j'ai pas besoin d'aide ! [Charlie - Jung Wan - Eun Jung]

charlie . jungwan . eunjung ❥ j'ai pas besoin d'aide !

Je m’écrasai sur le tapis du salon en soupirant. De toute façon, que ça soit mon lit, le sofa ou le plancher, j’étais incapable d’être confortable, encore moins de dormir comme il faut. Je fixai le plafond sans vraiment le voir, car ma vue était encore une fois embrouillée par les larmes. Quand est-ce qu’elle ne l’était pas, de toute façon ? Ça faisait déjà un mois, et pourtant je n’avais pas arrêté de ne penser qu’à lui, et à rien d’autre. Enfin, oui, je pensais à la rupture en tant que tel, mais ce n’était pas ce qui me blessait le plus, honnêtement. Je comprenais pourquoi Sung Gyu s’en allait, pour que sa carrière avance et tout. C’était le fait de ne plus pouvoir vivre les mêmes moments qu’avant qui me faisait le plus mal. Plus de dodos chez moi ou chez lui collés ensemble, plus de balades dans le parc ensemble avec Link et Zelda, et plus de nuits comme celles qu’on avait rarement eues, celles où on était plus proches que jamais. Plus de Sung Gyu. Il était devenu une part si importante de ma vie que de ne plus lui parler tous les jours, ne plus pouvoir l’embrasser ou sentir son corps contre le mien me donnait l’impression qu’on avait violemment retiré mon cœur de mon torse et qu’on l’avait découpé en morceaux.

Je retirai mes lunettes et les déposai sur le fauteuil à côté de moi, puis frottai mon visage avec force. À chaque fois que je touchais mon visage, j’étais surpris de sentir la barbe qui en recouvrait la moitié. Je ne devrais pas l’être – je me rendais bien compte que je ne fournissais plus aucun effort dans n’importe qu’est-ce que je faisais. J’avais cessé de me raser, de prendre la peine de mettre mes lentilles cornéennes, de m’habiller comme il faut. Même les clients l’avaient remarqué, et je pouvais comprendre pourquoi ceux qui m’abordaient en premier d’habitude se tournaient vers mon cousin depuis quelques semaines. Moi aussi, j’aurais peur de me parler. Quand je prenais le temps d’y penser, je réalisais que je ne souriais plus, que mon ton était devenu monocorde et que je passais énormément de temps enfermé dans la salle de bain ou ma chambre pour pleurer.

Mon cousin avait bien essayé de me sortir de ma torpeur, et à maintes reprises, en plus. À chaque fois, je le repoussais. J’avais lu bien souvent que la pire chose à faire, lors d’une rupture, c’est de s’isoler, et avant que Sung Gyu et moi nous séparerions, j’étais tout à fait d’accord. Sauf que maintenant, en plein milieu de la douleur de l’abandon de l’homme que j’aimais, je ne pouvais pas passer plus d’une heure avec quelqu’un sans lui pleurer dessus. Et je n’aimais pas pleurer en public. Pas du tout. Alors, je m’éloignais de ceux que j’aimais parce que j’étais sur que j’étais incapable d’aller mieux, et que je ne voulais pas polluer leur vie avec ce gros nuage de tristesse qui me flottait tout le temps au-dessus de la tête.

J’entendis la porte de l’appartement qui ouvrit et je refermai les yeux, faisant couler sur mes tempes un couple de larmes fraîches qui n’attendaient elles aussi que de quitter mes yeux. J’entendis mon cousin parler, mais j’ignorai ce qu’il disait, encore une fois. C’était un peu méchant, mais j’avais vite compris que faire semblant que je me foutais de tout était beaucoup plus facile que de me taper la même conversation de la part de tout le monde. « Je te comprends, j’ai vécu des ruptures, moi aussi. Tout va bien aller, tu peux être heureux maintenant. » Non, je peux pas. Je peux pas être heureux sans celui qui me rendait le plus heureux, c’est impossible. Je veux qu’il revienne. D’ici là, laissez-moi être malheureux.

©clever love.

