureusement, Kate vacilla non loin de moi et pus se rattraper à mon bras. Je la tins fermement. « Commissaire Kwon, nous sommes en mission, et il ne faut pas que vous restiez-là. Vous devez vous rendre maintenant chez de personnes que vous connaissez et y passer la nuit. L’endroit n’est pour le moment pas sûr. » J’en faisais trop, oui, mais c’était pour qu’ils comprennent directement l’ampleur de la situation et qu’ils ne nous posent pas problème maintenant.

    Il remit le manteau sur les épaules de sa femme, tout en nous regardant d’un air suspicieux. Je soupirai et attrapai Katherine fermement par l'épaule, et la fis sortir avec moi : « Tu vas tenir le coup hein ? Tu me laisses pas, faut pas me laisser Katherine, parle-moi, d’accord ? » Dis-je, inquiète en remarquant que ses yeux commençait à devenir vitreux.

    Nous pûmes sortir de l’immeuble sans d’autres ennuis, et ma voiture n’était plus qu’à quelques mètres. Nous y arrivâmes en seulement 5 minutes. « Monte, d’accord, allonge toi sur le ventre, à l’arrière. Et respire, d’accord ? On va y arriver. » J’ouvris la porte passagère arrière, et ne quittais pas mon amie des yeux, de peur qu’elle ne tombe, inconsciente, à tout moment.

    Spoiler:
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