Figé devant ses fleurs, Jung Wan était inquiet. En fait, cela faisait un mois qu’il l’était. Charlie n’allait pas bien. C’était comme si il n’avait pas envie de vivre, tel un fantôme. Cela le rendait vraiment inquiet. Bien qu’il ne savait pas quoi faire pour lui remonter le moral, Jung Wan voulait vraiment l’aider. C’est pour cela qu’au début il essayait de faire le clown pour lui rendre son sourire. Il avait même essayé la conversation. Rien n’allait pour son cousin. Pourtant, celui-ci refusait catégoriquement son aide et cela, Song Jung Wan n’arrivait plus à supporter. Il voyait Charlie dans un tel état, il ne prenait même plus soin de lui. Même au travail, les gens le remarquaient. A chaque fois il y avait toujours des questions par rapport à son cousin. Mais Wannie ne leurs disait jamais rien se contentant juste de sourire. Ils n’ont pas à s’occuper d’affaire qui ne leurs concernent pas.

Tout seul au magasin ,il se mit à soupirer. Quand il voyait Charlie dans un tel état, il se revoyait avant quand leur grand-mère est décédée. Il n’arrivait pas à supporter de le voir dans cet état. Simple, il n’arrivait pas à supporter à voir quelconque dans un tel état. Mais si en plus c’était son cousin, il n’y arrivait vraiment pas. Même si il sourit toujours en le voyant, essayant de le faire sortir ou quoi que ce soit dès qu’il se retrouve seul, il avait envie de pleurer à sa place.

Combien de fois Jung Wan n’avait pas surpris son cousin pleurant sans cesse en cachette. Il n’allait pas le blâmer pour ça, car il est exactement pareil. Ne préférant pas montrer ses soucis aux autres. Bien pour ça qu’on ne le voyait jamais triste ni en pleure. Mais voir son cousin comme un zombi, sans était trop pour lui. La, immédiatement, il avait envie de voir sa grand-mère et lui demander quoi faire. Hors, elle n’était plus la. Ce matin il avait rendu visite sur sa tombe tout en lui rapportant des fleurs lui demandant à voix haute ce qu’il devait faire. Mais bien sur, il n’y eu aucune réponse.

Finissant sa journée de travail, il rangea tout. Mais n’ayant pas fermé la boutique, il entendit quelqu’un y entrer. Il aurait dit à cette personne que la boutique était fermée mais….

- Eunie, ma bibiche !!!!!

Et le voilà qui la prend dans ses bras pour lui faire un câlin. Il faisait ça avec pratiquement tout le monde mais…. Dans son étreinte il avait vraiment besoin d’un câlin, d’une présence. D’ailleurs, cela ce sentait car d’habitude c’est un câlin qui dure deux secondes donc assez bâcler. Mais là, il avait resté plusieurs secondes de plus et son contact était beaucoup plus doux que d’habitude.

- Alors, que me vaut ta visite ? Ah mais…. J’allais fermer la boutique. Si c’est juste pour discuter, je t’invite à parler à l’étage si tu veux, ça te dit ?

Avait-il dit après avoir lâcher son amie. Pourtant il parlait comme d’habitude. Oui, comme il a l’habitude d’être. Souriant, de bonne humeur, à dire des conneries. Il sourit à Eunie quand celle-ci avait accepté l’invitation. Il ferma donc la boutique à clé et invita son amie pour aller à l’étage vu qu’on y rentre par l’intérieur de la boutique.

- Tu veux quelque chose à boire ?

Demanda t-il une fois à l’étage à Eun Jung. Il l’entraina vers le salon, mais ce que vit Jung Wan l’arrêta net. Il voyait allongé sur le tapis, Charlie. Son regard perdu sur le corps de son cousin. Puis, il se mit à bouger et s’accroupit près de lui essayant de le faire bouger, de le faire réagir. Mais tout ce qu’il eu droit c’est encore un rejet….

Nombre de messages : 975 Date d'inscription : 24/06/2014 Age : 30 Pseudo : Po'

Charlie • Jung Wan • Eun Jung

J'ai pas besoin d'aide !

- Part sans moi je dois aller faire une course, à demain ! M'exprimai-je à mon camarade en m’avançant vers le trottoir, en face de l'université. C'est en cour de lettre que subitement, l'envie d'acheter à nouveau des fleurs me vint. Non non, je n'en avais toujours pas assez dans ma petite chambre universitaire. Il m'en fallait encore et j'avais envie d'en acheter d'une nouvelle sorte. Je suivi donc mon cœur et me dirigea vers le Wendy's Flowers, la boutique où travaille mon ami Jung Wan. C'était de plus, une occasion de le voir. Depuis cet été, je n'avais pas eu l'occasion de le recroiser même si je m'étais dit que j'irai le voir régulièrement. Seulement, la rentrée m'avait plutôt beaucoup occupé et je n'avais pas eu l'occasion de m'y rendre.

J'ignorai l'heure de fermeture de la boutique mais il était déjà tard. Je pressa alors le pas sans pour autant courir, je n'avais aucune envie de fournir un effort physique. Coup de chance le bus arriva a pic et malgré la circulation, le chemin n'était pas trop long. C'est donc sans grand soucis que je me dirigea vers le Wendy's Flowers qui avait l'air ouvert. Je me mis à sourire en voyant cela et voyant le visage de mon ami Wannie ce qui n'était qu'un petit sourire devint une un grand sourire.

- Coucou !

Comme à son habitude, Wannie me pris dans ses bras. Seulement, cette fois-ci était plus... affective ? C'était une étreinte différente que d'habitude. Comme quelqu'un qui a besoin réconfort ou de force. Je le serra aussi en tapotant son dos puis il enchaîna :

- Alors, que me vaut ta visite ? Ah mais…. J’allais fermer la boutique. Si c’est juste pour discuter, je t’invite à parler à l’étage si tu veux, ça te dit ?

- Ah, euh... non ne t'inquiète pas, je suis venu te voir !
Il est vrai que je devais acheter des fleurs mais je n'avais pas envie de l'embêter à tout lui faire refaire et après tout l'heure c'est l'heure... de toute façon il m’invitait. J'acceptai avec joie de monter à l'étage.

Je le suivis donc jusqu'à son appartement. En entrant il me proposa tout naturellement à boire.

- Je veux bien, qu'est-ce qu... lorsque j'entrai dans le salon, tout mon corps se bloqua. Impossible de bouger le moindre petit doigts, impossible de refermer ma bouche bée, et surtout impossible de détourner le regard de... Charlie.

Ce visage si familier collé au tapis, je pouvais le reconnaître entre mille autres. Autant j'avais eu du mal à mettre un nom sur son visage lorsque Sung Gyu m'avait montré son carnet, autant là, je ne pouvais que le reconnaître. Bien que physiquement, il n'avait pas changer, sa manière d'être avait l'air tout à fait différente. Il était de ce coté là inconnaissable. Son visage paraissait fade, absent et surtout triste, même bien plus que triste. Évidemment je n'était pas sans savoir que Sung Gyu en était la cause. Cela faisait déjà un mois qu'il était parti pour les états-unis et il était naturel que Charlie se sente perdu. J'aurais pu dire « tu vois l'effet que ça fait maintenant, se sentir tout à coup seul, abandonner par l'être que l'on aime ». Mais il était bien trop mal pour que j'en rajoute et je n'aurais jamais osée. De plus, il ne semblait pas non plus m'avoir remarquer.

Je regardai Jung Wan essayer désespérément de faire réagir Charlie. Je me sentais perdu, et même si je venais de revoir Charlie depuis presque 6ans, je ne pouvais ressentir que de la tristesse en le voyant ainsi. La colère ne venait pas malgré ce qu'il s'est passé.
(c) crackle bones

charlie . jungwan . eunjung ❥ j'ai pas besoin d'aide !

J’avais évidemment reconnu les pas de mon cousin dans les escaliers qu’on employait tous les jours. Après des années à vivre avec quelqu’un au même endroit, tu commences à savoir à quelle marche il faisait craquer le bois, ou à quelle vitesse il avait l’habitude de tourner la poignée de porte. Je le savais que Jung Wan s’approchait, et je savais qu’il était accompagné – par une fille en plus, si je me fiais à la voix que j’avais à peine entendue à travers l’épais plancher et les murs solides. Je savais que j’aurais dû me lever pour les accueillir, pour faire un câlin à mon cousin comme je le faisais avant et pour serrer la main de son invitée et me présenter. Sauf que je n’en avais pas envie, et j’étais rendu à un niveau de nonchalance si élevé que je les ignorai tous les deux complètement. Ce n’était pas personnel, c’était que je n’en avais même plus la force. Alors je restai couché sur le plancher, à fixer le plafond et à essayer de bloquer les voix qui attaquaient mes tympans alors que tout ce que je voulais, c’était de pleurer en paix.

Sauf que mon cousin s’en foutait, de ce que je voulais. Enfin, je savais bien que non. Je savais qu’il faisait ça parce qu’il ne voulait pas me voir aussi souffrant, parce qu’on était déjà passé par là, parce que je lui avais déjà bloqué l’accès à mes sentiments alors qu’on avait besoin de se supporter tous les deux. Je savais que j’étais égoïste. Si je m’en faisais pour quelqu’un d’autre que moi-même à ce moment-là, j’aurais dû me redresser et écouter Jung Wan. J’aurais dû le prendre dans mes bras et le remercier d’être là même si je ne cessais de le repousser quand il essayait de m’aider. Sauf que tout ce que j’ai réussi à faire pendant qu’il me secouait pour me sortir de ma torpeur, c’est de le regarder dans les yeux sans pouvoir dire quoi que ce soit. Pourtant, j’ai vu dans son regard qu’il avait tout compris, encore une fois, par mon air égaré et les larmes qui ne quittaient jamais mes yeux depuis quelques temps. Alors je fis la seule chose qui me vint à l’esprit.

Je tâtai autour de moi quelques temps en essayant de mettre la main sur mes lunettes. Un coup que je les sentis du bout de mes doigts, je refermai la main dessus rapidement et les ramenai vers mon visage pour les enfiler maladroitement. Puis, je me redressai en repoussant les mains de Jung Wan et détachai finalement mon regard du sien, préférant plutôt l’éviter que de devoir endurer la douleur que j’y voyais, celle que je lui infligeais en le traitant comme ça. Son invitée entra dans mon champ de vision, et je la regardai quelques secondes, le temps que mes yeux focus et que mon cerveau réagisse. Je figeai complètement, imitant la jeune femme. J’aurais reconnu ce visage n’importe où. Je savais qu’elle m’aurait reconnu n’importe quand elle aussi.

De tous les gens que j’aurais imaginé voir dans mon salon, Hwang Eun Jung était bien la dernière personne à qui j’aurais pensé. Malgré ma vision toujours un peu floue et le fait qu’elle avait elle aussi vieilli, je savais que c’était bel et bien elle. Et je ne sais pas pourquoi, mais le fait de la voir, elle aussi, figée, me frappa en plein visage. Sauf ce qui fit le plus mal, ce qui me fit saigner, qui m’aurait fait hurler si je n’en étais pas incapable, c’était que dans ses yeux, où j’aurais dû voir de la haine et de la colère, il n’y en avait pas. Elle aurait dû m’en vouloir, se fâcher et me faire une crise. Ç’aurait fait moins mal que de voir dans son regard qu’elle était elle aussi désolée de ce qui m’arrivait. Alors tout ce que je pus faire, c’est retomber sur le sol et retourner rejoindre le tapis, qui accueillit mes larmes et mes sanglots pour la centième fois depuis un mois.

©clever love.

L’état de Charlie l’inquiété énormément, même si il essayait de ne pas le montrer aux yeux de tous. Encore moins à Charlie, alors oui quand son cousin le regarda avec des yeux beaucoup trop brillant pour lui, les yeux de Wannie se mirent à briller. Mais non, il ne pleurera pas devant lui, ni devant elle. Jung Wan se devait d’être fort, comme il l’a toujours fait. Ne jamais montrer ses faiblesses, sourire. Car pour lui, le sourire est le meilleur moyen de ne pas montrer ses faiblesses. C’est pour cela qu’il essaye de toujours positiver, même faire et dire n’importe quoi. Song Jung Wan est un imbécile heureux à cause de ça. Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas responsable ni sérieux quand il le faut. En réalité il préfère d’abord pensé aux autres qu’à lui. Et la, il pensait d’abord à Charlie, c’est pour cela qu’il avait essayé de lui sourire, même si ce fut légèrement rater alors il préféra laisser son cousin qui essayait de se relever tous seul.

Jung Wan savait parfaitement pourquoi Charlie était comme ça, mais il préférait ne pas en parler. De toute façon, il était mieux ainsi après tout au plus ils allaient en parler au plus il avait l’impression que l’état de Charlie allait empirer.

Jung Wan regarda son cousin, mais celui-ci détourna la tête pour regarder son invitée qui n’est autre que Eunie. Mais en voyant son amie, celui-ci retomba sur le tapis de nouveau en larmes….

- Yah !!! Charlie Hopkins !!!

Oui, WanWan venait de lui crier dessus. Un truc inattendu, Jung Wan n’était pas du genre à crier sur les autres comme ça mais il n’arrivait plus à gérer son stresse, son inquiétude et sa patiente. Il s’en voulait de ne pouvoir rien faire face à la situation, mais surtout il est voulait à Sung Gyu d’avoir rompu avec Charlie juste pour sa passion. C’est à cause de son ancien petit copain que Charlie était comme ça. Sa voix était devenue aussi plus grave, il en était conscient. Il s’était mis en colère, il en était aussi conscient. Mais il y a aussi un truc dont il venait d’en être conscient. Il avait fait rentrer chez eux Eun Jung. Charlie était comme un zombi par terre. C’est la première fois que ces deux la ce rencontre. M’enfin, ce qu’il ne sait pas c’est que ces deux la se connaissent. Mais ça, il ne le sait pas.

- Charlie Hopkins, relève toi nous avons une invitée.

Nom et prénom à la fois, c’était rare que Jung Wan prononce les deux en même temps surtout d’une voix grave et insistante. Song Jung Wan essayait de se reprendre. Tout doit bien se passer, tout se passe bien. C’est ce qu’il se disait dans sa tête. Jamais il ne commandait son cousin, mais la il le devait. Après tout, cela faisait un mois qu’il était dans cet état et Wannie n’en pouvait vraiment plus de le voir ainsi. Il a toujours essayé la manière douce, il ne voulait jamais le brusquer. Wanny comprenait l’état de Charlie. Mais cela n’avait que trop duré à ses yeux.

- Désolé pour ça Eun Jung.

Dit Jung Wan sans pour autant se remettre debout. Son regard était toujours vers son cousin mais d’un coup il sait mis debout.

- Je vais te chercher à boire Eunie.

Il avait dit ça sans la regarder et est partis dans la cuisine….

Nombre de messages : 975 Date d'inscription : 24/06/2014 Age : 30 Pseudo : Po'

Charlie • Jung Wan • Eun Jung

J'ai pas besoin d'aide !

Figée sur place mon corps se refroidissait. Je me décomposais petit à petit. En cet instant j'en oubliai même l'existance de Jung Wan, le fait que cet appartement et le sien en plus d'être visiblement celui de mon premier amour également. Charlie. Celui qui m'avait rendu la plus heureuse et la plus malheureuse à la fois, lors de ma jeunesse. Celui qui m'avait fait oublier que mes parents n'étaient jamais présents pour moi, et celui qui m'avait appris que le départ d'une personne est aussi douloureux que de ce faire battre. Je ne pouvais que le comprendre, et il pouvait également me comprendre à présent. Oui, je n'étais pas sans savoir que cet homme était écrasé là par la faute de Sung Gyu. Mon esprit voyait cette situation comme une revanche, comme une punition pour ce que Charlie m'a également fait souffrir à une époque. Mais mon cœur, lui, voyait cela avec tant de tristesse, de pitié. J'avais également étais peiné du départ de Sung Gyu pour les US, c'est alors comme si Charlie m'avait transmit sa tristesse pour Gyu. Dire que je le comprenais serait surement trop, nous ne vivions pas le même amour que porte ces deux là actuellement, mais je pouvais quand même me mettre légèrement à sa place. Il est clair qu'il devait souffrir, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, être affalé par terre noyé dans ses larmes n'est pas 'trop'.
Mais alors, comment Jung Wan et Charlie pouvaient-ils se connaître ? Ce n'était pas la priorité mais la question se posaient tout de même. Charlie vivait-il là ? J’émettais l'hypothèse qu'ils étaient des colocs-ami, comme la plupart des jeunes. Après tout leur caractère enjoué ne peuvent que se fusionner et former une belle amitié.
Un caractère enjoué... ce n'est pourtant pas ce qui qualifié Charlie à ce moment-là. Le jeune américain toujours affalé par terre se faisait remonter les bretelles par Jung Wan. Incroyable, mais pourtant vrai. En un an que je connaissais Jung Wan, jamais je n'avais vu un autre visage que son sourire. Jamais je ne l'avais entendu élevé la voix d'une telle façon et s'en était très bizarre. Je regardais cette scène toujours plantée à quelques pas du tapis.
Finalement, après les essaies de Wannie pour relever -dans tous les sens du termes- son ami ou coloc, il m'affirma qu'il allait me chercher à boire. J'étais alors seule avec Charlie. Une situation aussi gênante que stressante. Mes mains commençaient à trembler, puis mes jambes. J'essayai de me calmer en vain. Une chance que ce dernier était tête dans le tapis, je pouvais au moins rester fière, il ne me voyait pas. Face à cela je ne savais que faire, tout mon être été bloqué et mon cerveau bouillonné d’hypothèses, de questions. Je pensai d'abord à l'épauler, m'accroupir et lui dire que tout pouvait s'arranger, chose qui est dans mon habitude de faire lorsqu'une personne face à moi n'est pas dans son plus bel état. Mais c'était au dessus de mes forces, je ne pouvais pas, je ne pouvais plus faire une chose comme celle là à mon premier amour. Il me rendait nerveuse, si anxieuse, ça en devenait fou. D'une main je tordais les doigts de l'autre en me rongeant les ongles par moments. Jung Wan paraissait si long ! Les secondes réellement infinie ! Finalement je repensais au sourires de Charlie, au jour où il est venu vers moi, cette après-midi là où nous avions fait connaissance parmi les fleurs, ces fois où il m'a invité à manger avec ces amis, nos souvenirs de lycée faisaient surface et le retrouver remplis de larmes commençait à m'énerver. La colère monté, parce que le Charlie que j'aimais était le Charlie avenant, souriant et non le Charlie mal rasé allongé sur un tapis.

- HOPKINS CHARLIE ! RESSAISIS TOI ! Criai-je. J'avais crié fort, si fort que Jung Wan m'avait très sûrement entendu clairement depuis la cuisine. « Ce n'est pas toi... » continuais-je d'une voix cette fois tremblante. Les mots étaient inconsciemment sortis de ma bouche. La colère était monté et je ne pouvais garder cela pour moi. Ce n'était pas dans mon caractère de m'énerver, de crier, mais s'en était trop, voir Hopkins Charlie ainsi ne me laissé le choix.
- Tu n'étais pas comme ça avant ! Et... Jung Wan fit alors réaparition avec les boissons en main. Ca tomber à pic, je me demande comment j'aurais tourné s'il ne serait pas revenu...

Spoiler:
(c) crackle bones

» I heard you came back - did you miss me ? [Charlie + Sung Gyu]
» J'ai une cousine? Moi? ft Jung Na Eun
» (f) Jung Jessica
» L'objectif : s'amuser! ft Wannie (Jung Wan)
» Quand le plaisir s'en mêle ° Jung Na Eun

j'ai pas besoin d'aide ! [Charlie - Jung Wan - Eun Jung]

j'ai pas besoin d'aide ! [Charlie - Jung Wan - Eun Jung]

Sujets similaires

Sujets similaires